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L’OM coule le LOSC

Par Andrea Chazy
3 minutes
L’OM coule le LOSC

Sans Dimitri Payet, mais en faisant preuve d'une belle force collective en seconde période, l'OM est allé renverser Lille (1-2) pour consolider sa deuxième place de Ligue 1. Grâce à ce quinzième succès de la saison, les Marseillais relèguent le LOSC à douze points et apparaissent désormais intouchables dans leur habit de dauphin.

Lille 1-2 Marseille

Buts : Osimhen (51e) pour Lille // Reinildo (67e, CSC) et Benedetto (69e) pour l’OM.

En l’espace de 139 secondes, l’OM a totalement chamboulé l’enjeu des prochaines semaines de Ligue 1. Au début de ce laps de temps, les Olympiens ne profitaient pas de la défaite de Rennes à Reims et voyaient les Lillois revenir provisoirement à six points. C’était compter sans le mental qui anime cette équipe marseillaise, ses ressources, la réactivité de son coach, un tout qui lui a permis de totalement renverser la vapeur. Pour, finalement, repartir du Nord avec trois points précieux dans la glacière et un beau matelas de douze unités d’avance sur leur victime du jour. Mais aussi avec un message délivré aux quatre coins du pays : la première place est certes pour Paris, mais la deuxième est bel et bien réservée à l’OM.

Sans Payet, l’OM est endormi

Le ton avait été donné en conférence de presse, le 14 février dernier, par Christophe Galtier : « Si on veut se battre pour rattraper l’OM, il faut réduire l’écart de points. » Comprendre : revenir à six points de la deuxième place et du club phocéen en gagnant au cœur d’un stade Pierre-Mauroy fermé et plein à craquer. Les Dogues bouffent les espaces plein axe et il ne faut que quatre minutes à Victor Osimhen pour forcer Steve Mandanda à un premier envol. À la suite d’un centre de Zeki Çelik, Loïc Rémy reprend sans contrôle, au point de penalty, mais le portier international français sort ensuite un nouveau réflexe salvateur sur sa ligne. Sans Dimitri Payet, touché à la cuisse face à Lyon en Coupe de France quatre jours plus tôt, l’OM est en panne d’idées et s’en remet donc à son portier pour survivre. Il y a bien cette percée de Jordan Amavi, suivie d’une tentative trop enlevée de Morgan Sanson, mais c’est maigre, trop maigre pour inquiéter Mike Maignan. Oui, ce premier acte file au ralenti, et Osimhen sera même le dernier, à la demi-heure, à faire passer un dernier frisson aux Marseillais avant d’aller s’enquiller une orange au vestiaire.

Et puis, l’OM s’est réveillé

Au retour des vestiaires, le LOSC insiste plein axe et va rapidement trouver la faille. Trouvé entre les lignes dans le camp marseillais, Jonathan Bamba met sur orbite Osimhen, qui fusille Mandanda de sang-froid (1-0, 51 e). Villas-Boas comprend que l’heure est grave et lance les grandes manœuvres. Marley Aké remplace Hiroki Sakaï, l’OM ne défend plus qu’à quatre sur la largeur et, surtout, se projette en plus grand nombre dans le camp lillois. Valentin Rongier manque un penalty provoqué par Bouna Sarr et repoussé par Mike Maignan : une première alerte pour des locaux qui peinent désormais à enchaîner les phases de jeu. L’égalisation marseillaise arrive sur un corner, dévié par un coup de tête de Valère Germain, prolongé ensuite par Reinildo dans ses propres filets (1-1, 67 e). Lille prend un coup sur la tête et va se choper la petite sœur dans la foulée. Aké, côté gauche, repique dans l’axe et décale Valère Germain à l’opposé. Le centre de l’ancien Niçois est repris sans contrôle par Dario Benedetto, et voilà l’OM qui retrouve le sourire (1-2, 69 e). Les Lillois sont désorganisés, jettent leurs dernières forces dans la bataille sans réel but précis, pour finalement concéder leur neuvième revers de la saison. Marseille réalise un gros coup, et celui-là, en fin de saison, pourrait bien valoir très cher.


Lille (4-4-2) : Maignan – Çelik, Fonte (cap.), Djaló, Reinildo – Ikoné, Onana (Weah, 80e), Renato Sanches, Bamba – Rémy (Luiz Araujo, 75e), Osimhen. Entraîneur : Christophe Galtier.

Marseille (4-3-3) : Mandanda (cap.) – Sakai (Aké, 64e), Álvaro, Ćaleta-Car, Amavi – Rongier (Strootman, 89e), Kamara, Sanson – B. Sarr, Benedetto (Radonjić, 83e), Germain. Entraîneur : André Villa-Boas.

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