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Manolo Gabbiadini, le meilleur coup du Napoli

Par Morgan Henry
Manolo Gabbiadini, le meilleur coup du Napoli

Arrivé cet hiver en provenance de la Sampdoria pour 13 millions d'euros, le jeune attaquant italien n'a pas mis bien longtemps à s'adapter à la tunique azzurra. Déjà auteur de quatre buts en moins de deux mois, Gabbiadini compte bien aider les siens à chasser La Louve de sa deuxième place.

Que reste-t-il du mercato hivernal en Italie ? Mattia Destro à Milan ? À part des courses dans le vide et un petit but contre Empoli, on attend toujours le grand frisson. Alessio Cerci ? Déjà remplaçant. Podolski à l’Inter ? Hormis pour botter des corners ridicules, y a personne. Bon, Eto’o à la Samp, alors ? Zéro but en cinq matchs, un entraînement séché et déjà en froid avec son coach. Doumbia à la Roma ? Remplaçant des remplaçants. Ibardo, peut-être ? Blessé. Un mois après la clôture du marché des transferts, rares sont les entraîneurs qui peuvent se vanter d’avoir ferré du gros poisson pendant l’hiver. Même s’il est bien trop tôt pour juger réellement de la valeur de ces recrues, on constate que certains se sont bien mieux adaptés que d’autres à leurs nouvelles couleurs. C’est le cas notamment de l’Égyptien Salah qui cartonne à la Fiorentina après avoir ciré le banc de Chelsea tout l’automne. Ou, dans une moindre mesure, de Xherdan Shaqiri qui apporte vitesse et percussion à l’Inter de Mancini. Et puis il y a Manolo Gabbiadini, jeune talent issu du centre de formation de l’Atalanta Bergame, qui a paraphé le 5 janvier dernier un contrat de quatre ans et demi en faveur du Napoli de Rafa Benítez. Le genre de gars capable d’enflammer une fin de saison, comme de vous voler la vedette à dix mètres de la ligne d’arrivée.

Arrivée en fanfare

En début de saison, les objectifs des dirigeants napolitains étaient clairs : taquiner la Juve et la Roma dans la course au Scudetto. Soudés et sûrs de leur force, les partenaires de Gonzalo Higuaín ont commencé par gagner leur premier match. Comme la Juve. Comme la Roma. Puis vint le second, perdu. Puis le troisième, perdu aussi. Puis le quatrième, ni perdu ni gagné. Là, les supporters ont dû se faire une raison, le titre ne sera toujours pas pour cette année. Mais une saison est longue et comme le sait si bien Zaho, la roue tourne. La Louve, que l’on pensait lancée pour de bon vers son quatrième Scudetto, s’est effondrée progressivement après les fêtes. En parallèle, ce Napoli, qu’on imaginait tout juste bon à accrocher l’Europe, s’est mis à reprendre du poil de la bête et à croire de nouveau en ses chances, non pas de titre, mais de seconde place synonyme de Ligue des champions. Un regain de tension qui porte le sceau d’un homme, Manolo Gabbiadini.

Avant l’arrivée de l’Italien, le Napoli était quatrième de Serie A à neuf points de la Roma. Deux mois plus tard, cette dernière n’affiche plus que quatre longueurs d’avance sur son poursuivant désormais solidement installé sur le podium. Si les Partenopei n’avaient pas fait le cadeau à leurs adversaires de perdre dimanche soir face au Torino, ce n’est pas quatre, mais un point qui aurait séparé les deux formations. Depuis que Manolo Gabbiadini a endossé sa nouvelle tunique, Naples a remporté cinq de ses huit derniers matchs de championnat, a éliminé l’Udinese, puis l’Inter de la Coupe d’Italie et s’est qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue Europa en étrillant Trabzonspor 5-0 sur l’ensemble des deux matchs. Hasard, peut-être, mais les stats parlent d’elles-mêmes. Face au Chievo Vérone, le 1er février dernier, c’est lui qui fait pencher la balance pour les Napolitains qui s’imposent sur le fil 2-1. Face à l’Udinese sept jours plus tard, il plante le but du 2-0 qui accroît l’avance des Azzurri. Titulaire en Turquie pour le match aller contre Trabzonspor, il fait d’abord marquer Higuaín avant d’y aller lui aussi de son petit pion. Le tout, en sept minutes. Sans oublier que c’est également lui qui botte le corner amenant l’ouverture du score d’Henrique. On veut bien croire au hasard, mais dans ce cas, il fait vraiment très bien les choses.

Du talent dans les Gênes

Si les débuts napolitains du jeune homme sont très appréciés du côté du San Paolo, l’Italien de 23 ans n’a pas démérité lors de son passage à la Sampdoria entre août 2013 et janvier 2015. Révélé sous la houlette de Siniša Mihajlović à Gênes, Manolo Gabbiadini inscrit dix-neuf buts pour quelque cinquante apparitions chez les Blucerchiati. Cette saison, c’est lui qui offre le sulfureux derby de Gênes à la Samp d’un coup de casque rageur à quinze minutes du terme. Puis encore lui qui répond à Patrice Évra d’un sublime enroulé pied gauche lors du choc contre la Juve à quelques jours de la trêve. L’histoire ne le dit pas, mais Gabbiadini a bien failli faire claquer le président Ferrero plus d’une fois au cours de son passage en Ligurie.

Entre le départ de Giovinco à Toronto, celui d’Osvaldo en Argentine et les piètres performances de Balotelli, Immobile, Destro, Cerci ou El Shaarawy, nul doute qu’Antonio Conte devrait rapidement faire appel à lui en équipe nationale. Déjà sélectionné à deux reprises par Prandelli en préambule de la Coupe du monde 2014, Manolo Gabbiadini risque fort d’être du voyage en France dans un an et demi si son niveau continue à croître de la sorte. Pour le moment en ballottage avec Dries Mertens et José Callejón à Naples, le défi qui attend le jeune attaquant d’ici la fin de saison est double. D’une, poursuivre sur la lancée des derniers mois, histoire de servir son club et d’aller chercher cette improbable seconde place. De deux, décrocher pour de bon ce poste de titulaire dans le onze de Rafael Benítez qui lui ouvrirait les portes de la Nazionale et lui permettrait de marcher sur les traces de sa grande sœur, Melania. Une frangine de huit ans son aînée qui compte plus de cent sélections en équipe nationale, des trophées à la pelle et qu’il a toujours vu comme un modèle. Reste maintenant pour l’élève à dépasser le maître.

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