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Manchester United punit les Baby Gunners dans le Fergie Time

Par Noé Boever
Manchester United punit les Baby Gunners dans le Fergie Time

Incapables de gagner le moindre point à l'extérieur en 2018, les Gunners ont cru jusqu'au bout pouvoir faire match nul pour la dernière d'Arsène Wenger à Old Trafford. Un but de Marouane Fellaini dans les arrêts de jeu a tout gâché pour Tonton Arsène et son équipe.

Manchester United 2-1 Arsenal

Buts : Pogba (16e) et Fellaini (90e+1) pour Manchester United // Mkhitaryan (51e) pour Arsenal

Old Trafford a toujours été un lieu spécial pour Arsène Wenger. Depuis sa première, perdue 1-0, le 16 novembre 1996, Tonton Arsène y a remporté la Premier League en 2002, vu Ruud van Nistelrooy mettre fin à la folle série de 49 matchs sans défaite de ses Invincibles et puis subi la pire déculottée de sa carrière de coach, une défaite 8-2 qui hante encore les souvenirs des supporters des Gunners. Vingt-deux ans après leur première sous Arsène Wenger, les Gunners ont bouclé la boucle par une nouvelle défaite, cruelle, qui leur laisse un goût amer en bouche. Le goût de l’inachevé, dans un match où tout le monde imaginait voir les gamins de Wenger voler en éclats. Parce qu’à quatre jours d’une demi-finale retour de Ligue Europa de la plus haute importance face à l’Atlético, Wenger a décidé de laisser ses titulaires à la maison et de ressortir les baby Gunners de leur boîte. « Arsènal » aligne son plus jeune onze depuis une rencontre à… Old Trafford, une certaine défaite 8-2, le 28 août 2011.

Dur dur d’être un bébé

Sous les cruels « Arsène Wenger, we want you to stay » entonnés par les supporters mancuniens, Paul Pogba rachète sa place dans le cœur de José Mourinho en enfonçant le premier clou dans le cercueil des espoirs des Gunners d’offrir à Wenger une sortie en beauté. Après avoir transpercé un milieu en manque de patron, la Pioche conclut en poussant au fond une tête d’Alexis Sánchez miraculeusement repoussée par Héctor Bellerín (1-0). Pendant toute la première période, les baby Gunners parachutés au milieu de la mer rouge se montrent aussi volontaires que naïfs, enchaînant les courses, les passes ratées et les duels perdus, tandis que les offensifs mancuniens, maladroits et un rien suffisants, ne parviennent pas à mettre Ospina en danger, hormis sur un centre raté d’Ashley Young qui s’écrase violemment sur l’extérieur du poteau. De la première période relativement médiocre, on retiendra l’introduction et l’hommage rendu dans ce qui restera à jamais son antre par Sir Alex Ferguson à Arsène Wenger, son plus beau rival.

« La gloire de mon père »

« C’est l’enfant qui fait le parent » disait Françoise Dolto. Et elle avait bien raison. Face à l’incapacité des adolescents à faire péter le verrou posé par José Mourinho, leurs aînés grandissent au fil du match et prennent enfin leurs responsabilités. Une minute après la sortie de Romelu Lukaku, peu mis en valeur, mais décisif sur le but de Pogba, Granit Xhaka, ressuscité ces dernières semaines, récupère au milieu de terrain et envoie Mkhitaryan montrer à tout le monde que le vrai gagnant de son échange avec Alexis Sánchez cet hiver n’est pas forcément celui que l’on croit (1-1). La tactique de José Mourinho pour la fin de match prend forme quand Marouane Fellaini entre pour prendre place à la pointe de l’attaque. La dernière demi-heure voit les ballons survoler la surface londonienne comme des avions au-dessus d’un terminal d’aéroport. Pour ses débuts avec la bande à Arsène, Konstantinos Mavropanos s’invente agent de piste et gère tranquillement toutes les arrivées dans ses 16 mètres. Et comme la chance des débutants n’est pas qu’une théorie bidon, le poteau vient à la rescousse du défenseur grec quand il laisse trop d’espace à Marouane Fellaini dans la surface. Mais la règle ne vaut qu’une seule fois. Deux minutes plus tard, le milieu belge punit les enfants trop dissipés d’une superbe tête dans le Fergie Time. Un Sir Alex Ferguson peut-être un peu triste pour son rival, mais probablement heureux de voir que certaines habitudes ne se perdent pas.


Manchester United (4-3-3) : De Gea – Valencia, Lindelöf, Smalling, Young – Herrera (64e, Martial), Matić, Pogba – Lingard (64e, Fellaini), Lukaku (50e, Rashford), Sánchez. Entraîneur : José Mourinho.

Arsenal (4-2-3-1) : Ospina – Bellerín, Mavropanos, Chambers, Kolašinac (64e, Monreal) – Maitlands-Niles, Xhaka – Mkhitaryan (76e, Willock), Nelson (64e, Welbeck), Iwobi – Aubameyang. Entraîneur : Arsène Wenger.

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Par Noé Boever

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