- Coupe de France
- OM/Bourg Peronnas (3-1)
L’OM sans se fouler
Dans un Vélodrome aux trois-quarts vide, l’Olympique de Marseille s’est facilement imposé (3-1) face à une équipe de Bourg-Péronnas vaillante mais trop limitée pour inquiéter une équipe phocéenne appliquée. Marseille s’est bien préparé avant Valenciennes ce week-end et surtout l’Inter Milan la semaine prochaine en Ligue des Champions.
OM/Bourg Peronnas: 3-1
Buts : Brandao (x2) et J.Ayew pour l’OM. Diaby pour Bour Peronnas.
Pour l’OM, ce match ne devait être qu’une formalité, une aimable séance d’entraînement avant le vrai choc face à l’Inter Milan la semaine prochaine en Ligue des Champions. Si les amateurs de Bourg-Péronnas n’ont pas démérité dans un Vélodrome aux trois-quarts vides, les Olympiens n’ont pas eu à beaucoup forcer leur talent pour passer en quarts de finale. Et si les Phocéens se sont rendus la tâche facile, ils le doivent en grande partie à leur homme en forme, le revenant Brandao. Auteur d’un doublé en première période, le Brésilien a mis son équipe dans un fauteuil. Jamais vraiment dangereux, Bourg-Péronnas, bien organisé, n’a pas su rééditer son exploit du tour précédent face à l’AC Ajaccio.
Premier doublé pour Brandao depuis février 2010Et pourtant, la première période ne fut pas une partie de plaisir. L’OM se la joue façon Barça, version première mi-temps face à Leverkusen. Le ballon circule à deux à l’heure, et faute de mouvement et de profondeur, les attaquants phocéens peinent à se montrer dangereux. Seule la paire Amalfitano-Azpilicueta régale de temps à autres côté droit. Et encore. Le petit couple vendange comme jamais dans la dernière passe. Jusqu’à la 27ème minute et l’ouverture du score de Brandao. Azpi envoie un centre en cloche, bien repris du gauche par l’avant-centre brésilien au deuxième poteau (1-0). Reconverti en renard depuis son retour du Brésil, Brandao signe ensuite son premier doublé depuis février 2010. Cette fois, le distributeur de caviar se nomme Morgan Amalfitano. L’ancien Lorientais se joue de son défenseur et centre d’un exter’ délicieux. Le Brésilien n’a plus qu’à pousser du droit (2-0). Avant ça, pas grand-chose. Bourg-Péronnas est bien regroupé et la lenteur des Marseillais ne les met que rarement en danger. Une tête décroisée d’Alou Diarra trop timide (20ème), une frappe contrée d’un Loïc Remy bien discret (33ème), une tête de Brandao sur la barre (41ème). Bref, rien de ouf. En face, les joueurs de CFA osent à peine sortir de leur moitié de terrain. Un pressing de Tavares, le buteur maison, sur Nkoulou fait passer un petit frisson à Bracigliano (6ème), une frappe contrée de Dimitriou, et puis c’est tout.
Jordan Ayew soigne son retour
Au retour des vestiaires, l’OM commence à gérer son avance et fait tourner. Sans se presser. Et c’est sans se presser que Jordan Ayew, tout juste entré en jeu, allume Callamant de 20 mètres d’une frappe tendue du droit (3-0, 54ème minute). Dès lors, l’actuel deuxième du groupe B de CFA a compris que la messe était dite et commence à se lâcher. Les amateurs se lâchent tellement qu’ils finissent pas réduire la marque. Suite à un coup-franc contré de Definod, Diaby récupère la gonfle dans la surface et fusille Bracigliano (3-1, 78ème). La réduction du score ne change rien pour Marseille. La qualif’ en poche, « La Dèche » décide de faire entrer ses coiffeurs. Jean-Philippe Sabo tente d’en profiter pour se la péter devant son coach. D’abord par une frappe cadrée de 30 mètres. Trop molle (68ème). Puis par une chevauchée mal-maîtrisée qui l’oblige à pousser son ballon en sortie de but. Trop lent (70ème). Et enfin par une frappe en demi-volée des six mètres à côté (74ème). Trop imprécis. Grâce à cette victoire, l’OM met fin à une série de 17 matches sans défaite de Bourg-Péronnas. Idéal avant d’affronter Sneijder et Diego Milito.
Par Romain Leroux