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Marcelo Bielsa : « Je ne crois pas être le maître de la vérité »

Propos retranscrits par Pierre Boisson
15 minutes
Marcelo Bielsa : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Je ne crois pas être le maître de la vérité<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Depuis maintenant de nombreuses années, Marcelo Bielsa a choisi de ne plus accorder d’interview à la presse, par souci d’équité et de justice entre les médias. Par souci de justice et d’équité envers Marcelo Bielsa, So Foot publie les transcriptions in extenso de ses conférences de presse avec Leeds United. Leeds, déjà en tête du Championship, affronte Norwich, samedi à 16h. Avant la rencontre, Marcelo Bielsa, stratosphérique, a distillé quelques leçons de football, et même des conseils sur la manière d’élever ses enfants.

OK, commençons par l’actualité de l’équipe. Vous avez des nouvelles des blessés ? Cooper ne va pas jouer. Dallas non plus. Forshaw non plus. Et pour Pontus Jansson, c’est encore à décider.

On peut dire que vos ressources sont réduites au maximum en ce moment, non ? Non, d’aucune manière. Parce que le calcul c’est : quatre joueurs de moins. Ceux qui ne peuvent pas jouer sont Cooper, Dallas, Forshaw, ce qui fait trois. Et s’il y en avait un quatrième, ce serait Jansson. Ça fait partie de ce qui est prévu. Et on travaille avec les moins de 23 ans, où il y a beaucoup de joueurs qui peuvent aussi nous offrir des solutions. (Salim Lamrani commence à traduire, et Marcelo Bielsa le coupe.) Certains joueurs, pas many, pardonnez-moi.

Vous avez récemment déclaré que vous avez eu des problèmes défensifs contre Swansea, vous pensez les avoir résolus maintenant ? (Marcelo Bielsa sourit.) À chaque fois qu’il y a un problème, il y a toujours l’espoir de pouvoir trouver une solution. Quand on fait des erreurs, ça nous permet de détecter le problème et de le résoudre. Je ne peux pas assurer qu’un problème ne va pas se répéter. Mais je peux dire que quand nous connaissons le problème, nous sommes dans de meilleures conditions pour le résoudre. Les problèmes que j’ai vus lors du dernier match, nous ne les avions pas observés avant. Mais vous devez prendre en compte, je prends en compte, qu’en place d’Ayling a joué Shackleton, qu’en place de Cooper a joué Ayling, et qu’en place de Phillips a joué Klich. Shackleton normalement est numéro 8, Ayling est latéral et Klich est un milieu relayeur, pas un milieu défensif. Les trois peuvent jouer aux postes où ils ont dû jouer, ou aux postes que je leur ai confiés. Le profil de l’équipe a été plus offensif avec ces changements. Il est plus probable que se produisent des découplages. (Salim Lamrani l’interroge sur le terme « découplage ».) Les manques de coordination, les découplages. C’est à moi d’articuler des solutions, de trouver des solutions.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans le Championship ? Avant de commencer une compétition, on peut faire un tableau prévisionnel avec le classement des équipes, avant de jouer les matchs. On l’établit par rapport aux budgets, à la solidité institutionnelle, au nombre de spectateurs, au niveau des joueurs.

Ce n’est pas compliqué de prévoir les six premiers de la Premier League. La même chose en Allemagne, en Espagne. Même avec l’Italie, même avec la France. Et ce championnat, le Championship, qui est l’un des dix championnats les plus importants du monde, ne répond pas à cette logique.

