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Liverpool pourrit le Real

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Liverpool pourrit le Real

La Ligue des champions revient, les fondamentaux aussi. Liverpool, vainqueur chez le Real Madrid (1-0 but de Benayoun), est toujours aussi chiant à jouer, et les Merengue ne verront pas les quarts pour la 5e fois de rang. Classique !

Bon pied, bon œil, Sir Alex Ferguson avait encore vu juste. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le manager de Manchester United n’y était pas allé par quatre chemins. « Le Real Madrid n’a aucune chance d’aller au bout en Ligue des champions. Cette équipe est trop lente. » Pas tendre Fergie mais terriblement juste. Face à Liverpool, les champions d’Espagne ont étalé ce manque de punch dans les grandes largeurs d’un stade Santiago Bernabeu parfois anesthésié par le spectacle déprimant des deux équipes. Car dans ce non-match d’une pauvreté technique parfois absolue, Liverpool y a gaillardement mis du sien. Le bon créneau pour les Reds en vérité. En mode combat, les joueurs de la Mersey ne craignent pas grand-monde et surtout pas les Madrilènes. Une seule fois lors des 16 derniers combats européens, Liverpool a dû baisser pavillon (face à Chelsea en demie retour l’an passé 1-3 a.p.). Qui dit mieux ?

Benitez mate Ramos

Grâce à ce succès (1-0), voilà les Reds très proches des quarts. On ne voit pas en effet comment le Raul et les siens pourraient planter deux pions à Anfield dans quinze jours. D’autant que Liverpool a réussi son casse sans Fernando Torres (sorti à l’heure de jeu pour une douleur à la cheville) et sans Steven Gerrard entré à quelques minutes du terme pour se dégourdir les pattes. Dans cette partie de poker menteur, Benitez s’est encore montré le plus fort. En emmenant son capitaine en Espagne, en laissant filtrer de soi-disant bonnes performances à l’entraînement, « Rafa » avait instillé la certitude chez Juande Ramos de retrouver le skipper rouge à la barre. Plus globalement, Benitez a une nouvelle fois gagné la bataille tactique.

Ce Real manque de vitesse ? Le sorcier espagnol avait concocté une défense barbelée très basse de derrière les fagots, privant ainsi les joueurs en blanc du moindre élan. Au contraire, en aspirant ainsi son adversaire, c’est Liverpool qui se donnait de l’espace dans le dos d’un back-four madrilène pas forcément très prompt à se replacer. Torres, lancé par un long dégagement de Pepe Reina, était d’ailleurs tout près d’en profiter d’une frappe croisée bien détourné par Iker Casillas. En face, seul Robben trouvait quelques solutions. Ici deux bissectrices vers Raul (frappe croisée bien captée par Reina) puis vers Gonzalo Higuain (contré par l’énorme Skrtel) ; là des raids solitaires conclus par des frappes lointaines. C’était bien peu ? Ça avait au moins le mérite de faire exister offensivement un Real et de répondre à Ferguson qui avait glissé malicieusement dans l’entretien : « Robben est le seul à apporter de la vitesse à Madrid mais il n’est pas très courageux. » Mercredi soir, le Néerlandais ne s’est pas planqué.

Benayoun à la même minute que Kennedy en 1981

Globalement d’ailleurs, aucun Menrengue ne s’est caché. Durant la première période, les Espagnols ouvrèrent même régulièrement la boîte à sales coups face à des Anglais qui eux avaient carrément sorti la boîte à gifles. Faute de jeu, les spectateurs eurent droit à un joli concours de castagne. On imaginait que le match des petites putes se disputerait à Stamford Bridge entre Chelsea et la Juventus. On avait tort : Madrid et Liverpool firent largement l’affaire. Le hic pour les Ibériques, c’est qu’à ce petit jeu, ils n’avaient strictement aucune chance. Plus le match avançait, plus les impacts marquèrent les organismes madrilènes. Et fatalement, plus Liverpool s’installait dans la partie.

En seconde période, hormis un dernier rush plein centre de Robben conclu d’une frappe soudaine sous la barre claquée par Reina, le Real n’allait plus voir le jour. Petit à petit, Liverpool transperçait le milieu madrilène où seul Lassana Diarra n’avait pas encore avalé la trompette. Et ce qui devait arriver arriva. Sur un coup-franc gratté par Dirk Kuyt, plus malin en lutte greco-romaine que Heinze, Fabio Aurelio déposait une offrande sur la tête du petit Yossi Benayoun (82e, 1-0). Le plus dur était fait. Dans ce match, mais aussi sans doute dans le sort de ce huitième de finale. Clin d’œil de l’histoire, pour ce deuxième duel de l’histoire, c’est exactement à la même minute qu’en 1981 au Parc des Princes, Alan Kennedy avait marqué le seul but de la finale de Coupe des clubs champions entre les deux équipes. Oui, ce Real Madrid – Liverpool était bien placé sous le signe du classicisme absolu.

Par Dave Appadoo

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