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L’OM assure le strict minimum

Par Kevin Charnay
4 minutes
L’OM assure le strict minimum

Les Marseillais empochent les trois points à domicile face à un adversaire, Konyaspor, contre qui l'erreur n'était pas permise. L'essentiel est acquis, et c'est déjà très important.

Olympique de Marseille 1-0 Konyaspor Kulübü

But : Rami (48e)

Le sourire d’Adil Rami pue plus le soulagement que la vraie joie. Après 48 minutes crispantes, l’international français vient de faire le plus dur en ouvrant le score pour l’Olympique de Marseille, face à un bloc turc difficile à bouger. Si Monsieur Pamela Anderson est si soulagé, c’est parce que ce jeudi soir, la victoire était obligatoire. Car si seuls 6 000 supporters sont venus assister au match en signe de protestation, ceux qui étaient présents avaient un message à faire passer. Notamment à Frank McCourt. « 118 M€ for what ? Who is the boss in this club ? McCourt, get your balls out ! » était inscrit sur la banderole déployée dans les travées du stade. Oui, heureusement qu’Adil Rami est venu placer sa tête pour calmer tout ça. Au moins temporairement.

Trop timides

Pourtant, les Marseillais entament le match par le bon bout. Plus solides au milieu de terrain grâce à l’entrée dans le onze de départ de Boubacar Kamara à la place de Maxime Lopez, les hommes de Rudi Garcia parviennent à récupérer le ballon plus haut que d’habitude et se montrent plutôt menaçants. À l’image de Dimitri Payet qui allume à deux reprises à mi-distance. Si la première met en difficulté un Kirintili de manière générale peu académique, la seconde s’envole malheureusement dans les nuages. Mais dès que les supporters marseillais cassent leur grève et reviennent dans le stade Vélodrome avec tous leurs fumigènes, les Marseillais semblent se bloquer tout seuls.

Si les Olympiens sont plutôt solides et ont la complète maîtrise du jeu et du ballon, ils sont beaucoup trop timides et n’attaquent pas assez en nombre. Souvent, Valère Germain se retrouve seul dans la surface de réparation turque, car Payet et Thauvin décrochent tour à tour très, très bas. Heureusement, en face, les joueurs de Konyaspor montrent des limites techniques assez inquiétantes et subissent les colères du coach Akcay, casquette à l’envers vissée sur la tête. Les Turcs parviennent de temps en temps à sonner l’alerte dans l’arrière-garde marseillaise en jouant dans le dos de Rolando et Rami, mais l’imprécision gênante de Fofana suffit à faire capoter les rares opportunités.

Quart d’heure de folie

Au retour des vestiaires, les Marseillais reviennent avec d’autres intentions. En fait, le premier acte a servi à se rassurer, à engranger de la confiance après les difficultés des dernières semaines. Place maintenant au coup d’accélérateur. Après à peine trois minutes de jeu, Adil Rami permet aux siens de se libérer en ouvrant le score de la tête, sur un corner parfaitement tiré par Dimitri Payet. À partir de là, les Marseillais peuvent se lâcher et commencent à asphyxier Konyaspor. Les occasions s’enchaînent pendant un peu plus d’un quart d’heure, grâce à un pressing plus intense et à plus de présence devant le but turc.

D’abord, sur un magnifique centre de Jordan Amavi, bien plus en jambes en seconde période, c’est Valère Germain qui trouve la barre transversale sur une belle reprise de volée. Ensuite, c’est Dimitri Payet qui décoche à l’entrée de la surface sans assez de puissance, avant de servir parfaitement Hiroki Sakai quelques minutes plus tard. Mais le Japonais pêche dans la finition et bute sur le gardien turc. En face, les joueurs de Konyaspor ne proposent absolument rien, mais se procurent l’occasion de ruiner le moral marseillais. Heureusement, Mehdi Bourabia envoie sa sacoche sur la barre transversale. Le temps fort marseillais est passé et le break n’a pas été fait. Il est l’heure de fermer boutique et de se contenter de l’essentiel. Les trois points sont acquis.

Marseille (4-3-3) : Pelé – Sakai, Rami, Rolando, Amavi – Kamara, Gustavo, Sanson – Thauvin (Ocampos, 74e), Germain (Sarr, 81e), Payet (cap.) (Zambo, 89e). Entraîneur : Rudi Garcia. Konyaspor (4-2-3-1) : Kirintili – Skubic, Turan (cap.), Moke, Öztorun – Findikli (Jonsson, 61e), Bourabia – Sahiner (Ezekiel, 72e), Araz (Milošević, 46e), Fofana – Evouna. Entraîneur : Mustafa Akcay.

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