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Manchester-Arsenal, ça sent l’homme

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Manchester-Arsenal, ça sent l’homme

Samedi (18h15), Manchester United, qui a déjà brûlé un joker, reçoit un Arsenal en totale réussite. L'affaire promet d'autant plus que les Red Devils et Gunners ont quelques comptes à régler...

Il y a toujours un lendemain en football. C’est toute sa beauté mais cela peut être un problème à l’occasion. Quand on ouvre un peu trop fort sa grande gueule dans l’ivresse d’un soir de victoire par exemple. Ainsi, quelques minutes à peine après la qualification de Manchester United pour la finale de Ligue des champions aux dépens d’Arsenal (1-0, 3-1), Patrice Evra s’était fait entendre : « On n’arrête pas d’entendre qu’Arsenal c’est le beau football. Mais en football, ce n’est pas le tout de bien jouer au ballon. Il faut gagner des titres. A Manchester, on joue bien au ballon et on gagne des titres. Même techniquement, si on regarde leurs onze joueurs et nos onze joueurs, on était meilleur partout. Je pense qu’il y a beaucoup de Français qui sont déçus ce soir. J’ai entendu beaucoup d’échos comme quoi Arsenal allait nous battre, qu’à chaque fois, ils nous ont mis plus de deux buts…Mais la Ligue des champions, c’est un autre niveau. Ce soir, c’était onze hommes contre onze enfants » . Et avec ça, faut vous l’envelopper ? Alors bien sûr, Evra ne s‘est pas fait que des potes dans le nord de Londres mais surtout il s’est mis une sacrée pression. Car partant, MU et ses « hommes » n’ont plus vraiment le droit de perdre face aux « enfants » d’Arsenal qui viennent leur rendre une petite visite samedi en fin d’après-midi à Old Trafford.

Rooney, le cauchemar des Gunners

Il faut pourtant rafraîchir la mémoire au Pat’. En mai dernier, le grand artisan du démembrage en règle des jeunes Gunners se nommait Cristiano Ronaldo (deux buts au retour). Or, le Portugais est parti faire le beau au Real Madrid (qui s’est peut-être fait avoir sur ce coup mais on s’éloigne du sujet là). C’est donc d’autres ressources que va devoir trouver MU pour maintenir sa supériorité supposée. En fait, c’est toute la problématique générale des Mancuniens cette saison, bien au-delà de ce choc. Bonne nouvelle pour eux, Wayne Rooney, placé au premier rang des joueurs devant compenser le départ de Ronaldo, est dans une de ses phases mitraillette dont il est coutumier (3 buts en 3 journées). Le hic, c’est que souvent leur succèdent de sévères périodes de disette. Bon, à la place des Canonniers, on ne parierait pas sur un tarissement de la source dès samedi. Car « Wazza » adore Arsenal. Enfin, il adore lui faire mal. C’est contre les Gunners qu’il s’était révélé en 2002, à l’âge de 16 ans, en marquant pour Everton le but la victoire (2-1), faisant de lui le plus jeune buteur de l’histoire du championnat (depuis détrôné par James Milner). C’est encore lui en 2004 qui avait stoppé à 49 la série d’invincibilité en Premier League des « Untouchables » d’Arsenal, grâce à un penalty provoqué (contestable) et un but (2-0). Oui, Rooney (6 pions en carrière face aux Gunners), l’arme anti-Arsenal.

Gallas-Vermaelen, le bon ticket

Mais si, comme on le voit, sir Alex Ferguson a quelques garanties devant, c’est plutôt sa base arrière qui lui cause des soucis. Edwin Van Der Sar (main) est out depuis début août et Rio Ferdinand (cuisse) l’a rejoint aux soirées infirmières. Soit deux piliers de l’arrière-garde du triple champion sortant. Heureusement, le jeune Johnny Evans (21 ans) est mieux qu’un remplaçant aux côtés de Vidic alors que dans les bois, Ben Foster, ultra-suspect lors du Community Shield, a décidé (momentanément ?) de ne plus caricaturer David James. Arsène Wenger, lui, est loin de ce genre de souci. Sa défense, et ce n’est pas une blague, marche du tonnerre de dieu, avec un William Gallas façon 2006, affûté, serein et buteur à l’occasion (3 buts, toutes compétitions confondues cette saison, l’air de rien). D’autant que pour l’épauler, Arsène Wenger est allé dégoter à l’Ajax le Belge gaucher Thomas Vermaelen qui respire une certaine classe. Oui, en ce début de saison, Arsenal, débarrassé des pourrisseurs d’ambiance Adebayor et Kolo Touré, carbure au super (4 matches, 4 victoires, toutes compétitions confondues)… et foutrait même un peu les jetons à Ferguson lui-même : « Leur victoire chez Everton (6-1) est incroyable. Je n’ai pas souvenir d’un truc pareil à Goodison Park. Je ne comprenais pas que l’on puisse enterrer Arsenal. C’est vraiment un truc de médias. Une équipe aussi jeune et douée qui acquiert de la maturité mérite le respect » . Faudra quand même en rediscuter avec Evra, hein…

Les notes de Koh-Lanta : la tribu maudite

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