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Manchester United fait sa mue

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Manchester United fait sa mue

Après trois titres marqués du sceau de Cristiano Ronaldo, Manchester prépare la défense de son titre sans sa star et sans renfort notoire. En clair, la tâche s'annonce rudement compliquée...

Le 27 mai dernier à Rome, Sir Alex Ferguson a pris un gros coup derrière la carafe. Depuis , il n’a pas retrouvé tous ses esprits. Pourtant, quelques heures encore avant ladite date, le légendaire Ecossais promenait sa confiance et surtout son pouvoir absolu, quelques jours après avoir enlevé un nouveau titre de champion d’Angleterre. Et puis, dans un Stadio Olympico plein comme un œuf, le FC Barcelone est venu balayer tout ça, tel un fétu de paille, en surclassant son Manchester United (2-0). Envolés les rêves de back-to-back en Ligue des champions. Envolée surtout cette certitude d’être le meilleur. Et depuis, on peine quelque peu à reconnaître le manager de MU. Lui, le visionnaire, semble aujourd’hui dépassé par les événements. Lui, l’indomptable boss de l’équipe, semble aujourd’hui résigné face aux impératifs économiques du club. Et plus personne n’est bien certain que les triples champions d’Angleterre soient réellement outillés pour s’offrir une passe de quatre. Celle qui permettrait aux Red Devils, toujours au coude à coude avec Liverpool au nombre de championnats (18), de compter enfin plus de titres que quiconque dans le royaume.

Ronaldo : 94 M€ en plus, autant de buts en moins

Evidemment, la raison d’un tel pessimisme concernant les Mancuniens porte un nom : Cristiano Ronaldo. Le départ du Portugais au Real Madrid va priver, c’est sûr, le meilleur club anglais (d’Europe ?) des deux dernières décennies d’une terrible force de frappe. Ronaldo, c’est tout simplement 66 buts sur les trois derniers exercices de Premier League. Qui dit mieux ? Et on ne compte pas la quinzaine de pions inscrite en Ligue des champions sur la même période et les quelques autres plantés en FA Cup et en Carling Cup. Un monstre d’efficacité, quoi.

Mais le dernier Ballon d’Or France Football a choisi d’aller ambiancer la Castille, ne laissant à Ferguson que les yeux pour pleurer. Les 94 millions d’euros de la transaction ? On doute que Fergie en voit vraiment la couleur. Le club est archi endetté (on parle de 800 M€) et il se murmure que le gros chèque signé par Florentino Perez devrait avant tout servir à renflouer les caisses, bien plus qu’à assurer du cash pour faire venir des joueurs. Pourtant, au regard du vide laissé par feu CR7, quelques renforts ne seraient pas superflus, d’autant que Carlito Tevez a décidé de traverser la ville pour aller enfiler la tunique des voisins de Manchester City.

L’heure de Rooney

Désabusé, Ferguson a donc décidé de laisser filer ses deux perles et, pour combler le vide, s’est contenté de faire les soldes. Ici, Michael Owen vendu sur catalogue. Là, Gabriel Obertan chiné lors d’une foire interceltique du côté de Lorient. Ou encore Mame Biram Diouf hérité d’une pochette surprise. Reste Antonio Valencia. A voir. L’Equatorien venu de Wigan a un joli brin de talent. Joueur puissant, doté d’une dribble très directe, Valencia est sans doute plus perforant que Ronaldo et ses feintes superfétatoires. Mais bien entendu, il ne s’agira pas d’aller lui demander le dixième de l’efficacité diabolique de son illustre prédécesseur lusitanien. Encore un peu lucide, Fergie a donc sommé ses anciens de se mettre en branle. A commencer par Wayne Rooney.

On a eu bien souvent l’occasion de dire combien l’Anglais s’était sacrifié pour les stats de Ronaldo. Cette fois, Ferguson est bien décidé à enfin mettre « Wazza » en pleine lumière, dans l’axe aux côtés de Berbatov : « Il jouera davantage en pointe cette année. Et je pense qu’il peut franchir la barre des 25 buts » . Mais Rooney ne va pas être le seul à devoir se bouger le cul : « Il y a quelques années, nous pouvions toujours garantir des buts de Paul Scholes, Ryan Giggs et David Beckham, qui en marquaient à peu près dix par saison. Ces buts des milieux de terrain se sont taris ces dernières années, donc nous devons nous pencher là-dessus » . Avis donc à Carrick, Fletcher, Anderson, Nani and co : cette saison, il va falloir se sortir les doigts et régler la mire.

Voilà donc Manchester au pied d’un drôle de paradoxe. Après plusieurs saisons à moduler son animation en fonction de Ronaldo, les Red Devils vont renouer avec le 4-4-2, longtemps la marque de fabrique locale. Renouer avec le passé pour mieux se projeter dans l’avenir, sacré pari !

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