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LOSC-OM (1-2) : Le titre en vue pour Marseille !

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LOSC-OM (1-2) : Le titre en vue pour Marseille !

Comme prévu, un OM très costaud s'est imposé à Lille et a fait le break sur ses poursuivants. Bordeaux est désormais à 5 longueurs et Lyon à 6. Un succès probant, la force tranquille et droit au But. Les choses se précisent : l'OM va être très dur à reprendre...

Honneur au perdant, le LOSC. Une question de couleurs, en fait : le rouge et le noir. Soit Nice, Rennes et Lille : des outsiders de talent qui finissent toujours par craquer quand l’air des sommets se raréfie. Toulouse aussi, mais c’est une autre histoire, beaucoup plus récente. Contre Marseille, Lille a marqué le plus beau but de la saison en action construite : six passes et trois joueurs. Cabaye, Vittek et Hazard qui ouvre le score en début de 2ème mi-temps (49ème). Un but qui ne se raconte pas. A l’heure d’Internet, ça se commande d’un clic.

Sinon, quoi ? Le penalty raté de Bastos à la 40ème. Normal. Une question de couleurs : quand on est outsider, on rate toujours des penaltys. En plus Bastos l’a tiré comme un branque, à mi-hauteur, un peu décentré. Mandanda a fait le reste. Enfin, il y a Malicki, un type sympa, un gardien honnête. Là encore, question de couleurs, en rouge et noir : un club outsider a toujours un gardien honnête. Sauf que ça suffit pas pour éviter les deux buts aisément arrêtables qu’il a pris: Greg Malicki n’a pas été à la hauteur, point. Lille est sixième à 5 points de Lyon, le troisième. Le LOSC est à sa place, devant Rennes et Nice, eux aussi en rouge et noir. Jeanne Mas for ever.

Marseille, maintenant. Le buzz continue plus que jamais. Cette victoire à Villeneuve d’Ascq concentre tous les petits signes d’un destin qui s’annonce grandiose. Niang et son brassard avec le C de capitaine à l’envers, preuve que le succès tient en un caractère ésotérique. Il y a l’arrêt sur penalty de Mandanda à la 40ème, ben sûr. Il y a le score typique des matchs décisifs : le 2-1 à l’extérieur après avoir été mené, comme à Lorient la semaine passée. Et il y a le break foudroyant, réalisé en trois minutes chrono : l’égalisation de Cheyrou d’une reprise en force (54ème) et le tir croisé de Niang aux 16 mètres qui rase le poteau (57ème). Deux buts du gauche, la part du Diable. Et puis il y a eu aussi le sauvetage de Civelli sur sa ligne suite à une reprise de Hazard qui avait le but grand ouvert à 10 mètres (70ème). Dans la mémoire des supporters, cette action de gloire de l’Argentin comptera plus que la victoire au Vélodrome contre Nantes (2-0) au soir du titre. Des petits riens, la part des anges…

L’OM a su contenir le fantastique milieu lillois avec un bloc haut et au midfield renforcé, y compris sur les côtés (Zubar et Kaboré) et ne laissant derrière que la paire Civelli-Hilton. Comme d’hab depuis quelques semaines, l’axe était renforcé pour pouiller Cabaye, Balmont et surtout Mavuba, démarreur des actions lilloises.

Dans l’axe marseillais, donc : Cheyrou, Ziani et surtout M’Bami. Modeste M’Bami, homme du match haut la main : ratisseur, destructeur du jeu adverse et relayeur qui joue enfin juste sans se prendre pour le stratège qu’il n’a jamais été. Finalement, l’absence de Cana a été un mal pour un bien. Offensivement, Marseille a alterné le jeu court et rapide avec Valbuena et un super Niang ainsi que le jeu long avec Civelli en rampe de lancement vers Brandao. Normal : cela a permis à l’OM de sauter les lignes, en jouant par-dessus le terrible milieu lillois. Marseille a pu se permettre ce kick & rush avec Brandao en point de chute dans le jeu aérien. Beau duel avec Rami, d’ailleurs. Sinon, quoi d’autre ? La bonne rentrée de Ben Arfa : des dribbles ensorceleurs et des centres intéressants.

Voilà. Victoire logique. Une petite remarque en passant : les palabres à la con, les petits accrochages, les pleurnicheries, les protestations sans fin auprès de l’arbitre par qui s’est fait chourer son goûter. Bref, du temps perdu, un rythme un peu haché et des longs arrêts de jeu. Des latineries, quoi. Étonnez-vous après que les Anglais, qui jouent sans temps morts, sans harcèlement d’arbitre et sans chichis, déroulent sans s’essouffler contre les autres clubs continentaux. Les Anglais vont au pub après le match, pas pendant. Allez, tournée générale ! C’est Robert Louis-Dreyfus qui paie…

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