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Mais qui a volé les équipements du PSG ?
Selon un audit, plus de 2000 produits vestimentaires auraient disparu au sein du PSG. Si les dirigeants pointent du doigt les joueurs, d’autres personnes extérieures au club ont de bonnes têtes de coupables. Voici les suspects.
Les ultras
La vengeance est un plat qui se mange froid. Après tant d’années à avoir été bannis du Parc des Princes, les membres des différents collectifs ultras se regroupent et unissent leurs forces pour attaquer le cœur de leur club, qui ne leur ressemble de toute façon plus du tout. Leur chef de file ? Jazzy Bazz, évidemment. La préparation aura duré des mois. Les contacts sont pris avec les dirigeants pour discuter d’un éventuel retour des ultras au stade. Lors des multiples rendez-vous étalés sur plusieurs semaines, et qui ont toujours lieu à des heures où aucune porte n’est fermée, certains parviennent tant bien que mal à se dissimuler dans les entrailles des bâtiments. Se faisant passer pour des livreurs Deliveroo, ils embarquent à chacun de leur passage parkas, shorts et chaussettes. Depuis, les vêtements dérobés sont revendus à bas prix dans l’ensemble de la capitale et tous comportent ce message écrit discrètement au marqueur fin sur le revers de la manche : « Ni armes ni violence et sans haine. »
Djibril Cissé
Septembre 2016. Djib’ sort d’un restaurant situé aux puces de Saint-Ouen quand il se retrouve nez à nez avec quelques mauvais garçons mal intentionnés. Ces derniers le braquent et repartent avec deux bracelets, vraisemblablement sans valeur. Bizarrement, malgré le choc émotionnel, l’attaquant quasi retraité ne porte pas plainte. Bah oui, parce que le monsieur connaît parfaitement ses agresseurs. C’est même avec eux qu’il a réussi à tromper la vigilance des responsables de sécurité du Paris Saint-Germain pour se faire plaisir parmi les modèles dernier cri de la marque à la virgule.
Problème : Cissé kiffe beaucoup trop les fringues pour les partager avec des voyous qui ne connaissent rien à la mode, et reste beaucoup trop généreux pour ne pas en faire profiter ses plus proches amis. Voilà pourquoi Djibril préfère en rester là avec les voleurs de Seine-Saint-Denis. Et voilà pourquoi les photographes de Closer ont pu voir Karim Benzema et Mathieu Valbuena faire leur footing de vacances dans un ensemble Nike, alors que le sponsor de leurs clubs respectifs est d’origine allemande.
Louis Nicollin
Ce n’est un secret pour personne, Loulou est un passionné des maillots de football. Ce que l’on connaît moins, c’est son côté cleptomane. En vrai, le patron de Montpellier ne prend jamais autant son pied que quand il obtient son tissu de manière illégale. Pour cela, pas de problème, suffit de faire jouer ses connaissances. Ainsi, lorsque Siaka Tiéné signe en 2013, Nicollin incorpore une clause secrète dans le contrat : que le latéral garde des relations avec le vestiaire parisien et qu’il se débrouille pour se faire envoyer chaque saison plusieurs lots de maillots de chaque match. Sans oublier les maillots d’entraînement. Une clause qui court encore, malgré le départ de l’Ivoirien du club de la Mosson. Ainsi, depuis trois ans, l’entrepreneur français reçoit toutes les tuniques parisiennes dans la plus grande discrétion. Mais ceux-là, vous n’avez aucune chance de les voir parmi les cinq mille maillots de son musée. Sauf si vous ouvrez cette petite trappe secrète en dessous du Pelé 1970.
Guy Roux & Laurent Blanc
Il fut un temps où Guy imposait à ses joueurs l’échange de maillot à des fins mercantiles. Il fut aussi un temps où Laurent acceptait de diviser son salaire par trois pour jouer sous les ordres de l’emblématique entraîneur bourguignon. Toutes ses affaires de fric, Roux les a toujours assumées. Mais celle-ci dépasse l’entendement. Lorsque l’homme de soixante-dix-huit ans apprend que son ancien joueur devenu entraîneur est limogé sans ménagement du Paris Saint-Germain, son sang ne fait qu’un tour et l’idée germe en deux minutes. Guy Roux prend son combiné, appelle Lolo et lui expose le plan : en rangeant ses affaires, le champion du monde 98 doit choper le maximum de produits pour en tirer un paquet de fric par la suite.
Blanc, qui quitte le club avec 22 millions d’indemnités, mais également avec un honneur bafoué, accepte. Juste pour pouvoir dire qui la leur a mis à l’envers avant de partir. Sauf que depuis cette mission business réalisée avec succès, les deux protagonistes ne se parlent plus. D’une part, pour ne pas se faire attraper. Et d’autre part, parce que le natif de Colmar a appris que des dizaines de tenues de gardien de but ont été oubliées par le Président. Et le manque à gagner, il ne pardonne pas.
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Par Florian Cadu