- France
- Ligue 1
- 10e journée
- OM/Lorient (1-1)
L’OM s’écrase sur Lorient
Dominateur, notamment en première période, l'OM n'est pas parvenu à venir à bout de Lorient. Entre ratés et maladresses offensives, les hommes de Michel se contentent d'un match nul sans saveur, marqué par un penalty de Michy et une charette de Nkoulou.
Olympique de Marseille 1-1 FC Lorient
Buts : Batshuayi (22e) pour l’OM // Moukandjo (36e) pour Lorient
Même les sifflets du Vélodrome sont timides. Comme ceux d’un public qui ne sait plus vraiment s’il doit encore espérer ou simplement renoncer. À peine réveillés suite à une deuxième mi-temps absolument soporifique, les supporters marseillais s’étonnent presque de prendre un point. Il faut dire qu’avec des ailiers volontaires mais sans matière grise, un attaquant de pointe hors jeu les trois quarts du temps et une défense centrale aussi solide que l’estomac d’un homme atteint de gastro, on revoit vite ses ambitions à la baisse. En même temps après ce match nul (1-1), l’OM compte neuf points en dix journées. Pas de quoi être ambitieux.
Lourd Nkoulou
Pourtant, l’OM décide d’attaquer la partie avec le plein d’allant. Michy en pointe, Cabella en meneur de jeu, l’équipe de Michel sait que le jeu passe par ses pieds. Alors, entre phases de conservation et mouvements offensifs, Marseille fait le jeu. Le numéro 10 à crête est plutôt en jambes, Ocampos se démène, tandis que l’immense Lass’ se charge de bloquer les quelques prétentieux qui souhaiteraient pénétrer sa zone. Facile. Alors, après quelques frappes mollassonnes et centres mal ajustés, l’OM trouve logiquement la faille. Pas de la plus belle des façons, certes, puisque c’est une main de Belougou qui offre un penalty aux Olympiens. Barrada n’étant pas sur la pelouse, Michy prend ses responsabilités et transforme pour matérialiser l’avantage de son équipe sur les Merlus. Logique, d’autant que l’OM ne relâche pas l’étreinte. Seulement, en face, Koné tient la baraque, bien suppléé par Lecomte lors de ses rares défaillances. Une bonne nouvelle pour les Orange, une moins bonne pour l’OM qui ne dispose pas d’un tel roc dans ses rangs. Sur une ouverture de 50 mètres, Belougou trouve en effet Moukandjo, qui se débarrasse d’un Nkoulou ayant récupéré la vitesse de De Ceglie, et mal assisté par cette pipe de Rolando. Mandanda est trompé du bout du pied, et l’OM peut repenser à ses occasions manquées. Sans savoir que l’avenir ne réserve pas plus de bonne surprise.
L’OM stérilisé
Venu pour jouer le contre, Lorient tient en effet son affaire. Les vagues blanches n’emportent pas grand monde, et surtout pas un but. Ni les tirs de Cabella, sur Lecomte, ou d’Ocampos, à côté, ne parviennent à déstabiliser l’arrière-garde de Bretons qui tentent de surgir dans le dos des impuissants. Pas plus efficaces, Philippoteaux et Ndong se chargent de faire foirer toute tentative d’escroquerie au tableau d’affichage. Et c’est dans un endormissement général que les deux équipes s’en vont terminer une rencontre faite de maladresses, d’imprécisions et de manque d’investissement, à l’image d’un Lucas Silva fantomatique. Sauf qu’au final, Lorient est une équipe heureuse, puisque venue chercher un point tant désiré avant la rencontre. Côté olympien, ça ressemble au début d’une crise, de confiance et comptable. Enfoncés bien bas dans la seconde partie de tableau, les hommes de Michel commencent en effet à oublier l’agréable sensation d’une victoire et la joie que celle-ci peut procurer. Dieu sait pourtant que Lassana aura essayé jusqu’au bout, adressant une dernière merveille de passe à Rolando. Un dernier move stérile et, donc, bien loin de contenter son homme.
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