- Premier League
- J28
- Everton-MU (1-1)
Manchester United évite la défaite, malgré la boulette de David de Gea
Plombé par une énorme boulette de David de Gea juste après le coup d'envoi du match, Manchester United a accroché un résultat nul à Everton. Mais les Red Devils, qui pouvaient revenir à un petit point de Chelsea, ne méritaient pas mieux.
Everton 1-1 Manchester United
Buts : Calvert-Lewin (3e) pour Tottenham // Fernandes (31e) pour Manchester United
Un gardien de haut niveau ne devrait pas faire ça. Pas quand on protège les cages de Manchester United. Pas quand on est considéré comme l’un des meilleurs portiers de son pays et de son championnat. Pas si tôt, pas comme ça. Retour sur le lieu du crime : le chrono indique donc la troisième minute à Goodison Park lorsque David de Gea, qui a autant de temps que d’espace devant lui pour dégager la sphère à la suite d’une passe en retrait d’Harry Maguire, commet sa boulette.
Ça démarre fort, 1-0 pour Everton sur une boulette de De Gea. pic.twitter.com/cK7dKzAtmY
— PLFrance_ (@PLFrance_) March 1, 2020
Au lieu d’assurer, l’Espagnol attend que Calvert-Lewin soit tout proche de lui pour taper dans le ballon. Résultat : l’attaquant saute, contre et marque. Conséquence : Everton mène, alors que la rencontre n’a pas encore commencé. Ok, les Red Devils ne repartiront pas avec une défaite dans les valises. Mais pas avec une victoire non plus, ce qui ne les arrange pas du tout dans leur course à la Ligue des champions (cinquièmes, trois unités de retard sur Chelsea).
United séduisant, c’est possible
Une bonne première période de Manchester, quelle surprise ! S’ils ont pris l’habitude de se montrer régulièrement poussifs dans le jeu et concèdent l’ouverture du score de Calvert-Lewin dès la troisième minute de jeu sur l’erreur de De Gea, les Red Devils paraissent en forme en ce dimanche après-midi. Après avoir évité le break du même Calvert-Lewin, la machine MU se met en effet en marche : Matić tente deux fois sa chance pour une barre et un arrêt de Pickford, la tête de Greenwood passe du mauvais côté de la transversale et… Fernandes égalise à la demi-heure, le tir des trente mètres de la recrue hivernale faisant mouche. Déjà indispensable à son équipe, le Portugais.
Entre-temps, Everton a la malchance de perdre Coleman sur blessure. Sidibé le remplace, plutôt bien d’ailleurs, et les Toffees ne se réveillent qu’en toute fin de première mi-temps avec quelques accrochages et cartons. Comme s’ils avaient décidé de ne jouer qu’aux extrémités des périodes. Restant sur seulement deux défaites en dix journées (contre cinq succès) et ayant gobé 18 unités sur trente possibles depuis l’arrivée d’Ancelotti, les Blues savent qu’ils peuvent faire mieux.
Manchester Rhumatisme
À la reprise, Everton se met donc à accélérer dans une partie rythmée. Manque de bol, l’essai de Sigurðsson tape le poteau de De Gea, et Banes foire complètement son corner. Avertissements sans frais pour Manchester, désormais dominé par des Toffees bien plus entreprenants. Il faut dire que les locaux, onzièmes de Premier League, ont tout intérêt à s’imposer s’ils veulent continuer à croire à l’Europe.
En tout cas, Ancelotti y croit. Empli d’espoirs, le coach italien procède à des changements offensifs pour faire craquer ces Red Devils beaucoup moins convaincants qu’avant la pause. MU a-t-il peur d’une nouvelle cagade de De Gea, ou a-t-il tout simplement évolué à un niveau qui n’est pas le sien en première mi-temps ? Toujours est-il que les visiteurs sauvent leur peau d’un rien : après un sauvetage de Pickford devant Fernandes puis Ighalo, l’arbitre refuse la réalisation décisive aux Bleus dans le temps additionnel pour hors-jeu. Ouf, De Gea n’a pas fait perdre son club…
Everton (4-4-2) : Pickford – Coleman (Sidibé, 28e), Keane, Holgate, Baines – Walcott (Bernard, 63e), Gomes (Kean, 82e), Davies, Sigurðsson – Calvert-Lewin, Richarlison. Entraîneur : Ancelotti.
Manchester United (3-5-2) : De Gea – Wan-Bissaka, Lindelöf, Maguire, Shaw – Matić, McTominay, Fred, Fernandes – Greenwood (Ighalo, 72e), Martial. Entraîneur : Solskjær.
Par Florian Cadu