- France
- Ligue 1
- 5e journée
- Bilan arbitres
L’observatoire des arbitres
Pas au mieux lors de la 4e journée, les arbitres de L1 ont rectifié le tir à l'occasion de la suivante. Profitant tous de la trêve internationale, certains ont su corriger leur vue parfois défaillante, offrant des prestations plus que correctes dans l'ensemble.
Ceux qui ont été très bons
Lyon – Monaco : 2-1 arbitré par Benoît Bastien
Excellent arbitrage de M. Bastien, qui a rendu une copie excellente et qui a fait oublier sa piètre prestation lors du Lens – Reims de la 4e journée. Conscient de ses erreurs, il a changé sa manière de fonctionner. Sûr dans ses choix, il n’a rien laissé au hasard et n’est intervenu qu’à bon escient. On demande à revoir ce genre de prestations plus souvent. Comme quoi, dès que l’on est dos au mur, il devient toujours possible de s’améliorer et d’aller de l’avant.
Note : 9/10 Fiabilité du score 100 %
Montpellier – Lorient 1-0 arbitré par Fredy Fautrel
Pas grand-chose à signaler dans ce match, cela veut donc dire que M. Fautrel a correctement fait son travail. Cette fois. Rien de litigieux, pas d’arbitrage qui a avantagé l’équipe à domicile ou l’inverse. On peut même parler d’un sans-faute. Le résultat du match n’est pas faussé comme il y a quinze jours, lorsque Bordeaux et Bastia se sont (injustement ?) neutralisés, grâce à la clairvoyance de l’officier susnommé.
Note : 9/10 Fiabilité du score 100 %
Rennes – PSG : 1-1 arbitré par Antony Gautier
Comme la plupart de ses collègues, M. Gautier n’a pas pu résister à l’idée d’avertir Marco Verratti, toujours très bavard après une décision en défaveur du PSG. Logiquement, il a mérité son carton jaune après une intervention assez limite. Plus tard, il a sanctionné d’un jaune M’Bengue, après une grosse semelle sur Cavani. Le rouge n’aurait pas été de trop. Dans les arrêts de jeu, enfin, il ne s’est pas emballé tandis qu’un énorme cafouillage se déroulait devant lui, en plein cœur de la surface rennaise.
Note : 8/10 Fiabilité du score 100%
Évian – Marseille : 1-3 arbitré par Amaury Delerue
M. Delerue a dû rapidement faire preuve de lucidité dans ce match, puisqu’après une vingtaine de secondes, l’OM menait déjà au score, suite à un départ d’André-Pierre Gignac dans le dos d’une défense savoyarde bien mal alignée. Par la suite, le 23e homme de la rencontre a fait dans la sobriété, plus adepte de la diplomatie que de la distribution à tout va. Dja DjéDjé a eu chaud lors d’une de ses interventions les deux pieds décollés du sol. Mais il est passé dans les mailles du filet, tout comme Alessandrini, qui a fait mine de ne rien entendre et qui a préféré finir son action alors qu’il était clairement hors-jeu. Au final, le seul qui méritait un carton rouge « symbolique » , c’est Jonathan Mensah, coupable d’un « attentat » sur son propre gardien.
Note : 8/10 Fiabilité du score 100 %
Lille – Nantes 2-0 arbitré par Lionel Jaffredo
M. Jaffredo ne s’est pas laissé piéger par la simulation de Serge Gakpé, après une fausse intervention de David Rozehnal. En première période toujours, il aurait pu être plus sévère avec Marvin Martin, coupable d’un vilain tacle qui méritait peut-être plus qu’un simple carton jaune. Hormis cela, bon match de l’arbitre, qui a laissé jouer la plupart du temps, « à l’anglaise » .
Note : 8/10 Fiabilité du score 80 %
Bastia – Lens : 1-1 arbitré par Wilfried Bien
Dans l’ambiance hostile de Furiani, avec une majorité de supporters en grève, qui ne cachaient pas leur mécontentement envers les « journalistes insulaires » , M. Bien a fait dans la discrétion. Trois petites biscottes distribuées avec parcimonie, dont la première à la 47e minute, signe que la rencontre se déroulait sans encombre. Il a certes été sympa avec El-Jadeyaoui, coupable d’un attentat sur Ongenda (jaune seulement), mais c’était juste pour prouver qu’il reste un arbitre neutre, incapable de prendre partie pour les hôtes de la rencontre. À la Suisse, ou à la Bien, tout simplement.
Note : 8/10 Fiabilité du score : 100 %
Celui qui n’avait pas de compas dans l’œil
Reims – Toulouse 2 -0 arbitré par Alexandre Castro*
M. Castro n’aime pas Wissam Ben Yedder. C’est simple, bien que sa gestion du match ait été correcte, il s’est opposé à siffler en faveur de l’avant-centre violet. À la 61e d’abord, il s’oppose à lui donner un penalty alors que la faute se produit clairement sous ses yeux. Il lui refuse un but, à juste titre, quatre minutes plus tard, car WBY était en position de hors-jeu. À la 69e enfin, il ne siffle pas alors que le gardien Placide effectue une sortie plus que musclée sur le lutin toulousain. De toute manière, le TFC n’avait pas envie de marquer ce soir-là en Champagne.
Note : 7/10 Fiabilité du score : 80 %
Ceux qui ont été moins bons que les autres
Nice – Metz 1-0 arbitré par Tony Chapron
Tony Chapron n’est pas une référence en matière d’arbitrage. Tout le monde le sait pertinemment, mais il s’obstine pourtant à œuvrer très souvent pour faire le show. À la 26e, il ne siffle pas hors-jeu sur Cvitanich et le laisse même trouver la barre. Heureusement qu’il n’y a pas eu but sur le coup, sinon, il aurait soulevé la palme de l’erreur de la journée. Sur le but niçois inscrit en fin de match, il a préféré donner raison au buteur Bosetti, alors qu’il était soi-disant blessé quelques secondes auparavant. Trois cartons donnés, c’est bien peu pour celui que l’on surnomme « gâchette facile » habituellement.
Note : 6/10 Fiabilité du score 80 %
Guingamp – Bordeaux 2-1 arbitré par Olivier Thual
Même si les Bordelais ont contesté le penalty sifflé en leur défaveur, ils se rendront compte que M. Thual avait raison sur le coup. Sertic fait bien faute sur Pied. Par contre, lorsque Diego Contento a effectué une grossière main dans la surface, il privilégie la maladresse, d’autant plus que le Guingampais impliqué (Marveaux) touche le ballon du bras lui aussi. Pas de jaloux, Thual laisse continuer l’action, ce qui reste problématique, car les fautes sont bien réelles.
Note : 6/10 Fiabilité du score 70 %
Saint-Étienne – Caen : 1-0 arbitré par Sébastien Moreira
Deux points noirs dans la prestation de M. Moreira, un par période. Juste avant le repos, il aurait pu sanctionner un Romain Hamouma qui est sorti prématurément du mur et qui a fait main sur le coup franc direct tiré par Jean Calvé. Cela méritait peut-être un petit quelque chose. En seconde mi-temps, il a laissé Nicolas Seube effectuer plusieurs fautes, sans le réprimander. On appelle cela de la multi-prévention, ou du favoritisme. Au choix.
Note : 6/10 Fiabilité du score 50%
* Sébastien Desiage, Franck Schneider et Ruddy Buquet n’exerçaient pas en Ligue 1 ce week-end
Par Mehdi Djebbari