S’abonner au mag
  • Angleterre
  • Premier League
  • J10

Liverpool/ManU (2-0) : Les Reds bougent encore

Par
Liverpool/ManU (2-0) : Les Reds bougent encore

Au terme d'un match d'une rare intensité, les Reds ont mis fin à leur série noire de quatre défaites en surclassant Manchester United (2-0). Les hommes de Benitez n'ont pas encore dit adieu au titre.

Ouf ! Rafael Benitez a dû pousser un grand soupir de soulagement au coup de sifflet final. Sur un siège éjectable après quatre revers de rang, la pire série du club depuis 1987, l’entraîneur de Liverpool s’est donné un vrai bol d’air grâce à ce succès sur les triples champions sortants, le troisième de rang après les deux victoires de l’an passé. Face au plus grand rival des Reds, celui-là valait un peu plus que d’autres. D’autant que d’un point de vue comptable, le club de la Mersey recolle un peu à la tête du peloton, à six points « seulement » du leader Chelsea. De son côté, MU n’a pas bien sûr pas hypothéqué ses chances (à deux longueurs des Blues) mais avec déjà deux défaites au compteur au quart du championnat, cela confirme que le prochain champion ne présentera pas les quasi sans faute des champions de ces cinq dernières années.

Une différence de classe

On le sait, les Anglais ne commencent le match qu’au coup d’envoi. Malgré l’importance de l’affiche du jour, l’heure était badine avant le début des hostilités. Ainsi, en référence l’incroyable but de Sunderland face à Liverpool (1-0, frappe de Bent déviée par un ballon de baudruche), une pluie de ballon inondait la pelouse, sans que l’on sache très bien s’il s’agissait d’autodérision de la part des fans des Reds ou de chambrage de la part des supporters des Red Devils. Mais cet épisode ne devait pas faire oublier la dramatique de l’événement à venir. Si Anfield a pris l’habitude de ronronner lors affiches ordinaires, il sait encore se transcender comme aucune autre enceinte lors des grandes affiches ou en temps de crise. Ce dimanche, ces deux conditions étaient réunies et le « You’ll never walk alone » a résonné comme jamais encore cette saison. Et les chants de soutien à Rafael Benitez confirmaient que l’heure était à la solidarité. En bon ennemi très intime, Wayne Rooney, formé à Everton, décidait de casser rapidement l’ambiance en marquant sur un service de Scholes, mais le buteur mancunien était signalé hors-jeu (2e). Liverpool paraissait un peu tendu mais sur un bon mouvement à deux, Benayoun décalait bien Lucas qui se précipitait pour frapper alors que le chemin du but était ouvert (5e). De son côté, Carragher, sur la brèche depuis plusieurs semaines, taclait très durement Rooney comme un message aux critiques : l’ancien était encore au niveau (11e). L’engagement était effarant, la qualité technique tout autant, surtout du côté de MU pour être tout à fait juste.

Et Torres dans tout ça ? Revenu après une absence de plusieurs semaines, l’Espagnol prenait ses marques en poussant Evra deux fois à la faute, suffisant pour faire avertir le Français et pour obtenir un coup-franc ciselé par la patte gauche de Fabio Aurelio mais enlevé magistralement par Van der Sar (16e), avant un énorme cafouillage mal exploité par les Reds. Liverpool, décidemment peu réaliste, massacrait ensuite un contre tout fait entre le décalage mal dosé par Lucas et la frappe trop croisée de Kuyt (18e). De quoi piquer l’orgueil de Manchester. Sur un mouvement initié par Rooney (quelle qualité de contrôles et de transmissions !), Valencia cassait les reins d’Insua (une constante dans cette partie) pour centrer vers Rooney, toujours lui, dont la tête était bien captée par Reina (21e). Cette action confirmait une différence de classe entre les deux escouades, les Reds compensant par une concentration extrême. Heureusement d’ailleurs, car à l’approche de la demi-heure de jeu, MU confisquait le cuir et époumonait les Rouges à courir derrière la sphère. Comme si les hommes de Ferguson avaient retenu la leçon prise face à Barcelone en finale de Ligue des champions, pour mieux la réciter face à Liverpool. La seule solution pour les Reds résidait dans le contre. Comme sur ce lancement de Fabio Aurelio (indispensable actuellement) vers Benayoun qui centrait pour le Brésilien mais Van der sar se couchait impeccablement sur son coup de tronche piqué (35e). Dans la foulée de cette occasion, Liverpool finissait plus fort cette première période, tout en pressing, tout en physique, tout en jeu direct. Restait à savoir si les Reds pourraient tenir ce rythme après la pause.

Torres faction

En tout cas, les locaux attaquaient tambour battant. Kuyt, décalé à droite était tout près de trouver Torres en retrait, mais son centre était intercepté par Benayoun, un peu gourmand sur ce coup (49e). Le coup d’envoi d’une énorme pression rouge, sans réelle occasion toutefois. Jusqu’à cette ouverture assez miraculeuse de Benayoun vers Torres, à la lutte avec Ferdinand, qui crucifiait Van der sar sous la barre (1-0, 64e). Son 9e but de la saison, meilleur réalisateur de Premier League, son 47e but en 58 titularisations : qui dit mieux ? Cinq minutes tard, Benayoun ouvrait encore pour Lucas qui trouvait Kuyt contré dans sa frappe en pivot, avant que Lucas ne rate le cadre sur un corner mal renvoyé par Vidic. La rentrée d’Owen était saluée comme il se doit : par une bordée de sifflets (71e). N’empêche, MU avait décidé de réagir et il s‘en fallait d’un rien que Nani (entré pour Scholes) ne trompe Reina sur une demi-volée brossée (75e). Mais les Red Devils s’exposaient au contre comme sur cette ouverture soignée de Fabio Aurelio pour Benayoun seul face à Van der Sar avant de faire le crochet de trop (79e). Et comme un boomerang, Owen décalait Valencia, le meilleur Mancunien, qui trouvait la barre sans angle (82e).

A presser ainsi, on l’a dit, Manchester étaient à la merci contre fatal et sur l’un d’eux, Vidic était obligé de ceinturer Kuyt qui filait au but : 2e jaune, par ici la sortie. Le tout avant le Fergie time, soit 5 minutes d’arrêts de jeu, le tarif habituel quand les hommes de Ferguson sont menés. Le temps de faire expulser Mascherano, de bombarder les cages de Reina, avant d’encaisser un second but par Ngog en contre (2-0, 90e+5). Anfield pouvait laisser éclater sa joie et entonner un YNWA libérateur. Liverpool est encore en vie.

Les enjeux de la professionnalisation du football féminin français

Par

À lire aussi
Logo de l'équipe Brest
Brest en état de Graz
  • C1
  • J1
  • Stade brestois-Sturm Graz (2-1)
Brest en état de Graz

Brest en état de Graz

Brest en état de Graz
Articles en tendances
10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
  • C1
  • J1
  • PSG-Gérone
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)
21
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
  • C1
  • J1
  • Monaco-Barcelone
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

21
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
21
En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)
En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)

En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)

En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine