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Manchester City, à l’heure du Big Five

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Manchester City, à l’heure du Big Five

Citizen can ? A coups de dizaines de millions, Manchester City a bien l'intention de transformer son casting doré en vraie grande équipe. Comme un défi lancé à Arsenal, Chelsea, Liverpool et surtout Manchester United. Et si c'était l'année du Big Five ?

Robinho parle comme il dribble : freestyle. Il y a quelques jours, l’inénarrable Brésilien s’est même carrément lâché en évoquant le supposé nouveau statut de son club : « Désormais, Manchester City pense comme un grand club et si je suis honnête, il n’y a pas de différence entre City et le Real Madrid ou la sélection brésilienne. Nous avons recruté de très grands joueurs cet été. Mais le plus important pour moi est le changement de mentalité qui s’est opéré au club. Nous n’avons plus la mentalité d’une petite équipe. Nous avons prouvé que nous pouvions attirer de grands joueurs en provenance de clubs comme Arsenal et Manchester United, et peu de clubs peuvent faire cela dans le monde. Cette équipe a un vrai équilibre et je suis convaincu que nous pouvons, dès maintenant, rivaliser avec les autres » . Sous-entendu : ceux du Big Four. Alors quoi ? Simple forfanterie ou véritable pari à City ?

Éviter les erreurs de la saison passée

Ce qui est sûr, c’est que « l’autre » club de Manchester n’a pas fait dans la demi-mesure. Pas moins de 118 millions d’euros claqués cet été pour recruter cinq pointures : Carlos Tevez, Roque Santa Cruz, Gareth Barry, Kolo Touré et Emmanuel Adebayor. Du lourd, du très lourd en vérité. Car outre la valeur intrinsèque des gaillards en question, Manchester City a eu la bonne idée de recruter des mecs aguerris aux joutes de Premier League, histoire de ne pas rééditer l’erreur de la saison dernière quand les nouveaux riches du royaume avaient joué à Football Manager en faisant venir les Auriverde Robinho et Jô, ainsi que l’Argentin Pablo Zabaleta, tous trois novices en Angleterre. Malgré leur talent, nos trois lascars n’avaient rien capté au scénario, passant leur temps à se faire rentrer joyeusement dans le buffet par les rudes bodyguards adverses. Bilan des opérations : un fiasco en forme d’anonyme dixième place du championnat.

Banco dans chaque ligne

Cette fois, pas de doute, les émissaires du club dirigé par le Cheikh Mansour Bin Zayed Al Nahyan ont été plus sages, même si une partie de cette sagesse a été dictée par le refus de Kaka se venir piger chez eux malgré une offre pharaonique. L’ancien d’Arsenal, Kolo Touré, figure le défenseur de PL par excellence, bon dans les duels et capable, à l’occasion, d’apporter son écot devant. Au milieu, en Gareth Barry, si convoité par Liverpool depuis deux ans, les Citizens disposent peut-être de la meilleure qualité de passe du royaume (avec celle de Michael Carrick). Enfin devant, la paire Tevez-Adebayor, soit un pitbull et une grande perche, est la promesse d’autant de qualité que de complémentarité. Et ce vieux routier de Roque Santa Cruz, à qui on ne l’a fait pas, est mieux qu’un remplaçant par défaut. Alors, sans s’enflammer autant que Robinho et voir en City un nouveau Real, il faut bien admettre que l’ensemble a une vraie belle gueule. Reste maintenant à gérer le turn-over (six attaquants pour deux places), et les ego (on se souvient des relations orageuses entre l’impayable Robinho et Mark Hughes). Reste surtout à être crédible dans la place.

Ferguson allume le feu

Car Mark Hughes, désormais dans la confrérie des entraîneurs d’internationaux, a beau batailler avec Diego Maradona en personne pour ne pas laisser filer Tevez en sélection, cela ne suffit pas encore à faire des pensionnaires du City of Manchester Stadium des cadors admis dans la cour des caïds, capables d’aller déboulonner l’inamovible MU. Ainsi, Sir Alex Ferguson, toujours prompt à bizuter les prétendants, a déjà assuré les relations de bon voisinage en chambrant tranquillou : « City est un petit club avec une petite mentalité. Ils n’ont que Manchester United à la bouche, ils n’arrivent pas à s’en défaire » . Avant d’en rajouter une petite louche pour la route en raillant le recrutement des Citoyens : « D’après ce que je sais, alors qu’ils s’étaient mis d’accord avec City, Adebayor et son agent nous ont appelés et ont fait pareil avec Chelsea. Il voulait absolument aller soit chez les Blues, soit chez nous » . En clair, chez les vrais gros bras.

Walid Acherchour, dans la cour d’écran

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