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Liverpool, Red Redemption

Charles Alf Lafont
Liverpool, Red Redemption

Des recrues honnêtes, des départs bienvenus, des cadres conservés et des jeunes prometteurs. Comme chaque année depuis trop longtemps, Liverpool espère entamer sa reconstruction. Comme d'habitude, on a envie d'y croire. Un peu.

Note globale du mercato

6/10 ou 2/10. Le plus gros coup de l’été du côté des Reds est sans doute d’avoir réussi à conserver Luis Suárez. Le cannibale uruguayen semble « parti pour rester » , visiblement convaincu par les arguments de Steven Gerrard. Le deuxième gros coup est sans doute d’avoir réussi à conserver Daniel Agger, sur lequel s’était penché le Barça. Par contre, si l’un, voir les deux venaient à partir, cela serait légèrement problématique. Parce que si le club a réussi à se débarrasser des deux erreurs de casting monumentales que sont Carrol et Downing, cela s’est fait à perte. Du coup, pas vraiment de folie au niveau des achats, avec une recrue par ligne : Iago Aspas pour l’attaque, Luis Alberto au milieu, Kolo Touré derrière et Simon Mignolet dans les buts. Les deux derniers sont peut-être les plus intéressants. Le frère de Yaya, arrivé gratuitement de City, devra pallier le départ à la retraite de la légende Carragher et a d’ailleurs été très bon lors de la préparation. Le portier belge aura quant à lui la mission d’apporter un peu de sérénité, une chose que Pepe Reina, parti en prêt au Napoli, n’arrivait plus vraiment à faire ces temps-ci. En gros, si Suárez et Agger restent, c’est pas mal. Sinon, c’est pas terrible.

Les joueurs à suivre

Avec un Luis Suárez encore suspendu six matchs pour sa morsure sur Ivanović, il reviendra à Daniel Sturridge de mener les offensives liverpuldiennes. Une tâche qu’il a plutôt bien remplie depuis son arrivée en janvier dernier, avec 11 buts et 5 assists en 16 matchs. Le type, qui a quand même déjà joué pour City, Chelsea, Bolton et Liverpool à 23 ans, pourrait profiter de l’occasion pour se dépatouiller de son statut d’éternel espoir du football anglais. Remis d’une blessure à la cheville contracté avec les Three Lions en mai, il vient de claquer deux pénos contre le Celtic pour son retour. Pour l’alimenter en bons ballons, Philippe Coutinho est l’homme de la situation (et non pas Oxmo). Lui aussi braqué au mercato hivernal, le jeune Brésilien a apporté une nouvelle dimension à l’attaque des Reds. Véritable numéro 10 déporté sur le côté gauche, l’ancien de l’Inter est capable de faire imploser n’importe quelle défense avec ses dribbles chaloupés, sa vitesse et sa vision du jeu. En seulement 13 matchs de Premier League, Coutinho s’est fendu de trois buts et cinq assists. Ce qui est plutôt honnête pour un type qui faisait banquette en Italie.

Philippe Coutinho. À moins qu’il ne s’agisse de Luis Enrique.

Le vrai objectif

Il faut se rendre à l’évidence. Liverpool ne fait plus parti du Big Four, en témoigne cette décevante septième place lors de l’exercice précédent. Mais, dans la lignée d’une bonne fin de saison, Brendan Rodgers songe sérieusement à la quatrième place. Si les deux Manchester et Chelsea semblent partir avec une longueur d’avance, Tottenham risque de perdre Bale et Arsenal voit les joueurs lui filer sous le nez les uns après les autres. Il faudra tout de même faire un mieux contre les gros pour espérer se qualifier pour la Ligue des champions. Contre le top 6, Liverpool n’a réussi à glaner que 10 points sur 36 possibles, pour une toute petite moyenne de 0,83 points par match.

Ah, lui, on va le regretter. Ou pas

Andy Carrol, acheté plus de 40 millions d’euros pour un rendement pharaonique de 11 buts en 58 matchs, ne manquera évidemment à personne. Mais bon, il était déjà parti en prêt l’an dernier à West Ham. Dans le même ordre d’idée, Stewart Downing, 7 pions en 91 apparitions, acheté 22,8 millions d’euros et revendu 7 millions cet été à West Ham, non plus. Celui qui a fait couler bien des larmes, c’est Jamie Carragher. Fidèle parmi les fidèles, il aura disputé sous le maillot des Reds la bagatelle de 737 matchs, dont 508 de Premier League (vice-recordman derrière l’intouchable Ryan Giggs). En 17 ans de présence, dont 10 en tant que vice-capitaine, l’idole d’Anfield a gagné deux FA Cup, trois League Cup, deux Community Shield, une Coupe de l’UEFA. Et surtout, cette Ligue des champions 2005 incroyable. Dans sa bio, Jamie, plus Reds qu’Anglais, a écrit « Le ‘God save the Queen’ ne m’a jamais transcendé alors que le ‘You’ll never walk alone’, tu comprends tout de suite ce que ça veut dire » . On comprend.

Stewart Downing, acheté 22,8 millions, revendu 7 deux ans plus tard.

Coefficient de résistance aux mensonges

2%. Comme le nombre d’années qu’a duré la relation de Kolo Touré avec une certaine Kessel, un mannequin de 22 ans. Pour la séduire, le joueur s’est fait passer pour un vendeur de voitures nommé François. Une couverture farfelue mais nécessaire. En effet, entre-temps, il s’est marié avec sa promise de longue date et accessoirement mère de ses enfants. L’infortuné Kessel a découvert le pot aux roses en tombant sur les photos du mariage sur Google. La seule vraie question, c’est pourquoi François ?

Ce qu’il va se passer cette saison

Dans le sillage d’un Sturridge époustouflant, auteur notamment d’un triplé sur pénalty lors de la 3e journée contre Manchester United, Liverpool marche sur la Premier League pendant six journées. Et puis Suárez revient. Vexé d’être cantonné sur le flanc droit pour son retour, l’Uruguayen va commettre l’impardonnable en arrachant l’oreille de son rival. Suspendu un an par la FA, il intente une action en justice contre ses dirigeants pour « harcèlement moral » et « non-assistance à personne en danger » , estimant que ses troubles psychiatriques sont la conséquence direct du manque d’amour dont il est victime. Alors que le procès met des plombes à démarrer, Sturridge, traumatisé, rompt son contrat pour rejoindre Arsenal, avant de partir à United en prêt. Privé de ses deux meilleurs buteurs, Rodgers Rodgers va chercher Torres à Chelsea, quatrième dans la hiérarchie derrière Eto’o, Lukaku et Ba. Une opération gagnante qui permet à Liverpool d’arracher une troisième place in extremis et une victoire en League Cup contre Swansea sur une frappe de poney du toujours vert Gerrard. Malheureusement, Suárez gagne son procès au même moment et le club est dissous. Contraint et forcé, il repart alors avec son nom originel : Everton Athletic.

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