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Liverpool-Séville, finalistes invincibles de C3

Par Florian Cadu et Kevin Charnay
5 minutes
Liverpool-Séville, finalistes invincibles de C3

Ce mercredi, Liverpool et Séville s'affrontent en finale de la Ligue Europa. À l'issue de la rencontre, pour la première fois, une des deux équipes va perdre une finale de C3. Retour sur les batailles remportées par deux clubs jusque-là invincibles.

Liverpool 3-2 (en cumulé) Borussia Mönchengladbach (1973)

La première victoire européenne des Reds après 80 ans d’existence. Et Dieu sait qu’elle n’a pas été facile. À l’époque, la finale de la Coupe de l’UEFA se joue encore en double confrontation. Avant d’affronter Mönchengladbach, les Anglais ont bouffé de l’Allemand pendant toute la compétition. Ils ont déjà éliminé l’Eintracht Francfort, le Dynamo Berlin et le Dynamo Dresde. Le match aller à Anfield est repoussé d’un jour à cause des intempéries. Le contretemps parfait pour que Bill Shankly puisse réfléchir à un coup tactique. Il titularise finalement John Toshack. Le géant gallois est impérial dans le domaine aérien et permet à Kevin Keegan d’inscrire un doublé dès la première demi-heure. À l’heure de jeu, Larry Lloyd triple la mise. Un but ultra-important, car au retour, les Reds vont se faire peur et s’incliner deux-zéro, sur un doublé de Jupp Heynckes. Qu’importe, Liverpool tient son trophée.

Liverpool 4-3 (en cumulé) FC Bruges (1976)

Une finale, ça se gagne au mental. Lors du match aller, les hommes de Bob Paisley sont cueillis à froid à Anfield. En moins d’un quart d’heure, les voilà déjà menés 2-0. La finale est presque déjà pliée. Mais en cinq minutes, tout change. Entre la 60e et la 65e minute, Liverpool renverse totalement la donne et marque trois fois. Ray Kennedy, Jimmy Case – qui a remplacé John Toshack à la mi-temps – et Kevin Keegan marquent tour à tour pour une victoire 3-2. Au match retour, les Reds ne retiennent pas la leçon et se retrouvent menés dès la 11e minute. Mais ils resteront virtuellement perdants pendant seulement quatre minutes. Kevin Keegan, encore lui, égalise, et permet à Liverpool de s’imposer. Comme un symbole, les Anglais passent un cap et remportent la Ligue des champions lors des deux années suivantes en gagnant en finale contre leurs victimes favorites : Mönchengladbach en 1977 et Bruges en 1978. Cocasse.

Liverpool 5-4 Deportivo Alavés (2001)

Les joueurs de Liverpool exultent, sautent dans tous les sens. On joue la 118e minute, et la finale est arrêtée. Le malheureux Delfi Geli vient de dévier un coup franc dans ses propres filets. Et même s’il est dégueulasse, c’est un but en or, littéralement. Grâce à cette erreur, les Reds remportent une septième Coupe d’Europe. Cette fois-ci, le Deportivo Alavés ne pourra pas revenir, comme il l’a déjà fait tant de fois depuis le début du match. En début de match, Ivan Alonso a entretenu l’espoir en réduisant le score après les buts de Markus Babbel et du jeune Steven Gerrard. Ensuite, Gary McAllister croyait avoir fait le plus dur en inscrivant le but du 3-1 sur penalty, mais c’était sans compter le doublé de l’égalisation juste après le retour des vestiaires de Javi Moreno. En fin de match, Robbie Fowler pensait enfin mettre le but de la victoire, mais Jordi Cruyff a surgi dans les dernières minutes. Finalement, il faudra deux expulsions côté espagnol et un but en or pour clore les débats. Une finale comme on les aime.

Middlesbrough 0-4 Séville (2006)

Une promenade pour leur première finale européenne. Face au surprenant Middlesbrough, qui a quand même éliminé la Roma en huitièmes de finale, les Espagnols offrent un véritable récital au Philips Stadion d’Eindhoven. Pas impressionnés pour un sou, mieux armés physiquement et mentalement que leurs adversaires, les hommes de Juande Ramos ouvrent le score avant la demi-heure de jeu par Luís Fabiano. Le plus dur est déjà fait. Sans trembler, Séville attend patiemment la bonne occasion pour achever son adversaire. Ce qui a lieu à dix minutes du terme, lorsque Maresca, l’homme de la partie, trompe Schwarzer. Les Anglais, sonnés, sortent alors littéralement de leur match et cèdent encore à deux reprises devant Maresca et Kanouté. La ville, en folie, peut sombrer dans l’ivresse. Les commentateurs également.

Espanyol Barcelone 2-2 (1 tab 3) Séville (2007)

Duel national au sommet du continent. Et le choc ne déçoit pas. Du suspense, du beau jeu, des goals, de la tension, une passionnante séance de tirs au but, un vainqueur au bout de la nuit : Séville s’en sort avec des nerfs d’acier. Deux fois devant grâce à l’actuel Barcelonais Adriano et au mythique Kanouté, les compagnons de Jesús Navas et de Daniel Alves (qui enverra son péno très loin dans le ciel) se font rejoindre dans le temps réglementaire puis en prolongation – alors que Barcelone joue à dix. Les Palanganas doivent leur titre à un grand Andrés Palop, qui stoppe trois tentatives sur quatre essais lors des tirs au but. C’est fait : après le Real, Séville devient le second club de l’histoire à remporter deux Coupes de l’UEFA d’affilée.

Séville 0-0 (4 tab 2) Benfica (2014)

Kevin Gameiro place son ballon. Un coup de langue sur les lèvres, un coup de sifflet, et le Français s’élance. Le coup de pied, puissant, serein, termine sa course au fond des filets de Jan Oblak. Accompagné de ses partenaires – dont un certain Ivan Rakitić, élu Man of the match, l’attaquant va fêter devant ses supporters le troisième sacre européen de son équipe en quatre ans. Cette victoire fut tout sauf facile : mise à mal par des Lisboètes accrocheurs et dominateurs, la formation d’Unai Emery peut une nouvelle fois remercier son gardien, Beto, en état de grâce – quinze arrêts en 120 minutes de jeu + deux penaltys arrêtés. Pour les Portugais, c’est une huitième finale européenne de suite qui termine en eau de boudin. La chance était de l’autre côté.

Dnipro Dnipropetrovsk 2-3 Séville (2015)

C’est dans le costume d’ultra-favoris que les Andalous, désormais habitués aux finales de League Europa, s’avancent face au double Dnipro, le petit poucet ukrainien. Mais la rencontre est disputée : suite à une première période mémorable, les deux teamssont au coude-à-coude avec deux points chacun (buts de Grzegorz Krychowiak et Carlos Bacca pour les futurs vainqueurs ; de Nikola Kalinić et Rouslan Rotan pour les malheureux perdants). Finalement, c’est encore Bacca, avant de filer à Milan, qui permet au monstre de la compétition de repartir avec la C3 pour la quatrième fois en quatre finales. Mais qui fera tomber le FC Séville en Ligue Europa ?

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C3 - Finale - Liverpool-Séville
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