(Salim Lamrani traduit en citant quelques éléments et dit « etcetera » . Marcelo Bielsa le reprend et répète : « Le budget » Salim Lamrani : « Oui, The Budget, je l’ai dit. » Marcelo Bielsa, se rendant compte qu’il manque un élément, énumère avec ses doigts : « Je vous ai dit le budget, la qualité des joueurs, la solidité institutionnelle… Je vous ai dit une quatrième chose… » Il a oublié. Silence.) Ensuite, dans la pratique, ces différences ne se voient pas. Il existe une expression : « Gagner naturellement grâce aux antécédents. » (Salim Lamrani traduit : « Gagner naturellement, grâce à son histoire. » Marcelo Bielsa le coupe : « Dites-leur « les antécédents », pas « l’histoire ». » ) Et ici, en Championship, cela ne se passe pas. Par exemple, ce n’est pas compliqué de prévoir les six premiers de la Premier League. La même chose en Allemagne, en Espagne. Même avec l’Italie, même avec la France. Et ce championnat, qui est l’un des dix championnats les plus importants du monde, ne répond pas à cette logique. (À Salim Lamrani : « Dites-leur que je suis désolé que les réponses soient aussi longues. » )

Aucun problème, c’est parfait ! Une dernière question pour moi : normalement, les remplaçants ne rentrent pas aux vestiaires à la mi-temps, ils restent sur le terrain pour continuer leur échauffement. Pourquoi nos joueurs vont-ils au vestiaire ? Parfois, pas toujours. Il y a des indications que je désire que la totalité des joueurs écoutent. À la mi-temps, il y a dix minutes pendant lesquelles se transmettent des informations pour décrypter le jeu. Comme tous les joueurs sont des participants potentiels, c’est normal que j’aspire à ce qu’ils écoutent tous ces informations.

Contre Swansea, même si l’adversaire a marqué en premier, notre équipe a respecté le style de jeu. Qu’est-ce que vous en pensez ? (Marcelo Bielsa prend un temps pour réfléchir.) Le style n’est pas une chose qui peut se changer facilement. Établir le style d’une équipe prend du temps. (Salim Lamrani traduit : « Transmettre le style à une équipe. » Marcelo Bielsa corrige : « Pas transmettre le style, mais l’assimiler. » ) Parfois ça se fait rapidement et parfois ça se fait plus lentement. Les victoires facilitent l’assimilation parce que les êtres humains croient plus rapidement dans ce qui leur permet de gagner. L’idée d’avoir des plans alternatifs, qui est considérée comme une qualité… Moi, je ne le vois pas exactement de cette manière. Je pense qu’il faut essayer de mieux faire ce qu’on croit qui nous donne le plus de chances de gagner. Il s’agit de mieux faire, pas de cesser de faire et de changer pour autre chose. Parce que savoir faire des choses différentes amènerait à diviser le temps disponible pour consolider des idées en portions différentes, en objectifs différents. Donc il est naturel qu’une même fonction soit exercée par deux footballeurs de caractéristiques différentes. Mais ceci n’affecte pas le style. Harrison est un ailier avec beaucoup de profondeur. Il demande la balle dans le dos des adversaires. Et Pablo est un ailier qui renforce son jeu en recevant le ballon face à la ligne défensive. Le style détermine, par exemple, d’occuper les lignes et de travailler sur les côtés. (Salim Lamrani : « Pardon Marcelo ? » ) Le style détermine, ou choisit, comme une composante, comme une partie intégrante du style, d’amener le jeu sur les deux côtés. Mais ce jeu peut se faire de manières différentes. Avec verticalité et profondeur ou avec construction et combinaisons. De fait, nous aspirons à trouver plus d’une seule solution à un même problème. Mais le style est le même. C’est une question qui divise le monde du football. Je ne crois pas être le maître de la vérité. Mais j’essaye simplement d’expliquer pourquoi

Ce qui est important c’est que le football propose toujours des regards différents sur la même réalité. Si on ne voyait pas le football comme un ensemble de points de vue différents sur le même fait, votre question n’aurait pas eu de sens.

