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Mais qui es-tu, le Dinamo Minsk ?

Par Nicolas Jucha
Mais qui es-tu, le Dinamo Minsk ?

Face à l'adversaire a priori le plus accessible de son groupe, la bande à Jocelyn Gourvennec a l'occasion de prendre une option pour la qualification. Ou alors une grosse claque en cas de contre-performance.

Un peu d’histoire

Fondé en 1927, le Dinamo Minsk est un pur produit de l’époque soviétique. Émanation de la Dinamo Sports Society, le club phare de la capitale bélarusse est un cousin des Dynamo Kiev, Dinamo Bucarest, Dinamo Zagreb, Dinamo Tbilissi et bien-sûr du Dinamo Moscou de Mathieu Valbuena. Sous le régime soviétique de l’URSS, le Dinamo Minsk est le seul et glorieux fer de lance du peuple biélorusse avec 39 saisons dans l’élite et, cerise dans le verre de vodka, un titre de champion en 1982, pour trois autres podiums en 1954, 1963 et 1983. Sur le plan européen, le club biélorusse a connu son heure de gloire dans les années 80 avec trois quarts de finale, bien loin des exploits des autres Dinamo, comme celui de Kiev et ses deux Coupes des coupes en 1975 et 1986, ou encore celui de Tbilissi qui avait braqué la Coupe UEFA en 1981. Depuis l’indépendance biélorusse, le Dinamo Minsk a connu deux époques : une hégémonie presque sans partage dans les années 90 (six titres de champion, deux coupes nationales), puis un rôle de Poulidor avec l’arrivée du BATE Borisov à la fin des années 90, un club de la périphérie qui met la misère au club de la capitale, l’équipe d’une cité de 180 000 habitants qui dompte celle d’une ville de deux millions d’âmes. Depuis ce rôle de dauphin, la seule parenthèse pour Minsk reste le titre en championnat de 2004. De là à dire que les Guingampais vont affronter une équipe complexée…

Comment sont-ils arrivés là ?

Actuellement deuxième du championnat après 27 journées, à trois points du BATE Borisov, leader, le Dinamo Minsk doit sa présence en Ligue Europa à sa troisième place de la saison 2013. Derrière le BATE bien sûr, mais aussi le Shakhtyor Soligorsk, qui avait terminé en tête de la saison régulière. Si ces derniers ont chuté lors du dernier tour de qualification pour la phase de groupes face au PSV Eindhoven, le Dinamo entraîné par Uladzimir Zhuravel a quant à lui successivement sorti les Finlandais de My Pa (3-0, 0-0), les Roumains de Cluj (1-0, 2-0), puis les Portugais du Nacional de Madère (2-0, 3-2). Un parcours relativement propre et une première présence dans une phase de groupes européenne pour ce club abonné aux tours préliminaires.

Comment s’en sortent-ils dans cette C3 ?

Une dérouillée 6-1 sur la pelouse du PAOK Salonique, une défaite à Borisov contre la Fiorentina 3 à 0… Clairement, le Dinamo Minsk apparaît comme le maillon faible du groupe K, et donc l’équipe contre laquelle il ne faudra pas perdre de point. Si les hommes de Jocelyn Gourvennec réitèrent leur performance de la journée précédente contre Salonique, nul doute qu’ils peuvent décrocher les trois points à Borisov. L’enjeu sera plutôt de ne pas gaspiller face à une formation qui ne devrait rien jouer de mieux qu’un rôle d’arbitre dans la compétition. Surtout que le Dinamo a eu un mois de septembre compliqué (deux défaites, deux nuls), même s’il reste sur trois succès de rang depuis la défaite contre la Fio le 2 octobre.

Le mec à suivre

Capitaine et leader technique à 28 ans, Ihar Stasevich est le Sergueï Krivets du Dinamo Minsk. Comme le Messin, il joue milieu offensif, a connu les premières épopées du BATE Borisov avant de se perdre à l’étranger, en l’occurrence à Novgorod en Russie. Pilier à Minsk depuis 2011 et son arrivée en provenance du FK Gomel, l’international biélorusse (13 sélections, 1 but) est le joueur de champ le plus utilisé par Zhuravel, mais aussi le plus décisif, ayant été impliqué sur 19 buts de son équipe depuis le début de la saison (8 buts, 11 passes décisives). Mais que les Guingampais ne s’y trompent pas, si Stasevich sera le danger numéro un jeudi, d’autres membres de l’effectif de Minsk seront à surveiller comme Chigozie Udoji ou Nenad Adamović, régulièrement décisifs en championnat.

L’anecdote

Quoi de plus logique que de se rendre à Minsk pour y défier le Dinamo ? Sauf que les Guingampais ne joueront pas dans la capitale biélorusse, mais à Borisov, dans la Borisov Arena et son cadre champêtre. Le nouvel écrin ultra-moderne et design de 13 000 places a été inauguré cet été et accueille non seulement le club local, le BATE, mais également les matchs de l’équipe nationale et les affiches européennes du Dinamo Minsk. Il faut dire que ce dernier n’avait pas grand-chose de mieux à proposer entre son Dinamo-Uni de 4500 sièges, en travaux, et son Stade Tracteur de 17 000 places. Une enceinte avec un tel nom, construite dans les années 50 et rénovée 40 ans plus tard, c’est forcément moins glamour qu’une œuvre d’art toute neuve.

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Par Nicolas Jucha

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