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L’OL perce le sous-marin jaune

Par Maxime Brigand, au Groupama Stadium
4 minutes
L’OL perce le sous-marin jaune

Bousculés pendant une grosse partie de la rencontre, les hommes de Bruno Génésio se sont finalement imposés jeudi soir (3-1) face à Villarreal et iront en Espagne, la semaine prochaine, avec une légère avance. Légère, mais précieuse.

Lyon 3-1 Villarreal

Buts : Ndombele (46e), Fekir (49e) et Depay (82e) pour l’OL // Fornals (63e) pour Villarreal.

Sur le mur, la liste avait été placardée : retrouver de la confiance, redevenir une équipe, gagner, ne pas prendre de buts. Drôle de mission pour un seizième de finale aller de Ligue Europa dont Lyon accueillera, en mai prochain, la finale. Jeudi soir, pourtant, le gang de Bruno Génésio aura partiellement répondu aux attentes de son chef, jouant par moments, souffrant énormément à d’autres, mais a assuré l’essentiel : une victoire précieuse (3-1) malgré un but encaissé qui pourrait coûter cher au retour, et la possibilité offerte de ressortir quelques sourires. Enfin.

Bulles et piétinement

C’est le problème des bulles : elles finissent toujours pas éclater. Cette semaine, pourtant, Bruno Génésio a pris ses hommes entre les murs, en a giflé quelques-uns dont l’intensité mise dans l’effort a conduit à une série de trois défaites consécutives en Ligue 1, et la réception de Villarreal, jeudi soir, devait être l’occasion de se remettre en piste. Du moins, c’est ce qui était prévu, le coach lyonnais décidant de ne faire sauter que trois boulons du onze battu par Rennes dimanche dernier (Tete, Mendy, Cornet) pour repartir sur le parquet d’un Groupama Stadium chauffé comme une salle NBA avec un 4-2-3-1 classique, où Houssem Aouar a été installé côté gauche.

La suite, elle aussi, a tourné au classique : Lyon a piétiné, vu son carré offensif se chercher des automatismes, a manqué de rythme, mais s’est surtout fait peur, Villarreal ayant décidé, de son côté, de jouer. Tellement que le sous-marin jaune du commandant Calleja s’est créé la plus grosse occasion de la première période – une volée magnifique de Trigueros sur laquelle Lopes s’est parfaitement étendu au quart d’heure de jeu (17e) – et a surtout dominé techniquement et physiquement malgré quelques tentatives d’un OL secoué et un excellent Aouar. Soit un coup de franc de Fekir facilement détourné par Asenjo (24e) et une tête tout aussi simple de Mariano (23e) sur le seul centre réussi du premier acte d’un Rafael version Simon Desthieux. Un truc, surtout, loin d’un groupe qui devait rouvrir un fameux cycle positif.

Dr Jekyll et Mr Hyde

Message entendu : si personne ne sait à quel point la porte du vestiaire de l’OL a tremblé à la pause, on a retrouvé sa meilleure version en début de seconde période. Avec, en chef de meute, Mariano Díaz qui aura été, sans aucun doute, l’un des meilleurs Lyonnais de la soirée dans l’engagement et l’audace. Dans les faits, cela s’est surtout traduit par une subtile remise pour Tanguy Ndombele, pour la première fois buteur avec l’OL (1-0, 46e), et une feinte somptueuse au départ du second but inscrit dans la foulée par Nabil Fekir (2-0, 49e). Mieux, le meilleur buteur espagnol de la saison aurait pu croquer un petit but sur un mouvement consécutif à la vague post-révolution.

Puis, là où Génésio avait avant tout demandé à ses gars de « bien défendre » , on a vu l’OL reculer au fil du scénario, sa défense prendre des risques au ras des pâquerettes et finalement être punie sur une action placée par Pablo Fornals (2-1, 63e) où Marcelo est une nouvelle fois fautif. Une tache prévisible sur une nappe froissée. Oui, jeudi soir, Lyon n’aura ressorti son jeu sur la table qu’une dizaine de minutes, n’aura pas rassuré grand monde, mais aura lavé sa face avec autre chose : un bout de cœur, du réalisme et une sacoche d’un Memphis Depay (3-1, 82e) qui aura, une nouvelle fois, prouvé qu’avoir un génie de la lampe tatoué sur la manche peut servir, alors que Víctor Ruiz sauve dans la même vague une balle de 4-1 devant Cornet, là où Lopes maintient la table de marque. Bingo : l’OL respire, mais il y aura un retour, un vrai, le 22 février prochain.


OL (4-2-3-1) : Lopes ; Rafael (Mendy, 84e), Marcelo, Morel, Marçal ; Ndombele, Tousart ; Traoré (Cornet, 77e), Fekir, Aouar (Depay, 73e) ; Mariano Díaz. Coach : Bruno Génésio. Villarreal (4-4-2) : Asenjo ; Gaspar, Álvaro, Víctor Ruiz, Jaume Costa ; Rodrigo Hernández, Castillejo (Únal, 54e), Trigueros, Fornals (Raba, 88e) ; Bacca, Cheryshev (Soriano, 74e). Coach : Javier Calleja.

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