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L’Udinese sur le podium, Djordjevic met la Lazio en orbite
Deux matchs, dix buts, cette 5e journée de Serie A se referme sur une note positive. Du moins pour l'Udinese et la Lazio qui étrillent des Parmesans et des Palermitains en chute libre.
Les tifosi réclamaient des buts, ils ont été servis. Confirmant son départ tonitruant, la formation bianconera de Stramaccioni a pris le meilleur sur une équipe de Parme qui ne parvient plus à entrevoir le bout du tunnel (4-2). Grâce, notamment, à un Antonio Di Natale une nouvelle fois en état de grâce, l’Udinese grille la politesse à la Samp et s’empare, ce soir, de la troisième place au général. Elle aussi bien aidée par le nouvel arrivant Filip Djordjevic, la Lazio de Rome a fini par faire voler en éclat le promu Palerme (4-0) après une entame de match extrêmement poussive. L’honneur romain est sauf, le calvaire sicilien se poursuit.
On n’arrête plus l’Udinese
Victoire, défaite, victoire, victoire, victoire. Voilà pour la série en cours de l’Udinese d’Andrea Stramaccioni, débarqué cet été dans le Frioul après son rapide passage à l’Inter. Quatre succès et un revers, douze points sur quinze dont trois concédés sur la pelouse du Juventus Stadium : on a connu pire entame de championnat côté bianconero. Opposé en fin d’après-midi à une formation parmesane à la rue, l’Udinese a une nouvelle fois accru sa domination en surclassant l’équipe d’un Donadoni qui doit commencer à suer à grosses gouttes. Pourtant, comme face à la Roma mercredi et à Milan il y a quinze jours, Parme a longtemps tenu tête à son adversaire sans parvenir à garder le score sur 90 minutes. Contre le cours du jeu, José Mauri va même ouvrir la marque en faveur des Gialloblù. Sauf qu’aujourd’hui, un homme avait décidé de pourrir la soirée des Parmesans. Son blaze : Toto Di Natale. En 17 minutes, le dinosaure redonne l’avantage à l’Udinese et soigne des statistiques déjà bien affolantes. Parme fait la gueule, mais ne lâche pas son bifteck. 45e+4, Mauri s’écroule dans la surface. Cassano s’élance et trompe Karnezis d’une panenka humiliante. On pense alors le spectacle terminé, il n’en est rien. À l’heure de jeu, sur un centre venu de la droite, l’ancien Caennais Thomas Heurtaux tente le ciseau au point de pénalty et le réussit. 3-2 pour l’Udinese, les espoirs parmesans s’amenuisent et finissent par totalement disparaître après l’expulsion d’Afriyie et le but du K.O. du Français Cyril Théréau. Après cinq journées, l’Udinese talonne le binôme de tête, et Parme la zone de relégation.
La Lazio peut remercier Djordjevic
C’est peu dire qu’après s’être infligé la rencontre de ce soir, cette Lazio a longtemps fait peine à voir. Opposé à un promu palermitain qui enregistrait pour l’instant 75% de matchs nuls, l’autre club de Rome a dû cravacher et serrer les dents pendant un bon moment pour repartir de Sicile avec les trois points. Faisant jeu égal avec Palerme pendant toute la première mi-temps, la Lazio parvient à rentrer aux vestiaires avec un but d’avance signé Filip Djordjevic, préféré au vieillissant Klose sur le flanc de l’attaque laziale. En bon renard, le Serbe profite d’un centre fuyant de l’international Candreva pour ajuster le portier adverse d’un plat du pied sécurité. Premier but en trois titularisations pour l’ancien patron du FCN, et début du show Djordjevic. Seconde mi-temps, on prend les mêmes et on recommence. Pas d’occasions, un rythme lent et soporifique, on s’achemine tranquillement vers un triste 0-1 jusqu’à ce que le Serbe se distingue une nouvelle fois d’un contre-pied parfait à quinze minutes du terme. Cette fois c’est sûr, la Lazio tient sa deuxième victoire de la saison sans pour autant montrer son meilleur visage. En face, Palerme craque totalement. La défense démissionne, Sorrentino joue aux goals volants et encaisse un troisième pion évitable. Un, deux, trois zéros, Filip se régale et son entraîneur applaudit. 93e minute, on pense le calvaire palermitain terminé, mais Marco Parolo porte le score à 4-0. Appelez-ça taule, volée, rouste ou déculottée, il n’empêche que malgré le score, Stefano Pioli et sa Lazio ont encore du pain sur la planche.
Par Morgan Henry