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- Tirage au sort
Lyon, sous le soleil du Zénith
Oui, l'Olympique lyonnais s'en sort bien après ce tirage. Avec Saint-Pétersbourg, Lisbonne et Leipzig sur le carnet de route, les ouailles de Juninho peuvent rêver à un printemps européen, même si la plus grosse inconnue reste finalement les capacités réelles de ce Lyon version 2019-2020.
Le groupe G
Zénith Saint-Pétersbourg Benfica Olympique lyonnais RB Leipzig
En quoi est-ce un bon tirage ?
Boule du chapeau 3 sortie en dernier des douces mains de Wesley Sneijder, l’Olympique lyonnais a eu le temps de voir défiler une à une les grosses cylindrées, sans être affecté dans leurs groupes. Et c’est finalement dans le groupe G, rapidement identifié comme la bonne planque, que les Rhodaniens ont échoué. Jean-Michel Aulas avait beau jouer le surpris, le président lyonnais savait dès cet instant qu’il avait hérité d’un groupe abordable pour son jeune groupe. Un optimisme qui peut se justifier par la présence du Zénith Saint-Pétersbourg en tête d’affiche, toujours plus docile que le Barça ou la Juve. Le champion en titre de Russie retrouve la Ligue des champions après trois saisons d’absence (ils avaient d’ailleurs été éliminés en huitièmes de finale par le Benfica) et s’avance sans grandes certitudes dans cette nouvelle édition, même si le monstre Artem Dzyuba n’est pas à un exploit près et que Malcom va bien finir par donner tort à ses détracteurs.
Le Benfica, dépouillé de son joyau João Felix et de son totem Jonas, apparaît quant à lui bien affaibli cette saison, même si son expérience européenne de champion du Portugal reste un sacré atout et que ce club semble être un puits sans fond de nouveaux talents. Finalement, la principale inconnue est le niveau des Allemands de Leipzig. Après avoir essuyé les plâtres lors des deux dernières saisons, l’écurie Red Bull peut cette fois trouver la recette pour sortir de la phase de poules. L’OL retrouvera face à lui un entraîneur qui lui a causé des soucis l’an dernier, lorsqu’il était à la tête de Hoffenheim, les hommes de Bruno Genesio se faisant rattraper à chaque fois dans le temps additionnel (2-2, puis 3-3). L’occasion de montrer que les leçons ont été apprises ?
Pourquoi Haris Seferović peut être le casse-pied du groupe
Longtemps considéré comme le croqueur suprême de la confédération helvétique, Seferović s’est réveillé en sursaut la saison passée, en inscrivant plus du double de buts que lors de son précédent record de buts. Avec 23 pions inscrits toutes compétitions confondues sous le maillot du Benfica la saison passée, la pointe suisse pourrait avoir des envies de s’en payer une belle tranche sur la scène européenne. À l’OL d’empêcher Harris de tartiner ses nouvelles compétences.
Si ce groupe était un joueur du CS Sedan (bientôt 100 ans, ça se fête !) : Stéphane Noro
Dix ans après avoir quitté la Ligue des champions, Juninho retrouve la scène de ses plus beaux exploits avec la casquette de directeur sportif. Et si Depay et Aouar n’arrivent toujours pas à piger sa manière de botter les coups francs, le Brésilien pourra toujours leur passer la VHS de son alter-ego sedanais : Stéphane Noro, aka « le Juninho des Ardennes » . Un homme qui, avec sa petite pige à l’Apollon Limassol, a en plus de ça une expérience non négligeable en la matière. Comment ça, il ne faut pas parler de Chypre à un Lyonnais ?
Ce qu’ils en disent
Lors du dernier match de Juni avec l’OL en Ligue des champions, Sylvinho était titulaire dans le camp d’en face, sous les couleurs du FC Barcelone. Alors le coach brésilien a une petite dette envers son directeur sportif, et sortir l’OL de ce groupe serait donc une belle manière de lui faire gagner du temps et du crédit. Ce que n’a pas manqué d’assurer le double champion d’Europe en conférence de presse : « Ce seront des matchs compliqués, mais la compétition est belle. Il n’y a pas de match facile en Ligue des champions. L’intention est de se qualifier, peu importe le groupe. » L’expérience, on vous dit.
? Sylvinho « Quand on joue la @ChampionsLeague c’est un moment exceptionnel. Toutes ces équipes sont bonnes et méritent d’être là. Il faut profiter de cette compétition »#UCLdraw pic.twitter.com/SU4dyYiEIR
— Olympique lyonnais (@OL) August 29, 2019
L’anecdote pour briller en société
La délégation argentine du Zénith est assez fournie, entre Rigoni, Kranevitter, ou encore l’ancien Lyonnais Emanuel Mammana. Mais tous ne sont pas des méga-stars au pays, au point que certains sont passés complètement inaperçus lors du Mondial 2018 en Russie. L’attaquant Sebastián Driussi a pu s’en apercevoir quand il a croisé Lionel Messi à l’hôtel de la sélection. La Pulga a tapé la pause comme avec un fan lambda avant de se rendre compte qu’il avait en fait croisé un international U20. « Je me sens mal parce que je ne l’ai pas reconnu, même si je le connais, s’est excusé Messi. Quand il a demandé une photo, j’ai pensé que c’était l’un des gars qui attend toujours une photo et je me suis excusé après. » Jason Denayer est prévenu : il ne faudra pas le confondre avec un streaker lors qu’il déboulera dans la surface lyonnaise.
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Par Mathieu Rollinger
*Le club ardennais fête ses 100 ans en novembre, rendons-lui hommage comme il se doit.