- Premier League
- J9
- Manchester City-Manchester United (6-3)
Manchester City dévore Manchester United
Auteurs d'une première mi-temps d'un niveau stratosphérique et portés par leur duo Haaland-Foden qui a encore fait des merveilles, les hommes de Guardiola ont démembré ceux de Ten Hag, pas au niveau ce dimanche après-midi (6-3) à l'Etihad Stadium.
Manchester City 6-3 Manchester United
Buts : Foden (8e, 40e, 73e), Haaland (34e, 37e, 64e) pour les Skyblues // Antony (56e), Martial (84e, 90e, SP) pour les Red Devils
Ce 188e derby de Manchester était un match rempli de curiosités. Premier derby pour Erling Haaland, premier pour Erik ten Hag, aussi. Une fois les amabilités passées, le trac rangé et le ballon revenu au centre des attentions, on a assisté à une leçon de football donnée par les Skyblues à des Red Devils totalement dépassés et pas au niveau d’un tel rendez-vous (6-3), ce dimanche à l’Etihad Stadium. Les deux grands bonhommes de la journée s’appellent Erling Haaland et Phil Foden, auteurs d’un triplé chacun et coupables d’avoir provoqué une débâcle rouge qui restera dans l’histoire de Manchester.
L’évidence Haaland
On pouvait s’y attendre, la bande à Guardiola met une forte pression d’entrée et il faut un miracle pour ne pas voir la défense des visiteurs couler une première fois sur une triple occasion : après une première tête de Haaland, Kevin De Bruyne envoie un missile que David de Gea boxe sur sa ligne et que Bernardo Silva n’arrive pas à bonifier derrière (3e). Mais City repart à l’assaut, pose son siège devant la surface adverse et pique une première fois : sur le côté gauche, Silva sert Phil Foden, laissé seul dans la surface, qui crucifie De Gea (1-0, 8e). United n’existe pas, Antony et Jadon Sancho sont absents des débats, Ten Hag est pensif sur la touche. En face, İlkay Gündoğan touche le montant sur coup franc (18e), et Foden rate étrangement le cadre (21e).
C’est finalement Haaland, celui qu’on n’avait pas encore trop vu, qui fait le break de la tête (2-0, 35e). Douzième but de la saison pour l’ogre norvégien, qui va même aller chercher le treizième dans la foulée : De Bruyne délivre un centre millimétré au deuxième poteau pour son attaquant, qui tue United (3-0, 37e). L’exécution en règle se poursuit, Haaland se mue en passeur pour Foden, encore oublié par l’arrière-garde des Red Devils, qui s’offre à son tour un doublé (4-0, 40e). C’en est déjà trop pour certains supporters de Manchester United, qui quittent le stade avant la pause, tout comme Raphaël Varane, sorti après s’être blessé à la cheville.
Jeu, set et match
Au retour des vestiaires, City se déconcentre et laisse le cuir à United. Antony va d’ailleurs en faire bon usage en décochant une sublime frappe qui trompe Ederson (4-1, 56e). L’honneur est sauf, mais cette réduction du score va énerver Haaland, qui reprend les choses en main en s’adjugeant un triplé, le troisième de suite à domicile, en reprenant un centre de Sergio Gómez (5-1, 64e). Phil Foden était jaloux de son pote et a alors décidé de planter le troisième pion de son après-midi à son tour, sur un service de… Haaland (6-1, 73e).
Le set de tennis est terminé, l’humiliation est totale, à l’image du public de l’Etihad qui chambre dès qu’il le peut les joueurs de Ten Hag. Entré à l’heure de jeu à la place d’un Rashford fantomatique, Anthony Martial va malgré tout réussir à inscrire deux buts qui n’y changeront rien : sur une jolie frappe d’abord (6-2, 84e), puis sur penalty en fin de rencontre (6-3, 90e). S’il y avait l’ombre d’un doute avant la partie, il n’y en a désormais plus du tout : Manchester est toujours bleu.
City (4-3-3) : Ederson – Walker (Gómez, 41e), Akanji, Aké, Cancelo – De Bruyne (Álvarez, 75e), Gündoğan (Laporte, 75e), Silva – Foden (Mahrez, 75e), Haaland, Grealish (Palmer, 75e). Entraîneur : Pep Guardiola.
United (4-2-3-1) : De Gea – Dalot, Varane (Lindelöf, 40e), Martínez, Malacia (Shaw, 46e) – McTominay (Casemiro, 59e), Eriksen – Antony, Fernandes, Sancho (Fred, 70e) – Rashford (Martial, 59e). Entraîneur : Erik ten Hag.
Résultats et classement de Premier LeaguePar Alexandre Lejeune