- Ligue 1
- J13
- Nîmes-OM (0-2)
L’OM maîtrise Nîmes
Auteur d'un match plein de contrôle et maîtrise à Nîmes, Marseille a pu compter sur une ouverture du score de Darío Benedetto, puis sur l'expulsion d'Andrés Cubas pour s'imposer sans sourciller (0-2) après le break de Valère Germain en fin de partie. De quoi conclure une belle semaine, confirmer la grosse série et voir plus haut côté olympien.
Nîmes 0-2 Marseille
Buts : Benedetto (57e) et Germain (84e) pour l’OM Expulsion : Cubas (74e) pour Nîmes
Et si c’était la semaine du déclic sur la Canebière ? Mardi, à 23 heures, l’OM renouait avec la victoire en C1 et stoppait face à l’Olympiakos une blague qui durait depuis bien trop longtemps. Trois jours plus tard, ce vendredi, l’écurie provençale n’avait pas de doutes à dissiper – seulement un cinquième succès à aller chercher en championnat -, mais Darío Benedetto avait lui un renouveau à confirmer. Après avoir retrouvé les ficelles sur penalty contre Nantes la semaine passée puis déçu en Ligue des champions, l’Argentin a enfin trouvé la faille dans le jeu pour débloquer la situation dans le Gard. Et à l’arrivée, Marseille l’emporte avec assurance (0-2) et se rapproche de Paris (un petit point) avec un match en retard.
Losange et tournée de jaunes
Au coup d’envoi, c’est Renaud Ripart qui lance les hostilités, en allumant deux pétards mouillés lors des dix premières minutes, mais c’est Dimitri Payet, à qui l’on a refilé les clés du camion dans le 4-4-2 losange d’AVB, qui vient buter sur Reynet après un petit festival (13e), sur le premier coup de chaud marseillais. Marseille a beau se montrer conquérant et poser totalement le pied sur la gonfle (un gros 72% de possession en première), celui du Suédois Niclas Eliasson – encore vierge de toute réalisation en Ligue 1 – avertit Mandanda en caressant la barre sur coup franc (16e). Après vingt minutes de jeu, un Payet se baladant sur le front de l’attaque envoie une belle parabole pour Cuisance, pas assez adroit (27e). Côté marseillais, les biscottes pleuvent, y compris pour un André Villas-Boas envoyé en tribune avant la pause. Dans l’extra du premier acte, Álvaro, dans tous les mauvais coups, n’est pas loin de calmer les Crocos d’une légère déviation.
À la reprise, on commence à trouver Benedetto, mais ce dernier rate deux galettes (46e, 48e). Les locaux, eux, existent rarement, et même quand Amavi leur offre une cartouche, le latéral se rattrape bien (47e). C’est finalement sur un lancement d’Álvaro que l’avant-centre argentin peut faire parler sa science du but (0-1, 57e), validant la bonne heure de jeu olympienne et rappelant, après son triplé de l’an passé, qu’il est aux Costières comme chez lui. Tout juste entré, Moussa Koné manque le braquage sur un des quelques coups francs qu’ont à exploiter les Nîmois (63e), lesquels retrouvent la marche avant après avoir concédé l’ouverture du score. Un petit quart d’heure de rébellion, puis la tuile lorsque Andrés Cubas mange deux jaunes en trois minutes (74e) et complique la mission des siens. On joue les dernières minutes lorsque Valère Germain est laissé seul à cinq mètres de la cage et profite d’une offrande de Morgan Sanson pour plier le match (0-2, 84e). L’ancien Monégasque manque même la passe décisive sur un hors-jeu de Luis Henrique qui pensait ouvrir son compteur (89e). Ce déclic-là, ce sera pour une prochaine fois.
Nîmes (4-4-2) : Reynet – Burner, Landre, F. Miguel, Paquiez (Alakouch, 90e) – Ferhat, Cubas, Ahlinvi (Fomba, 61e), Eliasson (N. Roux, 90e) – Duljević (M. Koné, 61e), Ripart (c). Entraîneur : Jérôme Arpinon.
OM (4-3-1-2) : S. Mandanda (c) – Sakai, Álvaro, Ćaleta-Car, Amavi – Rongier (L. Henrique, 87e), B. Kamara (Strootman, 87e), Sanson – Cuisance (P. Gueye, 69e) – Benedetto (V. Germain, 71e), Payet (Thauvin, 70e). Entraîneur : André Villas-Boas.
Résultats et classement de Ligue 1Par Jérémie Baron