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Manchester assure

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Manchester assure

A l'image de sa première moitié de saison, MU a assuré l'essentiel dans une partie dominée mais pas franchement maîtrisée. Valence ne sera pas un cadeau pour le gros qui le tirera en huitièmes.

Sa surprenante mise en échec à Old Trafford lors la première journée face aux Glasgow Rangers (0-0), MU la traîne toujours comme un boulet arrivé à l’autre extrême du calendrier. Un parcours pourtant réalisé sans avoir encaissé le moindre but, ce qui pourrait être une première dans l’histoire de la Ligue des Champions si les Mancuniens prolongeaient cette invincibilité face aux Chés. Pour protéger sa première place et éviter le Barça ou le Real en huitièmes, MU pouvait d’ailleurs se contenter d’offrir une nouvelle ligne record au CV de Ferguson. Le premier quart d’heure voyait Valence s’emparer du milieu de terrain, avec un Alejandro Dominguez qui troublait l’arrière-garde mancunienne en naviguant sur toute la largeur du terrain.

Pour ce baisser de rideau capital, un surprenant onze bis était pressenti côté anglais, peu ou prou celui qui avait mordu la poussière à West Ham en Carling Cup (4-0). S’agissait-il de bluff ou les circonstances du match reporté à Blackpool ont-elles conduit Sir Alex à rebattre les cartes ? MU se présente, en tout cas, avec un onze presque type, avec comme seule surprise de taille, la première titularisation du jeune gardien anglais Ben Amos, ce qui en dit long sur la défiance de Ferguson envers Kuszczak, désormais doublure de la doublure. Autre employé en disgrâce, le Brésilien Anderson accompagne Carrick à la récupération. Devant, le duo Berbatov-Rooney a retrouvé toute sa légitimité avec le remise à niveau aussi progressive que certaine de l’ex d’Everton, et le récent quintuplé de l’élégant bulgare.

Après ce premier quart d’heure poussif des Red Devils, les locaux reprennent les choses en main, mais la réussite les fuit. Lancé idéalement par Anderson vers un duel avec Guaita, Berbatov la joue flamboyant en cherchant à effacer le portier, mais celui-ci vient lui cueillir le ballon dans les pieds (22e). Valence commence à prendre l’eau sur les côtés, à l’image de ce débordement explosif de Rooney assorti d’un service haut de gamme pour Park dont la reprise acrobatique bute sur un Guaita au taquet (32e). Moins de cinq minutes plus tard, Rooney profite cette fois de l’appel de Fabio pour s’ouvrir l’espace et placer une frappe enroulée du coin gauche de la surface qui frappe la barre, avec un Nani à la retombée de la balle mais imprécis dans sa reprise (36e). Manchester monte en régime mais sans concrétiser sa supériorité. D’autant plus ennuyeux que Valence n’a pas manqué de convertir sa première occasion franche.
A la 32e minute, Carrick, trop pressé de ne pas laisser respirer Valence, manque de prudence devant El Chori Dominguez et perd un ballon aux quarante mètres que le sang-froid de l’Argentin transforme en bombe à retardement : l’ex de River fixe parfaitement la défense et sert idéalement Pablo Hernandez dans la surface pour l’ouverture du score. Sous un froid à composer de la pop islandaise, les Red Devils ne se pétrifient cependant pas devant ce fâcheux contre-temps.

Dès l’entame de la seconde période, le duo Berbatov-Rooney menace. Le Bulgare se voit légitimement refuser un but pour hors-jeu (56e). Puis, une frappe en pivot de l’Anglais improvisée dans la surface frôle le poteau (60e). Enfin, les malfaiteurs associés combinent cinq minutes plus tard : centre en rupture d’une incroyable précision de Rooney pour la tête de Berbatov (65e).

Entre-temps, leurs coéquipier se sont chargés d’éloigner le spectre d’un huitième au Camp Nou ou à Santiago Bernabeu. Dans une sorte de calque de l’occasion de la 36e (voir plus haut), Rooney ouvre cette fois l’espace à Park par son appel dans le couloir gauche, la frappe du Coréen claque sur le gants de Guaita, et Anderson se trouve à l’affut pour égaliser (1-1, 62e). Même quand cela passe dans l’axe, c’est bien l’animation des ailes qui fait la différence chez United. Avec cette égalisation, les Red Devils soufflent. Tellement que s’en suit un relâchement pas loin de leur être fatal. Avec Smalling, entré à la place de Ferdinand (51e), l’arrière-garde mancunienne tangue, mais Pablo Hernandez puis Aduriz manquent d’envoyer le champion d’Europe 2008 vers un tirage au sort angoissant le 17 décembre.

Premier de son groupe de Ligue des champions, deuxième de Premier League avec un match en retard, Manchester United semble pourtant encore loin de sa quintessence. Ce qui ferait presque peur. Pour en savoir plus sur le réel potentiel des Diables Rouges, attendre sans doute le verdict de ses prochaines échéances face à Arsenal et Chelsea.

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