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Pour l'OL, l'Europe attendra

Par Enzo Leanni

Lourdement défait contre Lens, l'OL est retombé dans ses travers en étant inefficace dans les deux surfaces. Certains imaginaient peut-être les Gones comme trouble-fêtes en Ligue 1, ils ne seront rien de plus que des pensionnaires du ventre mou. Tant mieux, il y a encore beaucoup de choses à régler avant de vouloir revenir sur le devant de la scène.

Pour l'OL, l'Europe attendra

Et si Ernest Nuamah avait opté pour une passe en retrait vers Maxence Caqueret ou Saïd Benrahma plutôt qu’une frappe trop molle avant la demi-heure de jeu ? Peut-être que l’Olympique lyonnais n’aurait perdu que 1-3 face au RC Lens dimanche soir. Après avoir cru que leur saison était enfin lancée avec quatre victoires de rang en championnat, notamment face à Marseille et Nice, les Rhodaniens ont vu cet espoir s’effondrer à la suite du lourd revers à domicile contre les Artésiens, qui pousse à la gueule de bois dès le début de semaine. Il est, en réalité, la preuve formelle que les Gones n’ont rien d’un prétendant à l’Europe et que leur place est au sein du ventre – très – mou de Ligue 1. Sous la direction médicale de Pierre Sage, la convalescence du patient lyonnais se déroule sans trop d’accrocs, mais il est inutile de vouloir bousculer trop rapidement un malade.

Au Groupama Stadium, un monde séparait l’OL et les Sang et Or. Avant le coup d’envoi, certains osaient néanmoins poser une pièce sur les hôtes, plus en forme que le dauphin de la saison précédente. Lens n’a certes plus le visage conquérant des dernières années, mais a su remettre Lyon à sa place, presque sans trembler. Une correction en guise de rappel à l’ordre après des victoires pas toujours convaincantes, notamment à Montpellier en courant derrière le score pendant longtemps ou face à des Messins au fond du trou. Sous l’impulsion de Nemanja Matić, le collectif lyonnais est justement sorti de la zone rouge pour se trouver aux portes de la première partie de tableau. Ce week-end, Toulouse est passé devant et fait glisser l’OL à la onzième place. Rien de dramatique, la lourde défaite ne devrait pas découler sur de nouvelles sueurs froides, à condition que les prochaines rencontres à Lorient et chez les Violets s’inscrivent à nouveau dans le processus de guérison.

Une nécessité de retrouver l’Europe ?

Durant ce laps de temps dont les médecins ne peuvent garantir la durée, l’OL va devoir apprendre à vivre sans sa perfusion Alexandre Lacazette. Indisponible contre Lens en raison d’une gêne qu’il traîne depuis plusieurs jours, l’avant-centre, symbole du retour à la vie de son club formateur en 2024, a cruellement manqué sur un front de l’attaque aussi volontaire que maladroit. Alors qu’Ernest Nuamah avait revitalisé son couloir droit ces dernières semaines, il a retrouvé ses vieux démons du début de saison qui lui bloquent la tête dans le guidon, tandis que Gift Orbán, pas encore étincelant depuis son arrivée en hiver, a souffert de la comparaison avec le Général Lacazette. En quatre rencontres de Ligue 1 sans lui cette saison, Lyon n’a marqué qu’un petit but et n’a jamais réussi à s’imposer. Avec neuf buts de sa part sur les seize marqués sous les ordres de Pierre Sage, c’est peu dire que l’OL a deux visages en fonction de la présence de son capitaine.

Pensionnaires de la zone rouge jusqu’en décembre, les Lyonnais ont naïvement cru créer la surprise en allant accrocher une place européenne via la Ligue 1 et remporter la Coupe de France. Retrouver le chemin de la Ligue Europa par l’intermédiaire de cette compétition serait-il vraiment une bouffée d’air frais pour le club ? Malick Fofana et les autres recrues hivernales pourraient trouver le temps de s’acclimater tranquillement alors que Pierre Sage aura le droit à une vraie préparation physique gérée par ses soins. Mais, d’ici là, une vague de nouveaux joueurs arrivera, John Textor refera des siennes et les supporters auront oublié l’union sacrée. Avec son style – de jeu, mais pas que – Gift Orbán est le portrait-robot de la prochaine cible toute trouvée du Groupama Stadium. Un retour à la normale trop rapide dans la capitale des Gaules pourrait finalement ne pas régler l’ensemble des problèmes apparus depuis plusieurs années. Soigné sportivement en 2024, l’OL n’est pas encore guéri et il aurait bien tort de se croire définitivement sorti d’affaire.

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