- Ligue 1
- 24ème journée
Lyon n’y arrive plus
Logiquement défaits à Bordeaux 1 à 0, les Lyonnais n’en finissent plus de décevoir. En manque total d’imagination, les joueurs de Rémi Garde concèdent une deuxième défaite consécutive en Ligue 1. Dans le même temps, un Saint-Etienne conquérant a démonté le Stade Rennais 4 à 0.
Bordeaux 1-0 LyonBut: Gouffran (41e) pour les Girondins.
C’est sûr que pour battre l’Apoel Nicosie, il y a du monde. En revanche, dès qu’il s’agit de jouer un petit peu et de courir après le score, l’Olympique Lyonnais n’y arrive plus. En manque total de solution sur la pelouse de Chaban-Delmas, les joueurs de Rémi Garde n’ont pu que constater l’ampleur des dégâts. Bousculés par les hommes de Francis Gillot tout au long de la rencontre, les Rhodaniens se sont inclinés sur la plus courte des marges suite à un but de la tête de Yoan Gouffran, juste avant la pause. Incapables de réagir en seconde période, les Lyonnais ont passé leur temps à défendre et à prier Saint Hugo qui a eu l’occasion de se distinguer, notamment sur un superbe coup-franc de Jaroslav Plasil en fin de match. Au final, les Lyonnais ne repartent qu’avec leurs yeux pour pleurer et pour voir qu’au classement, les joueurs de PlayStation stéphanois sont revenus à leur hauteur.
Saint-Etienne 4-0 RennesButs: Mignot (24e), Battles (53e), Sako (67e) et Gradel (79e) pour l’ASSE.
Qui c’est les plus forts ? Bah c’est les Verts. Fermement décidés à lutter pour autre chose qu’une bonne place pour les droits télés d’ici à la fin de la saison, les joueurs de Christophe Galtier ont profité de deux rencontres décisives face à Toulouse la semaine dernière, (1-0) puis Rennes aujourd’hui, pour entrer dans la peau d’un candidat sérieux à une place qualificative pour l’Europe. Appliqués et efficaces, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang n’ont attendu qu’une vingtaine de minutes avant d’ouvrir le score par le biais de Mignot, auteur de son premier but sous le maillot vert. Mi-temps, les Rennais peuvent souffler. Le calme avant la tempête. Battles, Sako et Gradel y vont de leur but et permettent au Chaudron de s’enflammer dans le froid stéphanois. Mathématiquement, la C1 n’est pas si loin, mais chut, il ne faut pas le dire.
Par Maxence Brochant