je me comporte de cette manière. Pourquoi je dis « me comporter de cette manière » ? Imaginez qu’aucun des remplaçants n’aille à la causerie de la mi-temps. C’est habituel. Donc quand vous m’en parlez, je vous dis que mes joueurs ne viennent pas toujours écouter la causerie. Mais ce que je pense, ce que moi je pense (il se touche la tempe avec le doigt), c’est qu’ils devraient toujours venir écouter la causerie. Parce que, sinon, ils n’entendent pas la manière dont on pense le match. Donc une réponse alternative serait : le football est très simple, il n’y a rien à interpréter. Mais pourtant, nous, les entraîneurs, nous avons l’obligation d’analyser le match. Pendant dix minutes, sur les 45 minutes qui ont été jouées. Alors quel serait l’argument pour que les remplaçants ne partagent pas ce moment ? La logique veut que si, ils doivent l’écouter. Mais ceci est mon point de vue. Il faudrait considérer les points de vue de ceux qui pensent le contraire de moi. J’ai cette conversation avec vous, pas parce que c’est un sujet important. Ce qui est important, c’est que le football propose toujours des regards différents sur la même réalité. Si on ne voyait pas le football comme un ensemble de points de vue différents sur le même fait, votre question n’aurait pas eu de sens. (Sourire.) Votre question a du sens parce qu’il y a différentes interprétations possibles d’une même situation. Vous avez lié résultat et style. Et j’ai dit : « Non : le style pour les résultats. » (Il tape sur l’épaule de Salim Lamrani en rigolant et en disant à la salle : « On doit applaudir le traducteur ! Dites-leur qu’on demande beaucoup au traducteur avec autant d’idées bizarres. » Salim Lamrani le regarde en souriant, mais ne traduit pas. Marcelo Bielsa : « Dites-leur, s’il vous plaît. On demande beaucoup au traducteur avec tant d’explications complexes. » ) Je regrette de ne pas pouvoir être plus synthétique.

Merci. Donc vous faites partie de ceux qui pensent qu’il n’y a pas besoin de plan B, qu’il y a un plan A et qu’il faut être fidèle au plan A ?J’étudie et j’essaye d’apprendre de ceux qui proposent un plan alternatif. Mon point de vue, je vous l’ai expliqué pendant dix minutes. Mais j’essaye toujours de voir si ceux qui pensent différemment de moi peuvent faire que j’arrête de penser comment je pense. (Salim Lamrani lui demande de répéter.) J’essaye de regarder ce que les autres pensent, pour voir si je dois changer ma manière de penser. Ce que je ne peux pas faire, parce que mon travail est de convaincre à travers ce que je pense, de transmettre ce qui permet de gagner à un moment déterminé, pas de penser d’une autre même manière, je ne peux pas ne pas croire en ma recette. Parce que le footballeur croit seulement en celui qui lui dit quelque chose auquel il croit vraiment. Et s’il découvre que celui qui essaye de le convaincre ne pense pas vraiment de cette manière, il te lâche. Je vais vous raconter une grave erreur que j’ai commise. C’est une des erreurs que je ne me pardonne pas. J’ai eu la chance d’entraîner un grand avant-centre, Hernán Crespo. C’était un joueur très, très généreux. Je l’ai entraîné à deux moments : quand il était encore jeune, et à un deuxième moment, quand il était déjà expérimenté. Quand il était jeune, une fois, je lui ai dit que je le considérais, que c’était un joueur mûr. Mais je lui mentais. J’essayais de renforcer son estime de lui en lui attribuant une qualité que je ne pensais pas qu’il avait. Après que le temps a passé et que lui a mûri pour de vrai, je lui ai dit : « Quelle maturité tu as, tu n’es pas le même qu’avant. » Et lui m’a dit (il se touche la tempe avec le doigt) : « Mais comment ça ? Vous m’aviez dit avant que je l’étais déjà, mûr. Vous m’avez trompé. Vous m’avez dit auparavant que j’étais solide, mais vous ne pensiez pas que j’étais solide. » Et cela, je ne me le pardonnerai jamais. Et avec raison. Et je raconte tout ça, pas pour vous le raconter à vous, mais pour lui demander publiquement pardon, à Crespo, parce que je sais que je l’ai trompé avec ce comportement.

