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Mangione : « Entre Garcia et Jobard, ça a matché tout de suite »

Par Alexis Billebault, à Dijon
4 minutes
Mangione : « Entre Garcia et Jobard, ça a matché tout de suite »

Stéphane Jobard va croiser Rudi Garcia, samedi après-midi (17h30), lors d'un Lyon-Dijon au parfum particulier. Car les deux hommes, qui s’étaient retrouvés la saison dernière à Marseille, se connaissent et s’apprécient depuis longtemps, comme le confirme Stéphane Mangione, un ancien du DFCO.

C’est un scénario que personne n’aurait eu le culot d’échafauder, il y a encore un petit mois. Samedi, à 17h30, Lyon accueillera Dijon, pour un duel de mal-classés, puisque les Gones (14e), ne comptent qu’une unité d’avance sur les Bourguignons (19e). Le 24 septembre, avant d’accueillir l’OM, le DFCO était dernier avec un misérable point, et certains observateurs se demandaient si Stéphane Jobard pourrait résister à de nouvelles contre-performances contre Marseille et Reims. Depuis, Dijon a vu sa situation s’améliorer, grâce aux sept points récoltés en trois journées (0-0 contre l’OM, 2-1 puis 1-0 face à Reims et Strasbourg), alors que celle de l’OL s’est dégradée, poussant Jean-Michel Aulas (surtout) et Juninho, respectivement président et directeur sportif, à virer Sylvinho, après la défaite de trop à Saint-Étienne (1-0), le 4 octobre. Les huiles lyonnaises, après avoir étudié notamment les CV de Laurent Blanc, Jocelyn Gourvennec et Rudi Garcia – les trois seuls à avoir passé un entretien d’embauche – ont opté pour l’ex-coach de Dijon, Le Mans, Lille, l’AS Roma et Marseille. Et le hasard du calendrier aidant, c’est contre son ancien club, entraîné par un de ses ex-joueurs et adjoints, que Garcia va commencer son mandat dans le Rhône, dans un contexte pas franchement favorable.

Featuring Jean-Guy Wallemme

C’est en Bourgogne que Garcia (55 ans), a véritablement lancé sa carrière d’entraîneur, après une première expérience chez les amateurs de Corbeil (1995-1998) et une autre à Saint-Étienne, d’abord comme membre du staff technique, puis à la tête de l’équipe en formant un duo improbable avec Jean-Guy Wallemme, de janvier à juin 2001. L’ex-milieu de terrain de Lille et Caen est resté cinq ans à Dijon (2002-2007), le temps de le faire accéder à la Ligue 2 en 2004, avec Stéphane Jobard dans son effectif. « Il est arrivé quand le club était en National. Mais avant de signer, Rudi avait passé plusieurs mois à étudier le club, les joueurs, les hommes. Stéphane, lui, était déjà là depuis longtemps, puisqu’il était un ancien joueur du Cercle Dijon Football(qui a fusionné en 1998 avec le Dijon FC, N.D.L.R.). Entre eux, ça a vite matché. Rudi s’est appuyé sur lui et sur quelques anciens, comme Abasse Ba (aujourd’hui entraîneur de l’équipe réserve du Havre, N.D.L.R.) ou Yannick Lalisse. Stéphane avait déjà 31 ans. De plus, il était prof de sport, il avait donc un certain recul par rapport au foot. Il ne vivait pas que de ça, son emploi du temps était parfois aménagé » , se souvient l’ex-attaquant dijonnais Stéphane Mangione, aujourd’hui membre du staff technique de Sochaux (Ligue 2), et âgé de 22 ans quand Garcia a posé ses miches sur le banc du DFCO.

Jobard, un des « Sages » de Garcia

Rapidement, Garcia fait du milieu de terrain un de ses hommes de confiance. « Jobard était toujours irréprochable sur le terrain, même quand il n’était pas dans un bon jour. Et en dehors, c’était aussi un leader, avec de la personnalité » , poursuit Mangione. Garcia, s’inspirant de ce que faisait Robert Nouzaret lors de son passage à Saint-Étienne, crée à Dijon un « Conseil des sages », dont faisait partie l’actuel coach de Dijon. « Il avait choisi des joueurs expérimentés, pour faire le lien entre le vestiaire et le staff. Entre Rudi et Stéphane, il y avait une vraie proximité » , raconte Mangione. Même quand Jobard, l’âge avançant, est moins utilisé par son entraîneur, notamment en Ligue 2, son influence reste grande au sein du groupe. « Il avait une réflexion sur le jeu, le management d’un groupe, on voyait que c’était quelque chose qui l’intéressait, il en discutait régulièrement avec Garcia. Peut-être que c’est à ce moment qu’il a pensé à une reconversion comme entraîneur. »

En 2018-2019, Jobard avait rejoint Marseille, où officiait depuis octobre 2016 un certain Garcia Rudi, afin d’intégrer le staff technique. L’aventure s’est arrêtée en fin de saison dernière, quand le désormais coach de l’OL avait négocié à l’amiable son départ, et semblait parti pour prendre une année sabbatique. Jobard, qui n’aurait pas détesté accompagner son aîné si celui-ci avait décidé de replonger tout de suite, est devenu le numéro 1 à Dijon, au mois de juin, après le départ d’Antoine Kombouaré, une fois le maintien assuré. « C’est marrant que pour sa première sur le banc de Lyon, Rudi croise à la fois Dijon et Steph Jobard, rigole Mangione. Moi, il y a dix jours, j’étais loin d’imaginer ça, puisque tout le monde ou presque envoyait Laurent Blanc à Lyon. »

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National : La chute des gros, la rébellion des mals-classés
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