La Fédération chilienne de football
Vainqueur des deux dernières Copa América en 2015 et 2016, finaliste de la dernière Coupe des confédérations, huitième de finaliste en Afrique du Sud et au Brésil, le Chili sera l’un des grands absents du Mondial russe cet été. Plutôt bien partis dans les éliminatoires de la très relevée zone Amsud, les partenaires d’Alexis Sánchez se sont manqués sur la fin en concédant quatre défaites lors des six derniers matchs, permettant ainsi à l’
Albiceleste d’arracher une qualification à laquelle plus grand monde ne croyait. Seul et unique buteur lors du match entre l’Argentine et le Chili en mars dernier (1-0), Messi a définitivement déchiré le ticket chilien pour Moscou en inscrivant un triplé retentissant lors de la dernière journée des éliminatoires contre l’Équateur (1-3). Si l’ancien sélectionneur du Chili, Juan Antonio Pizzi, verra tout de même la Russie
après avoir été nommé à la tête de l’Arabie saoudite, les dirigeants de la FFC (Federacion de Futbol de Chile) auraient très bien pu mener une expédition punitive nocturne contre la statue de la
Pulga.
Des fans atteints de pygmalionisme
Rien à voir ici avec Jean-François Copé et des prestations surfacturées à l’UMP. Le pygmalionisme ou agalmatophilie est un trouble érotique fantaisiste désignant l’attirance sexuelle pour les statues, les poupées ou autres objets similaires. Mis en lumière par la neurologue Laura Bossi dans son ouvrage
De l’agalmatophilie ou L’amour des statues (Echoppe, 2012), le phénomène est plus récurrent qu’il n’y paraît. À Paris, dans le cimetière du Père-Lachaise, la statue du journaliste Victor Noir, mort en 1870, est un lieu particulièrement apprécié des adeptes de cette pratique. Une légende inventée dans les années 1960 avance que se frotter contre l’attribut viril de la statue favoriserait les chances de fertilité. De nombreuses femmes, à l’instar de la mannequin et actrice Dita von Teese, s’y sont depuis essayées, en témoigne la lustration des parties intimes de la statue. De là à voir Omar da Fonseca venir «
faire l’amour sans préliminaires » et un peu trop brusquement à la statue de Buenos Aires, il n’y a qu’un pas.
Emanuel Santos
Sculpteur anonyme portugais, Emanuel Santos a vu son travail être moqué par la planète entière au printemps dernier. Et pour cause, l’artiste lusitanien est l’auteur du buste totalement raté de Cristiano Ronaldo à l’aéroport de Madère dévoilé en mars dernier. «
Il est impossible de plaire aux Grecs et aux Troyens. Même Jésus ne plaisait pas à tout le monde. C’est une question de goût, ce n’est pas aussi simple que cela en a l’air » , se justifiait-il à l’époque dans les colonnes de
Globo. Et alors qu’un nouveau buste à l’effigie du quadruple Ballon d’or, beaucoup plus ressemblant cette fois-ci, vient d’être dévoilé par le Real Madrid, Emanuel Santos, humilié par l’œuvre de l’artiste Navarro Arteago, pète les plombs et fracasse la statue de Messi pour détourner l’attention. Habile.
Paul Pogba
Le milieu international français ne s’est pas fait remarquer par ses excès de fair-play samedi dernier. Amené à commenter la lutte pour le titre qui oppose les deux Manchester en Premier League, Pogba s’est montré quelque peu maladroit au sujet des
Citizens au micro de la BBC : «
J’espère qu’un jour, ils vont perdre. Et j’espère, même si ce ne sont pas des choses à dire, qu’ils auront des joueurs très importants blessés comme nous avons pu en avoir. » Sauf que le Mancunien se trompe de poupée vaudou et jette un sort à l’ancien lieutenant de Pep Guardiola, Lionel Messi. Deux heures plus tard, le buste de l’Argentin s’effondre à Buenos Aires.
Miss BumBum, Suzy Cortez
Pas facile d’être Miss BumBum au quotidien. Suzy Cortez, élue miss BumBum 2015, compétition très sérieuse récompensant le plus beau fessier du Brésil, sait comment faire parler d’elle. Suivie par plus d’un million d’abonnés sur Instagram, la jeune femme aux formes généreuses multiplie les preuves d’affection envers le numéro 10 barcelonais en posant régulièrement en tenue légère simplement vêtue de son maillot. Sauf que les récurrentes photos de Suzy n’ont pas vraiment plu à l’Argentin et sa femme Antonella Roccuzzo, qui ont décidé de bloquer la jeune top-model sur les réseaux sociaux. «
J’étais choquée quand j’ai remarqué ça. Si je le pouvais, je lui dirais de ne pas s’inquiéter, je suis juste une fan. Quand j’ai vu que j’avais été bloquée, je me suis dit que ça ne pouvait être que de la jalousie » , avait-elle alors confié au
Sun. Depuis, Suzy Cortez a tout tenté pour convaincre Messi de la débloquer en utilisant notamment le hashtag #UnblockMeMessi largement repris par sa communauté. Mais après avoir constaté que ses efforts étaient vains, la belle Brésilienne a décidé de commettre l’irréparable en défonçant la statue avec son fessier. Sacrés coups de cul.
William Saliba, le coup de la panne