Mais j’ai appris pour toujours quelque chose que je savais déjà : si vous mentez aujourd’hui à votre enfant pour qu’il réussisse quelque chose grâce à cette force momentanée et artificielle, vous aurez résolu le problème de ce jour-là, de ce moment-là.

Si vous mentez aujourd’hui à votre enfant pour qu’il réussisse quelque chose grâce à cette force momentanée et artificielle, vous aurez résolu le problème de ce jour-là, de ce moment-là. Mais vous aurez affaibli votre enfant pour le futur. Parce que vous l’aurez convaincu qu’il a une qualité qu’il ne peut en réalité encore avoir que pour un court moment. Il y a des qualités qui s’installent pour toujours. C’est ce qui s’appelle mûrir.

Mais vous aurez affaibli votre enfant pour le futur. Parce que vous l’aurez convaincu qu’il a une qualité qu’il ne peut en réalité encore avoir que pour un court moment. Il y a des qualités qui s’installent pour toujours. C’est ce qui s’appelle mûrir. Quand on n’est pas mûr, on peut montrer certaines qualités, mais pendant un très court laps de temps. Et l’erreur que j’ai commise avec Hernán Crespo, pour l’impliquer, a été de lui dire qu’il était définitivement ainsi alors qu’en réalité je ne pensais pas cela. Parce qu’il a été plus loin que ce que je lui avais dit. (Il lève les mains.) Bon, rien de plus. C’est ce que je voulais dire. (Mort de rire.) C’est un bel exemple parce que c’est Hernán Crespo.

C’était un grand joueur de toute façon…Grandissimo.

Une dernière question. Il y a eu une étrange histoire cette semaine : Norwich a peint en rose le vestiaire des visiteurs parce qu’il y a des études qui disent que la couleur rose atténue l’agressivité. Vous pensez que cela peut avoir un impact ? Le rose est lié au féminin. Aux bébés qui viennent de naître, on offre des trucs bleus si ce sont des garçons et des choses roses si ce sont des filles. On ne peut pas dire, nous les hommes, que le sexe féminin n’est pas une source de stimulation pour nous. Mais cette relation de stimulation se fait entre les hommes et les femmes. (Salim Lamrani demande : « Lié à la couleur, Marcelo ? » ) Ce que je veux dire c’est que la stimulation entre un homme et une femme se fait quand il y a une relation entre un homme et une femme. Avant un match (il rigole), il n’y a pas de couleur qui ait la possibilité d’atténuer le désir de victoire. Ou l’envie de compétition. Le rose est une couleur évocatrice dans une relation homme–femme, mais pas avant un match. Mais c’est vrai aussi qu’on a chargé nos propres employés à nous de tapisser le vestiaire avant qu’on arrive samedi. (Il rigole en levant les mains.) Vous croyez n’importe quoi vous ! (Mort de rire) C’était juste une blague.

À part le vestiaire, qu’est-ce que vous attendez du match contre Norwich ? Norwich est une équipe qui joue mieux que laisse penser le nombre de points qu’elle a. Et qui a obtenu sa première victoire. Je crois qu’on va les prendre dans leur meilleur moment, dans un moment d’enthousiasme. C’est bon pour nous.

Vous allez faire beaucoup de changements, du fait de la semaine chargée, avec de longs voyages ? Je ne crois pas pour samedi. Pour mardi prochain, c’est probable. C’est sûr.

Vous êtes content du rendement de Bamford ? Vous pensez qu’il sera titulaire ?

Il n’y a pas de couleur qui ait la possibilité d’atténuer le désir de victoire. Ou l’envie de compétition. Le rose est une couleur évocatrice dans une relation homme–femme, mais pas avant un match.

Je suis content de sa performance lors du dernier match. Il a changé le match. Harrison aussi, dans une moindre mesure. Et Baker aussi. Je crois que ces trois changements ont fortifié le projet de l’équipe. Mais Alioski, Roofe et Klich, pareil.

