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Mais qui es-tu, Olimpia ?

Par Thomas Goubin
Mais qui es-tu, Olimpia ?

Ce mercredi soir, l'Atlético Mineiro de Ronaldinho va disputer la finale aller de la Copa Libertadores sur le terrain d'Olimpia. Méconnu en Europe, le club paraguayen est un grand d'Amérique du Sud. Découverte d'El Rey de Copas.

Olimpia s’avance en terrain connu. Alors que l’Atlético Mineiro est encore vierge à ce stade de la compétition, les Paraguayens s’y sont déjà échinés à six reprises, pour trois titres. Olimpia est entré dans l’histoire de la Copa Libertadores dès sa première édition, en 1960. Opposé, en finale, aux terreurs de l’époque, les Uruguayens de Peñarol, El Decano doit se contenter d’un rang de dauphin. Le premier succès continental adviendra en 1979, année prolifique pour le football guarani et pour Olimpia. En finale, les Paraguayens l’emportent sans ciller face à Boca, pourtant double tenant du titre. Olimpia fait la différence à l’aller (2-0) et parvient à conserver sa cage inviolée à la Bombonera (0-0). Quelques mois plus tard, le Paraguay remportera sa deuxième Copa América, avec pour base le rude onze d’Olimpia.

Olimpia – Boca 1979 :

1979 est une année à enluminer pour le club d’Asunción. Rien ne lui échappe. Olimpia remporte toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé. Un exploit qui le fait côtoyer un groupe d’élite : Santos (1962), Nacional (1971), Ajax (1972), Peñarol (1982) et Barcelone (2009). À son succès en Copa América succèdent sa victoire en Copa Interramericana et surtout sa première et unique Coupe intercontinentale. Nottingham Forest s’étant désisté, Olimpia fera face aux Suédois de Malmö. Lors de cette année faste, celui qui gagne alors le surnom de « Rey de Copas » pose les bases de ses conquêtes à venir. Fidèle représentant de la griffe guarani, Olimpia prospère sur une défense intraitable et sur un art maîtrisé du contre. Loin de pouvoir rivaliser avec Boca, River, Corinthians ou Fluminense, en matière de budget, El Decano compense sa carence en individualités de génie par un mental en acier trempé. Olimpia incarne une certaine idée de la Copa Libertadores.

C’est à la jonction des années 80 et 90 que le plus prestigieux représentant d’Asunción, trente-neuf fois champion du Paraguay, va véritablement s’imposer comme un cador continental, en disputant trois finales de rang. El Decano cède tout d’abord en 1989, au terme d’une interminable séance de tirs au but, face à l’Atlético Nacional de René Higuita et Pacho Maturana. L’année suivante, le succès n’échappera pas à Olimpia, qui remporte sa deuxième Copa Libertadores, aux dépens du Barcelona Guayaquil, avant de chuter à nouveau en 1991, face à Colo-Colo. Le dernier succès continental adviendra en 2002. El Rey de Copas est alors entraîné par Nery Pumpido, l’ex-gardien argentin qui s’était fait cueillir un ballon dans les mains par François Oman-Biyik, en match d’ouverture du Mundiale 1990.

Les fans d’Olimpia savent recevoir :

Vidéo

L’Olimpia millésime 2013 se situe dans la lignée de ses glorieux prédécesseurs. Ce fil conducteur est incarné par l’entraîneur uruguayo-paraguyen, Ever Hugo Almeyda, qui gardait les buts d’El Decano en 1979. À l’image de son coach bi-national, Olimpia combine savoir-faire guarani et charrua. Un alliage sévèrement burné face auquel Ronaldinho et consorts pourraient bien se casser les dents.
Deux Uruguayens ont particulièrement contribué à la grande campagne d’Olimpia : le gardien, Martin Silva, et le neuf et demi, Juan Manuel Salgueiro. Ex d’Estudiantes, ce grand créateur de jeu, qui peut également évoluer au poste de numéro 10, possède une remarquable vision de jeu et un pied droit détonnant. À 30 ans, sa carrière européenne s’est limitée à un bref passage par Murcie. Un CV à des années-lumière de celui de Ronaldinho, mais la Copa Libertadores préfère souvent le cambouis aux paillettes. Le riche palmarès d’Olimpia est là pour en témoigner.

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