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Liverpool s’en sort bien

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Liverpool s’en sort bien

La crème des derbys du week-end, surtout après la purge Birmingham/Villa, a accouché d'un joli match nul. Le sauveur Dalglish recherche toujours sa première victoire.

Le derby de Liverpool a bien tenu toutes ses promesses. On nous avait promis l’effet Kenny Dalglish pour sa première à Anfield depuis son retour aux affaires. On l’a bien eu… enfin pour une mi-temps seulement, la première en l’occurrence. Fernando Torres teste après neuf petites secondes les gants de Tim Howard. L’Espagnol se charge ensuite de mettre deux boîtes au buffle Sylvain Distin en dix minutes. Liverpool, à l’image de sa vedette ibérique, répond présent d’entrée, impose un impact physique de chef sur chaque duel. En témoigne cette action de Torres à la 16ème. Au duel à l’épaule sur Distin, la pointe de Liverpool réussit à déménager le Frenchie, crochète dans la surface et fracasse le poteau d’Howard. Kuyt, dans la continuité, envoie le cuir dans le kop.

Everton peine, court après le ballon et cherche encore la couleur de la cage de Reina. Aucune situation chaude dans les quarante-cinq premières minutes pour les Toffees, pas franchement une habitude de la maison. Liverpool poursuit son job et va être récompensé à la demi-heure de jeu. Kuyt règle enfin la mire mais trouve par deux fois, à bout portant, Howard sur la trajectoire. Raul Meireles récupère le rebond et frappe dans la lucarne du portier ricain. Premier but du Tug’ en Red. Il a bien choisi son match le lascar aux tatouages. Deux minutes plus tard, Torres canarde Howard qui repousse dans les pieds de Maxi Rodriguez. L’Argentin enfume l’occasion et arrose au-dessus de la cage. L’Américain sauvera une dernière fois les meubles peu avant le repos sur une tentative de Meireles, en chaleur sur cette première période (42è). Anfield est content, il voit des occasions et des occasions pour les siens. Rassuré ? Le temps de s’enfiler une pinte et de la pause pipi seulement car dès le retour des vestiaires, le véritable visage des Reds 2011 refait surface.

Quarante-six secondes après la reprise du jeu, Distin catapulte un corner d’Arteta dans les filets adverses, profitant aussi d’une sortie de Reina douteuse. Les Reds sont sonnés et vont prendre un uppercut cinq minutes plus tard. Kelly et Anichebe partent au duel aérien. Le Nigérian arrache tout, Kelly gît sur la pelouse, Osman caresse le cuir pour donner à Beckford dans la surface. L’attaquant use de son postérieur en protection et ouvre le plat du pied pour donner l’avantage aux Toffees. Voilà comment plier Liverpool en moins de dix minutes. Les déferlantes se multiplient, Baines désosse enfin son côté gauche, le gentil Kelly continue d’agoniser, se prend tampon sur tampon et la doublette Arteta/Fellaini décident enfin de redevenir les boss du milieu (franchement, être mis à l’amende pendant quarante-cinq minutes par le duo Lucas-Spearing, ce n’est pas sérieux…). 70-30 de possession de balle à l’avantage d’Everton. On pense Liverpool parti pour plonger et se prendre la plus belle baffe de la saison, perdre à Anfield contre Everton. Mais Tim Howard, irréprochable jusque-là, va se faire berner par Maxi Rodriguez, qui va faire son seul geste réfléchi du match. L’Argentin se plante devant Howard, sorti de sa cage pour récupérer une frappe déviée de Raul Meireles. L’Américain découpe au passage Maxi. Pénalty que transforme Dirty Dirk Kuyt, encore parfait cet après-midi. Liverpol est bien heureux d’égaliser alors qu’Everton était sérieusement en train de lui marcher dessus. La fin de rencontre sera un peu plus terne, les deux équipes payant sans doute l’énorme débauche d’énergie des soixante-cinq premières minutes. Fellaini manquera ainsi de lucidité dans un cinq contre trois (71è), le Belge réussissant à perforer le milieu mais venant s’empaler sur la défense des Reds.

Liverpool et Everton se quittent donc sur ce match nul plutôt sympa, sont toujours à égalité au classement (respectivement 13ème et 12ème) mais n’ont pas réussi à prendre leurs distances sur la zone de relégation. Car, au-delà du derby, de l’effet Kenny Dalglish, le plus important, en ce moment pour les deux rivaux, est pourtant bien de se donner un peu d’air au classement. Raté.

Ronan BOSCHER

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