- Ligue 1
- J29
- PSG/Bordeaux (1-1)
- Notes
Mais où était donc Javier Pastore ?
De retour dans son Ile-de-France natale, Nicolas Maurice-Belay s’est promené sur la pelouse du Parc des Princes. Egalement en balade, Javier Pastore s’est gouré dans la saison de la cueillette des champignons. Et oui, c’est l’automne, pas le printemps.
Paris Saint-Germain
Sirigu (7) : En fait, les 42 millions dépensés pour Pastore, c’était pour convaincre Salvatore de venir. Costaud, comme d’hab, le Sarde a fait le taf. Et puis bon, il n’a pas pris de but sur coup de pied arrêté cette fois.
Jallet (6) : Christophe était le premier à râler à propos de la taxe Hollande. Pas assez glamour pour être conservé la saison prochaine, il votera PS en mai, histoire de plomber ses anciens coéquipiers. Dommage, parce qu’il est bon, le chauve.
Alex (4,5) : Pour mettre des mines avec des ballons de plage sur coup-franc, il y a du monde. Par contre, pour cadrer une tête à un mètre des buts et pour courir après Maurice-Belay, le Tank est en panne. Dommage.
Sakho (6) : Avoir l’air beau en ne traînant qu’avec des moches, c’est facile. Avoir l’air riche en ne trainant qu’avec des pauvres, c’est facile. Vous l’aurez compris, Mamadou est bon. Mais il était mal entouré ce dimanche soir. Et puis cette glissade…
Tiéné (4,5) : Il a marqué à Dijon. Et c’est très bien comme ça.
Thiago Motta (4) : Christophe Dugarry a bien essayé de le sublimer en l’appellant « Diego Motta » , mais le Brésilien a cru qu’il jouait encore à l’Inter ce soir. Et puis bon, son association avec Sissoko, c’est comme un featuring entre Alibi Montana et Laurent Voulzy : improbable.
Sissoko (4,5) : Sûr et certain que Lionel Jaffredo s’est pissé dessus au moment de lui mettre un carton jaune. Maintenant, on attend de le retrouver à l’affiche dans le prochain remake de « RoboCop ». Flippant.
Menez (4,5) : Jérémy n’aime pas trop les protège-tibias. Ses tibias n’aiment pas trop les coups. Les coups n’aiment pas Jérémy Ménez. La boucle est bouclée.
Pastore (42 000 000) : Un peu plus, et il découpait les buts de Salvatore pour tisser un filet à papillons. Cela dit, vu qu’il a autant couru que le pigeon blessé qui squattait la pelouse du Parc, il n’aurait pas attrapé grand chose.
Nenê (4) : Nenê n’était pas à Dunkerque cette semaine, pourtant, en matière de plongeon, il aurait pu filer deux trois conseils à Alain Bernard. Ca l’aurait peut-être envoyé aux JO. Qui sait ?
Hoarau (6) : Un but important au terme d’un match compliqué passé à lutter avec trois défenseurs autour de lui. En même temps, vu l’entrée de Kévin Gameiro, il est peinard.
Bodmer (7) : « Tu vois Javier, moi non plus, je ne cours pas. Pourtant, j’ai réussi à faire marquer Hoarau comme tu m’avais appris, en faisant une talonnade. C’est pas ça que tu faisais quand tu étais en forme ? » .
Gameiro (666) : A ce rythme-là, il va passer derrière Luyindula dans la rotation…
Matuidi (non noté) : Matuvu ?
Ginola (9) : Paisiblement assis dans les loges du Parc des Princes, David et Leonardo ont pu échanger leurs secrets de beauté. Ou alors, ils ont parlé ski.
Girondins de Bordeaux
Carrasso (5,5) : Des parades importantes, certes. Mais avoir l’air de se faire transpercer par une frappe du gauche de Hoarau, c’est dur.
Mariano (5,5) : Solide défensivement, le Brésilien a été plus timide devant. En même temps, si Trémoulinas avait pris le RedBull, il fallait bien que quelqu’un prenne la vodka…
Planus (6) : C’est triste à dire, mais il y a trois constantes avec Marc Planus : le carton jaune, la prestation sérieuse, et le petit sourire au moment de prononcer son nom de famille.
Henrique (6) : Le Pepe made in Ligue 1 est resté calme dimanche. Ce n’est pas plus mal.
Ciani (6) : Vous vous rappelez de Yoann Gourcuff ? Non ? Essayez. C’est bon maintenant ? D’accord. Maintenant, vous vous rappelez de Michael Ciani ? Oui, comme l’autre, un homme du passé. Match plus que correct, cela dit.
Trémoulinas (7,5) : La happy hour sur les terrasses parisiennes ensoleillées a donné des ailes à Benoît. L’after pourrait être plus compliquée.
Nguemo (7) : Jean II Makoun époque Lille, la grosse tête en moins.
Obraniak (6,5) : Ludo époque Lille, le temps de jeu en plus.
Plasil (7) : On parle quand même d’un des joueurs les plus classes de Ligue 1, qui est passé par l’US Créteil.
Maurice-Belay (8) : Nicolas nous avait dit un jour, que de sa jeunesse, il a gardé l’amour du shopping à Châtelet. Vu sa vitesse de course, il a également conservé de bons souvenirs des contrôleurs de la RATP. Et puis merde, il a fait scorer Diabaté.
Diabaté (6) : Un Brandao subsaharien. Au moins, maintenant, on sait que le dimanche à Bamako, ce n’est pas seulement le jour du mariage.
Sertic (8) : Les supporteurs de Bordeaux ont cru qu’il allait remplacer Plasil après un quart d’heure de jeu. Finalement, il a été à l’aise dans son élément : sur le banc.
Ben Khalfallah (0) : Peguy aussi, aurait pu fouler la pelouse du Parc des Princes.
Par Swann Borsellino