- Ligue des champions
- 3e journée
- Groupe C
- Málaga/Milan AC (1-0)
Málaga réussit la passe de trois
Málaga garde les commandes de son groupe C en Ligue des champions, grâce à une nouvelle victoire, la troisième de rang dans la compétition, sur le Milan AC (1-0). Les Andalous n’ont pas fait dans le spectaculaire cette fois-ci, face à de concentrés mais limités Rossoneri.
Málaga-Milan : 1-0 (0-0)
But : Joaquín (64e) pour Málaga
Grosse opposition du groupe C de Ligue des champions, ce Málaga-Milan AC n’a pas été flamboyant, loin de là. Un match haché dans un premier temps, puis une interminable domination stérile des Andalous, qui aurait pu se concrétiser sur un pénalty généreux. Si Joaquín le rate, ce ne sera que pour se racheter en seconde période et planter le but libérateur sur l’une des rares occasions de son équipe. Malgré les difficultés rencontrées ce soir, Málaga fait carton plein pour sa première Ligue des champions, avec neuf points en trois matchs, et une première place logique dans son groupe. Pour le Milan, courageux en défense, mais très limité en attaque, la crise ne fait que continuer.
Le Milan remercie la barre
La tendance qui voudrait que Málaga domine largement un Milan déprimé est palpable sur les premières minutes du match. Mais si le pressing andalou est efficace, et que l’arrière-garde milanaise semble vouloir jouer avec le feu dans ses relances, ce sont surtout les approximations qui sautent aux yeux. Un début de match où les erreurs techniques viennent pourrir ce qui pourrait s’apparenter à du jeu. Le Milan défend comme un beau diable, mais on sent tout de même qu’une accélération des Espagnols pourrait suffire. Seulement, ça ne vient pas. Malgré sa domination, Málaga ne parvient pas à franchir le rideau rossonero. Dans ce contexte, c’est le Milan AC qui se procure les premières occasions : un coup franc dans les nuages de Pazzini, une pauvre frappe de Montolivo, une autre, plus dangereuse, d’El Shaarawy (30e). À partir de la demi-heure de jeu cela dit, le vent tourne. Isco se procure une double occasion en l’espace de deux minutes, forçant Amelia à se détendre sur sa deuxième frappe (35e, 37e). Puis vient le coup de pouce de l’arbitre, qui désigne très généreusement le point de pénalty, suite à un très léger contact de l’épaule entre Constant et Gamez dans la surface. Côté rossonero, on gueule. Normal, il n’y a vraiment pas grand-chose là-dessus. En tout cas, Joaquín s’empresse de mettre fin à la polémique. Il catapulte son péno sur la barre (45e). Le Milan peut souffler.
Joaquín se rachète
À la reprise, il pleut sur la Rosaleda. Météo de circonstance, sans doute. Dans le jeu, il faut pourtant avouer que Málaga pousse davantage. Les Andalous ont le monopole du ballon et tentent tant bien que mal de faire bouger le bloc milanais. Chose loin d’être simple. Saviola est le premier à franchir le rideau défensif, mais se fait rattraper par Bonera, qui lui retire le ballon au moment de sa frappe à bout portant (57e). L’arrière-garde se fissure, Iturra la brise : le milieu aux bouclettes réalise le une-deux avec Joaquín et lui remet une jolie balle piquée au-dessus de la défense. Seul face à Amelia, l’Espagnol ne tremble plus (1-0, 64e). Coup dur pour le Milan, qui doit désormais se mettre à attaquer, langage inconnu dans cette rencontre. Il y aura de l’entrain, mais de l’imprécision. Seul El Shaarawy testera les gants de Cabaliero, sur une frappe en déséquilibre (85e). On a longtemps cru que les Andalous n’y arriveraient pas, mais ils l’ont fait. Un éclair, une action auront suffi. Avec neuf points en trois matchs, Málaga vogue seul en tête de son groupe C, à cinq points du Milan, son dauphin. Les Rossoneri n’abandonnent pas l’espoir d’une qualification, c’est sûr, mais ils confirment une nouvelle fois leurs difficultés. Une défaite en LDC, la seule chose qui leur manquait, en ce début de saison.
Par Alexandre Pauwels