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  • C1
  • 8e
  • Lyon/APOEL (1-0)

Lyon à l’expérience

Par Mathieu Faure
Lyon à l’expérience

Favori avant, favori pendant, Lyon abordait son huitième de finale aller de la Ligue des Champions sans trop de pression, même s'il aura fallu une heure de jeu aux locaux pour ouvrir le score et prendre l'avantage avant un road trip sur le rocher chypriote pour assurer la qualif'.

Lyon – APOEL : 1-0But: Lacazette (58e) pour les Lyonnais.

Formalité : nom féminin. Acte de peu d’importance. Ex : C’est une simple formalité. En tirant les Chypriotes de l’APOEL en huitième de finale de Ligue des Champions, l’OL ne pouvait pas rêver meilleure offrande. Mieux, les ouailles de Rémi Garde avaient la possibilité de torcher la double confrontation dès le match aller, à Gerland. Pour ce faire, l’entraîneur rhodanien se permettait quelques folies avec les titularisations de Lacazette, Ederson et Cris. Surprise, Gomis commence sur le banc, avec Gourcuff. Lisandro récupère son poste d’avant-centre. Chez les visiteurs, venus avec 5000 malades mentaux dans le parcage, l’équipe-type prend place avec la recrue Helder Sousa dans l’entrejeu. Le coach Ivan Jovanovic n’est plus à un exploit près. Et s’il doit y avoir un exploit, il faudra attendre le match retour. Pour ce premier round, c’est l’OL qui rentre au bercail avec un léger avantage (1-0). Solide et efficace.

Cote élevée des bookies oblige, Lyon doit mener le jeu, porter le ballon et assumer son rôle de favori. Et sous l’impulsion de Bastos, l’OL met la pression dans la surface chypriote. On l’a compris, ça va être attaque-défense. Comme un vulgaire 32e de finale de Coupe de France. Et comme face à un petit Poucet, Lyon prend son temps. Face au bloc défensif des visiteurs (4 défenseurs, 5 milieux), difficile d’y aller en claquettes. Il faut éviter les rochers. Dans une telle configuration, il ne se passe pas grand-chose. Sous l’impulsion d’un bon Lacazette, l’OL tente de passer sur les côtés, mais les Chypriotes défendent comme des chiens. Quand Ederson part en contre, il oublie salement l’international espoir français. Petit à petit, la pression se fait plus marquante sur les cages de Chiotis. Malgré les bonnes intentions, on s’ennuie. Lyon est brouillon, approximatif et, parfois, maladroit. Pendant ce temps, l’APOEL attend sagement dans sa moitié de terrain. A l’affût du moindre contre. A l’ancienne. Histoire de gonfler les stats, Lyon enchaîne les frappes : Lisandro, Bastos, Lacazette. Sans réussite. Et comme c’est un tube qui grimpe dans les charts, Lacazette remet une giclée à cinq minutes de la pause. Chiotis boxe encore. Logiquement, Lyon termine la première période sans avoir trouvé la faille dans le bloc des onze mecs de la DDE. Pourtant, les locaux ont arrosé (13 tirs).

Lacazette épouse X

Lyon ne perd pas de temps, et sur un amour d’ouverture de Bastos entre les lignes, Ederson déboite le gardien et frappe dans le but vide. Sauf que cette saloperie de Paulo Jorge sauve brillamment sur sa ligne. L’APOEL a eu chaud aux miches. On se dit alors que les Français vont passer la seconde. Un trompe-l’œil, oui. On retombe dans le faux rythme des quatre-cinq premières minutes, où seules les frappes lourdes lyonnaises rythment un peu la rencontre. Tiens, une nouvelle minasse de Källström. A côté. Et, comme par miracle, sur une nouvelle frappe, c’est Alexandre Lacazette qui déflore Chiotis. Une juste récompense pour le minot, très remuant depuis le début. Excentré sur la gauche de la surface, le jeune Bleuet bénéficie d’une montée de Cris, sort un crochet pour se mettre sur son pied droit et enroule sa frappe – un poil détournée – qui termine dans les ficelles. Boum. Vu que le petit Lacazette du Palais est le meilleur sur le pré, Garde décide de le sortir pour faire entrer Briand. Dans la foulée, Bastos se rate et manque le KO. Cinq minutes plus tard, c’est Ederson qui léchouille le poteau sur une bonne tête dans la surface. On est proche du deuxième but. LOL, le frère de Santiago Solari entre pour l’APOEL. Saloperie de multinationale. Autre LOL de la soirée, l’entrée de Gourcuff. Sans trembler, sans trop vraiment insister, Lyon gère sa fin de match. Comme des pros. Juste une petite frayeur sur une frappe de Manduca que Lloris détourne en corner. Son arrêt syndical du match. Rien de bien méchant.

Sans être génial – il faut être deux pour faire un grand match – l’OL a assuré le minimum, à l’expérience. L’APOEL n’a rien montré, c’était le but, a priori. Difficile d’imaginer une élimination rhodanienne sur ce que l’on a vu. A noter un très bon Lacazette, jeune et insouciant, un Bastos en meilleure forme et une doublette Gonalons-Källström très facile. Pour le reste, on s’est bien fait chier devant ce premier match à élimination directe de cette C1 2012. Respect aux amoureux.

Les notes de Koh-Lanta : la tribu maudite

Par Mathieu Faure

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