Comment Kalvin Phillips (remplacé en première mi-temps contre Swansea, N.D.L.R.) a-t-il réagi à son remplacement ? Comment s’est-il entraîné ces derniers jours ? Normalement. J’apprécie le professionnalisme qu’il a montré face à une décision peu commune. Il y a une loi non écrite à propos de la relation entre joueur et entraîneur qui veut que nous soyons collègues de travail. J’analyse toujours mes décisions comme de mauvaises décisions. Et j’espère que les joueurs ne montrent pas de manière évidente que je me suis trompé. De la même manière que je n’ai jamais pointé dans toute ma carrière une erreur d’un footballeur. Et c’est une règle indispensable pour le travail qu’on fait. Car finalement, nous sommes des collègues de travail. On a des fonctions différentes, mais les joueurs, comme moi-même, nous nous trompons. Nous devons offrir à l’autre tolérance face à l’erreur. C’est pourquoi je dis généralement : je me suis trompé, merci de ne pas me le dire.


À la suite de cette conférence de presse, Hernan Crespo a décidé d’écrire une lettre pour répondre à Marcelo Bielsa. Voici sa réponse en intégralité :

« Marcelo : Vos excuses m’ont fait revivre 14 années d’une douleur que j’ai toujours en moi. Ce sentiment me conduit donc à vous écrire cette lettre. Lorsque on s’exprime, on prend le risque, sous la colère, de dire des choses injustes. Penser, réécrire, se donner du temps pour réfléchir. Même si cela ne change rien à ce que j’ai ressenti : ce fut une terrible déception de me sentir trompé par un leader comme vous.

Je vous avais cru dès le premier jour, lorsque nous nous étions rencontrés à Parme. Vous ne m’aviez pas seulement parlé de vos idées de jeu pour la sélection. Vous m’aviez parlé de la manière dont un leader doit se comporter, de la personnalité nécessaire pour prendre des décisions sans donner de passe-droit, Marcelo… Vous vous souvenez ? Ce fut une discussion réfléchie, même si le temps distord les choses. Tout ce dont on a parlé est resté d’ordre privé. Comme vous, je n’ai jamais ouvert les portes des vestiaires aux médias ou aux gens. Les fans ne veulent pas « de ouï-dire », ils veulent seulement du respect pour le maillot.

Aujourd’hui, je parle publiquement, parce vos paroles me sont arrivées de Leeds. Bien sûr que j’accepte vos excuses, Marcelo. Je vous ai déjà pardonné il y a longtemps, s’il y avait quelque chose à vous pardonner. Je regrette que nous n’en ayons pas parlé personnellement, ni même au téléphone. Mais il n’est jamais trop tard. De plus, bien avant votre déclaration, nous savions tous deux que vous aviez déjà pris conscience de « votre grave erreur ». C’était clair la dernière fois qu’on avait parlé du sujet. Vous vous souvenez de quelle manière vous m’aviez parlé et quelle fut ma rude réponse… Je n’aurais jamais réagi ainsi en me rendant compte d’un simple jeu de mot pour me motiver.

Vous étiez et vous êtes toujours assez intelligent pour savoir qu’un joueur ne s’améliore pas grâce à un mensonge. Si cela se produisait, ce joueur serait plus idiot qu’immature. Je ne veux pas entrer dans des détails qu’aucun de nous deux ne donnera. De fait, cela reste au second plan. Le plus important, c’est l’enseignement que nous tirons de la situation que vous rappelez aujourd’hui. Comme vous nous l’avez dit souvent, Marcelo, nous devons faire face à la vérité, sans tromper l’autre. En définitive, celui qui procède ainsi n’est pas seulement le meilleur des leaders, c’est aussi le plus sage.

Ça m’a fait plaisir de vous entendre, Marcelo.

Affectueusement,

Hernan Crespo. »

Dans cet article :
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