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Mais c’est quoi, cette mode du « clapping » ?

Par Antoine Aubry et Gokan Gunes, avec Mathieu Faure
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Nice, Lens… Le « clapping » commence désormais à prendre une sacré ampleur dans les stades de Ligue 1 et de Ligue 2. L'occasion de revenir sur les origines de ce phénomène en France et les raisons de son succès.

Depuis la fin de la saison 2013, il arrive parfois que le capo de la Populaire Sud à Nice ou des Red Tigers à Lens prenne possession dans le rond central de la pelouse avant un match. Depuis cette place, il s’adresse à toutes les tribunes du stade en leur demandant de lever les bras. Quand tout le monde a les bras en l’air, le capo les incite à taper en rythme dans les mains tout en hurlant le nom du club. Cette chose si particulière se nomme le « clapping » .

Les rendus sont vraiment sympas, les supporters adorent, et les joueurs aussi. Le portier lensois Alphonse Areola s’est ainsi récemment distingué en lançant lui-même ce fameux clapping depuis la tribune Marek (la tribune des ultras du RCL, ndlr). Après la récente victoire (2-1) en Coupe de France face à Bastia, l’attaquant (et buteur) nordiste Démé N’Diaye remettait le couvert.

À Lens justement, où l’idée a été lancée durant les matchs amicaux de l’été dernier, les choses sont venues progressivement. « Ça a pris petit à petit, se souvient Jonathan, un des capos des Red Tigers, pour So Foot. De match en match. Au début, on le faisait uniquement dans la Marek, mais contre Troyes (5e journée de Ligue, ndlr), j’ai été invité par le speaker de Bollaert à le faire sur la pelouse. » Quelque chose de prémédité ? « Pas du tout, répond Jonathan. C’était une totale improvisation. J’étais très très ému. » Pour comprendre le succès de cette recette, il ne suffit pas d’aller bien loin selon le capo des supporters lensois : « C’est une action de ralliement, qui fait participer tout le monde. » Un fan de l’OGC Nice confirme : « C’est quelque chose qui peut unir toutes les tribunes. Un truc assez peu fréquent en France, pays pas forcément reconnu par la ferveur de ses supporters où il y a les actifs d’un côté et les « lambas » ou « footix » de l’autre. Quand tu es dans une partie du stade pas très animée, le fait d’être sollicité par les ultras forme forcément un lien avec ces derniers. Et tu as davantage tendance à les suivre dans certains de leurs chants lors des matchs suivants. Et ainsi d’améliorer l’ambiance générale. »

Aux origines, la Gate 4 ou le Beşiktaş ?

Si les Nissarts sont les premiers à avoir utilisé ce type de chant dans l’Hexagone à la fin de l’année dernière au Ray, ces ultras nient en avoir été les véritables précurseurs. « On n’a rien inventé, expliquait Fred Braquet, le président de la Populaire Sud dans un récent article de Nice-Matin. On a tous vu les Grecs et les Turcs, ça donne des idées. » Oui, mais du coup, ça vient des Grecs ou des Turcs, le clapping ? La question mérite d’être posée, tant les nombreuses rumeurs de ses origines diffèrent selon les sources. Pour certains, il faut chercher du côté de la Grèce, du PAOK et de sa Gate 4 (groupe ultra du PAOK Salonique fondé en 1976) qui aurait la première envoyé son capo sur la pelouse pour faire chanter les virages à partir des années 2000.

En revanche pour d’autres, c’est le Beşiktaş Istanbul qui en est le grand créateur.

Si, sollicités par So Foot, des supporters du PAOK ou du Beşiktaş n’ont pas vraiment été en mesure de nous répondre, un bon connaisseur des tribunes penche plutôt du côté des Grecs : « Celui des Turcs, s’il est un peu plus impressionnant, ne ressemble vraiment pas au clapping que l’on peut voir à Nice ou Lens. »

Quoi qu’il en soit, pour que la pratique puisse continuer à marcher de cette manière, pas question de réaliser des clappings à chaque rencontre. Le président de la Populaire Sud développe : « Il ne faut habituer les gens, car ce n’est pas un show. On ne veut surtout pas en faire un gadget. Il faut savoir le préserver. » Même son de cloches du côté des Nordistes où on ne le réalise qu’après une victoire. N’est pas la Grèce qui veut…

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