- Ligue des champions
- Phase de poules
- 2e journée
- Résumé
Liverpool prend une Bâle, Benzema en sauveur
La soirée de Ligue des champions a été animée avec notamment un pénalty manqué (puis réussi) par Ronaldo, le but de la délivrance signé Benzema, un Welbeck de feu du côté d'Arsenal, l'Olympiakos d'Abidal à la rue, Liverpool encore décevant et des clubs allemands au taquet.
Ludogorets/Real Madrid : 1-2
Buts : Marcelinho (6e) pour Ludogorets, Cristiano Ronaldo (25e sp) et Benzema (77e) pour le Real Dans ce match disputé à Sofia (le stade de Ludogorets n’étant pas homologué), les joueurs du Real ont vécu une entame catastrophique, avec l’ouverture du score rapide des Bulgares par Marcelinho sur corner (oubli au second poteau, 1-0), avant de manquer un pénalty par Ronaldo (10e), puis de se voir refuser un but valable du même Ronaldo pour un hors-jeu inexistant (14e). Il y avait de quoi se décourager, mais c’est mal connaître CR7, retenu par le maillot dans la surface à la 24e et qui voyait là l’occasion de se rattraper (1-1, 25e). Dominés dans la possession, les joueurs de Ludogorets parviennent tout de même à rejoindre les vestiaires sans casse. En seconde période, Chicharito rate l’immanquable, seul face au but. Peu après, Benzema le remplace et donne finalement l’avantage aux siens, d’un plat du pied tranquille à la réception d’un centre de Marcelo (1-2, 77e). La victoire n’est pas flamboyante, mais l’essentiel est acquis pour les Madrilènes, avec deux victoires en deux matchs.
Bâle/Liverpool : 1-0
Buts : Streller (52e) La déception de la soirée est pour les supporters des Reds, leurs favoris s’inclinant logiquement en Suisse face à l’équipe du FC Bâle, qui joue décidément très bien les empêcheurs de tourner en rond à chaque édition de la Ligue des champions. Le seul but de la rencontre a été inscrit par l’éternel capitaine Marco Streller, opportuniste sur corner. Une ouverture du score globalement méritée après une première période plutôt bien maîtrisée face à Gerrard, Balotelli et toute la bande. Mignolet a eu beau repousser l’échéance, la défaite s’est avérée inévitable pour une formation de Liverpool qui voit le Real prendre seul la tête du classement du groupe B, et qui se trouve donc sous la menace de son adversaire du soir pour la conquête de la deuxième place. Et dire que la prochaine journée, c’est la réception des Madrilènes à Anfield…
Anderlecht/Borussia Dortmund : 0-3
Buts : Immobile (3e) et Ramos (69e, 79e) Le premier but de cette soirée européenne a été inscrit à Bruxelles par les visiteurs. On joue seulement la 3e minute de ce match entre Anderlecht et Dortmund, Kagawa trouve Immobile à la limite du hors-jeu, l’Italien réussissant à tromper Proto pour l’ouverture du score (0-1). Quelques minutes plus tard, Aubameyang manque le 0-2, ce qui aurait mieux illustré la domination des hommes de Jürgen Klopp sur la première période. Il faut donc attendre la seconde pour le but du break, inscrit par Ramos, à la réception d’un centre parfaitement ajusté signé Pisczcek (0-2, 69e). Ce même Ramos est encore trouvé dans la surface, par Aubameyang cette fois, pour le but du 0-3. Les Mauves ont déçu et ne capitalisent pas sur le bon nul obtenu face à Galatasaray lors de la première journée. Pour Dortmund en revanche, c’est la fête : deux matchs, deux victoires, cinq buts marqués, zéro encaissé.
Arsenal/Galatasaray : 4-1
Buts : Welbeck (22e, 30e et 52e), Sánchez (41e) pour Arsenal, Yılmaz (63e sp) pour Galatasaray On pouvait légitimement craindre le match piège pour Arsenal ce soir, avec la cascade de blessures que l’on sait et l’expérience de l’effectif de Galatasaray, venu à Londres tenter un « coup » devant ses nombreux fans chauds bouillants. Mais après un premier quart d’heure hésitant, les Gunners réussissent à ouvrir le score par Welbeck (bon travail de Sánchez, conclusion entre les jambes du gardien, 1-0), puis à vite se mettre à l’abri grâce à Welbeck, encore (erreur de relance de Galatasaray et Felipe Melo pris de vitesse, 2-0) et Sánchez (bien trouvé dans l’intervalle et conclusion pleine de sang-froid). 3-0 à la pause, et vite 4-0 avec un troisième but personnel signé Welbeck, profitant d’une défense adverse à la rue complet. À signaler d’ailleurs un nouvel acte de brutalité de l’impayable Felipe Melo, coupable d’un tacle les deux pieds décollés sur Sánchez en première période, seulement sanctionné d’un carton jaune. Du côté d’Arsenal, on décidait aussi d’apporter un peu d’animation en seconde période, avec le rouge direct infligé à Szczęsny pour une faute dans la surface sur Burak Yılmaz, qui se faisait justice lui-même face à Ospina (4-1, 63e). Pas de quoi remettre en cause la victoire des hommes d’Arsène Wenger, qui se relancent dans le groupe D après la défaite initiale à Dortmund.
Bayer Leverkusen/Benfica : 3-1
Buts : Kiessling (25e), Son (34e), Çalhanoğlu (64e sp) pour le Bayer, Salvio (61e) pour Benfica Le Bayer Leverkusen s’est imposé ce soir devant son public grâce surtout à l’efficacité de son buteur Kiessling, auteur d’un doublé, et le talent du sous-estimé Sud-Coréen Heung-min Son, à l’origine de l’ouverture du score et auteur du but du break en première période. En seconde, les Allemands ont tremblé à peine trois minutes, le temps séparant la réduction du score des Lisboètes (belle conclusion en finesse de Salvio, 2-1, 61e) du but du 3-1 réussi sur pénalty par Kiessling, lequel avait provoqué la faute de Jardel. Un péno certes généreux, mais une victoire ô combien méritée du Bayer, qui se relance dans la course à la qualif après sa défaite initiale face à Monaco. Pour le Benfica, ça fait donc 0 point après deux journées…
Malmö/Olympiakos : 2-0
Buts : Rosenberg (42e et 82e) L’histoire est belle pour Malmö, auteur d’un parcours de qualification marathon cet été et qui représente le football suédois en phase de poules, une première depuis des lustres. Et attention, les Scandinaves ne sont pas là pour faire de la figuration ! Courageux, mais pas récompensés lors du premier match à Turin, ils se sont offert ce soir une belle victoire face à l’Olympiakos, grâce à un doublé de son capitaine Rosenberg. Celui-ci a profité par deux fois d’erreurs défensives des Grecs, avec un Botia responsable sur l’ouverture du score (incompréhension avec le gardien Roberto, 1-0) et un Abidal pas dans le coup pour le deuxième but en fin de partie (passe décisive de Cibicki, qui gagne son duel face au Français, 2-0). L’Olympiakos avait pourtant la possession de balle, mais n’a jamais su quoi en faire, se faisant piéger par des Suédois enthousiastes et enthousiasmants.
Par Régis Delanoë