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  • Saint-Étienne/Marseille (2-2)

L’OM encore rejoint dans les arrêts de jeu

Par Arnaud Clement
4 minutes
L’OM encore rejoint dans les arrêts de jeu

Dans une rencontre qui n'a commencé qu'en deuxième période, l'OM, mené, a renversé la vapeur grâce à un coaching gagnant de Marcelo Bielsa. Avant de concéder un nouveau nul dans les arrêts de jeu avec cette égalisation d'Erding (2-2).

ASSEOM (22)

M. Gradel (53′), M. Erding (90′) pour Saint-Étienne , M. Batshuayi (65′), M. Batshuayi (67′) pour Marseille.

Comme 4 millions de Français, Sainté et l’OM sont grippés. Forts de sacrées phases aller, le 15e et le 11e de L1 depuis le début de l’année civile sont comme ce VRP qui a défoncé tous les objectifs fixés depuis l’été dernier : incapable de se débarrasser d’un virus, il est à plat. Avec leur animation offensive déréglée et des ventes toutes faites finalement avortées, Verts et Phocéens ne sont plus ce qu’ils étaient. Malgré un rythme appréciable et un engagement indéniable ce soir à Geoffroy-Guichard, le néant offensif marseillais ou l’à-peu-près stéphanois dans la zone de vérité ont encore été criants. Symboles de cette méforme, cette première frappe marseillaise à la 31e minute pour Payet ou tous ces centres ou tirs envoyés à la va-vite pour les hommes de Christophe Galtier, pas à l’aise dès qu’il s’agit de cadrer. Les pourcentages de passes réussies ? Inférieurs à 80%. Puis un penalty a tout décanté.

La fébrilité prédomine

En première période, chaque bloc fourbit tour à tour ses arguments pour embobiner le client d’en face. Sainté dégaine le premier face aux insuffisances marseillaises pour ressortir proprement de derrière. Un premier coup franc excentré dans la boîte donne des frissons au Chaudron quand Van Wolfswinkel reprend de la tête à 6 mètres. D’un rien à côté du but d’un Mandanda resté scotché. Le bis de Lloris est en revanche aérien dans la foulée pour accompagner du regard cette frappe de Gradel à 25m plein axe, terminant un bon mètre à gauche du but (9e). La relance foirée de Dja Djédjé, pas sa seule de la soirée, suffit à son capitaine pour lui passer une soufflante. En face, le quatuor offensif Gignac-Ayew-Payet-Ocampos est muet, muselé par une arrière-garde pas bernée par les astuces de ces commerciaux de choc en manque de confiance. Mieux, elle croit Ricky prêt à boucler une affaire sur une touche longue prolongée par Lemoine de la tête aux six mètres. Mandanda déchire le contrat en se jetant dans ses pieds avant qu’il ne puisse armer (19e). Il faut attendre donc la demi-heure pour voir le premier mouvement marseillais non tué dans l’œuf, avec un trois-contre-deux à négocier pour Dja Djédjé lancé côté droit. Le nez dans le guidon, il réussit la performance de finir tout droit, en six mètres (29e). Puis dans la foulée du premier shoot des siens, Payet décale malicieusement Gignac en lobant toute la défense, mal alignée. Perturbé par la sortie de Ruffier, Gignac, encore bien discret, rate carrément le ballon. Le malheur est sur le pré.

Bielsa-Batshuayi, les BB flingueurs

Puis d’un coup d’un seul, tout s’accélère. On joue la 53e minute quand Hamouma, le plus dangereux des Verts, percute et rentre dans la surface. Son petit pont sur Morel fait tilt dans la tête du Marseillais, qui le sèche. Pénalty, contrepied de Gradel, 1-0 (54e). Jusque-là rien d’injustifié, tant Perrin et les siens en veulent plus que cet OM dans le brouillard, exception faite d’un Mandanda encore capitaine exemplaire. D’ailleurs, les dix minutes suivantes ne font état d’aucune réaction ou presque du candidat au titre, alors bien loin. Le moment choisi par Marcelo Bielsa pour se muer en Senor Meteo, avec un triple changement et Aloe, Alessandrini et Batshuayi prenant la place de Dja Djédjé, Romao et Gignac. Sur son premier ballon, un long service venu dans la gauche entre les deux axiaux, le Belge profite de contres et de sa hargne pour se l’emmener, éliminer Perrin et Sall et finir devant Ruffier (1-1, 64e). Michy est arrivé et n’a pas fini de briller. Trois minutes plus tard, sur un décalage à gauche, Alessandrini centre un ballon fort au premier pour le joker venu du Standard de Liège. Déboulant au premier, il plante à nouveau, et Geoffroy-Guichard se met à tousser et grelotter. L’ASSE est sonnée, et Ruffier évite un hat-trick de son cauchemar du soir d’une belle sortie dans les pieds. L’OM joue à la passe à dix et garde le ballon pour s’éviter une nouvelle fin à la rémoise. Une option payante jusqu’à la 91e minute et ce centre de Tabanou au deuxième poteau. Théophile-Catherine déménage, Perrin est contré, et Erding signe son entrée en jeu d’une égalisation décisive de près (2-2, 90e+1). L’OM se prend la tête à deux mains pour la seconde fois. Deux contre-performances sans lesquelles il y aurait un coleadership ce soir.

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