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Lyon, ça démarre maintenant

Par Florian Cadu
Lyon, ça démarre maintenant

Si Toulouse n'a quasiment plus rien à jouer ou à espérer jusqu'à la fin de la saison, c'est tout le contraire pour son adversaire du jour. Encore en course en Coupe de France (qu'il compte remporter) et en Ligue des champions (compétition qu'il retrouve dans un peu plus d'une semaine pour son huitième retour à Barcelone), l'Olympique lyonnais doit également s'assurer une place sur le podium du championnat. Gros programme en perspective.

Même si les plus craintifs gardent une petite boule d’angoisse au niveau du bide, les supporters de Toulouse ne sont pas franchement inquiets. En ce qui concerne l’avenir du club à court terme, en tout cas. Quinzième du championnat avec 28 unités au compteur, le TFC est séparé de la zone rouge par un fossé de huit points – ce qui n’est pas rien à une dizaine de journées de la fin du championnat – dans lequel sont accidentés le bolide monégasque repéré à 25 km/h et le scooter amiénois bloqué à 24. Bref, si les Violets ne jouent pas le coup de la panne sèche, la fin de saison devrait se dérouler dans l’indifférence générale avec, au pire, un petit maintien sous la pédale et, au mieux, une présence dans le ventre mou touchant au volant. Rien de fou, rien de dramatique, rien à espérer, sinon une survie confortable. Tout, donc, pour avancer que l’exercice 2018-2019 est déjà achevé chez les potes de Max-Alain Gradel.

Pour l’Olympique lyonnais, leur adversaire chez qui ils se rendent ce dimanche, c’est tout le contraire. Car pour l’OL, les poursuivants ne sont qu’à trois (Saint-Étienne) et quatre points (Marseille, voire Reims). Car pour l’OL, le championnat – et le podium nécessaire à une qualification pour la Ligue des champions – n’est qu’un objectif parmi d’autres. Car pour l’OL, il faut actuellement savoir jouer sur trois tableaux : ceux de la Ligue 1, de la Coupe de France et de la Ligue des champions.

Court, mais gros mois de février

Au calendrier, cela donne des semaines bien chargées et de plus en plus importantes. Durant le court mois de février s’arrêtant capricieusement au 28, les Gones ont joué un match tous les trois à cinq jours. Soit sept rencontres : deux de Coupes de France (Guingamp et Caen), un de Ligue des champions (Barcelone) et quatre de championnat. La bonne nouvelle pour les Olympiens, c’est qu’ils ont plutôt bien géré cette fatigante série débutée par une victoire de gloire au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain malgré deux défaites sur la scène nationale (Nice et Monaco), et qu’ils sont donc encore dans les temps de passage correspondant à leurs objectifs (et même un peu en avance) : ils sont toujours sur le podium de Ligue 1 (troisième), toujours en course en Coupe de France (demi-finales) et, cerise sur le gâteau, toujours en position de se qualifier en quarts de finale (0-0 face aux Catalans avant le huitième retour en Espagne).

La mauvaise nouvelle, c’est que les Lyonnais vont devoir remettre de l’essence dans le moteur pour accélérer encore tout en gérant leurs efforts – mais pas leur motivation, une des faiblesses de l’OL contre les « petits » – et leur effectif. Car derrière eux, l’ASSE et l’OM – tous deux éliminés des autres compétitions – ont l’atout de pouvoir se focaliser uniquement sur la L1 et par ricochet de ne pas avoir de force à consacrer à d’autres combats. Or, le championnat représente sans doute la priorité numéro un pour la bande de Bruno Genesio (qui ne survivrait peut-être pas longtemps à une non-qualification pour la C1, quand bien même Jean-Michel Aulas a promis d’établir son avenir au début du mois d’avril).

Un calendrier à croquer

En d’autre termes, les dés de la saison lyonnaise s’apprêtent véritablement à être jetés à partir de maintenant. Car si le crucial moment de vérité du TFC est semble-t-il passé depuis quelque temps, celui de l’OL va intervenir dans les prochaines semaines. Pour qu’il se déroule dans les meilleures conditions, les Olympiens ont tout intérêt à profiter d’un calendrier de L1 plutôt favorable pour éjecter les adversaires présumés plus faibles qui se mettent sur son chemin (Toulouse donc, mais aussi Montpellier, Rennes, Dijon, Nantes, Bordeaux…) afin de défier Lille et Marseille en toute sérénité dans la dernière ligne droite. Avec, peut-être, une finale de coupe et une jolie épopée européenne en bonus. À condition de passer la bonne vitesse.

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