- Premier League
- J9
- Liverpool-Leicester (3-0)
Liverpool éparpille Leicester
Auteurs d'une performance XXL ce dimanche (3-0), les Reds ont éparpillé une équipe de Leicester dépassée dans l'intensité et dans l'impact, et ce, malgré de nombreuses absences et une nouvelle blessure, celle de Naby Keita. La seule ombre au tableau, car à part ça, tout s'est bien passé : Jota n'a pas perdu sa réussite, Firmino l'a retrouvée, et l'arrière-garde a assuré. Bref, Liverpool est de retour en tête de la Premier League.
Liverpool 3-0 Leicester
Buts : Evans (CSC, 21e), Jota (41e) et Firmino (86e)
Liverpool a le sens de l’histoire. Quelques jours après avoir placé une time capsule au sein de son nouveau centre d’entraînement, les Reds ont honoré avec classe la mémoire de leur gardien Ray Clemence. Et ce sont les Foxes de Leicester qui ont fait les frais de la dure loi d’un Liverpool impressionnant, bien décidé à rouler sur son adversaire du soir. Ce dimanche, il y avait un air de la belle époque du tournant des années 1980 aussi : le club de la Mersey aime le passé, Ray Clemence n’était pas loin.
Le break et puis ça y est
Et pourtant, au coup d’envoi, on pouvait craindre le pire pour les hommes de Klopp, privés de Van Dijk, Alexander-Arnold, Alcántara, Henderson ou Salah. Mais Liverpool n’a que faire des blessures, que faire du fait que Leicester est dans une belle forme : le rouleau compresseur se met en marche trop vite peut-être pour les Foxes, qui voient les vagues rouges revenir sans cesse. Mais parce qu’ils sont maladroits dans le dernier geste, les Reds s’en remettent à la générosité de Jonny Evans sur corner : à la retombée du cuir, le défenseur nord-irlandais, pas remis de ses émotions à la suite d’un débordement de Jota, place une formidable tête dans son propre but (1-0, 21e).
Peut-être grisés par le beau cadeau de l’ami Evans, les joueurs de Jürgen Klopp sont à deux doigts de rendre la pareille à ceux de Brendan Rodgers dans la foulée. Mais Barnes, bien servi par Vardy, rate sa reprise (22e). Mauvaise idée, car Liverpool reprend sa marche en avant, notamment grâce à un trio Mané-Firmino-Jota intenable dans le pressing. C’est le Portugais, on fire depuis le début de la saison, qui permet à Liverpool de doubler la mise avant la mi-temps : mis sur orbite par un centre parfait de Robertson, Diogo Jota propulse le cuir au fond des filets (2-0, 41e).
Firmino rallume la lumière
Au retour des vestiaires, pas de changement : Liverpool recommence à marcher sur Leicester, complètement dépassé dans l’intensité. Et la (nouvelle) blessure du côté des Reds, celle de Naby Keita cette fois (53e), ne change rien : les Foxes sont acculés et ne doivent cette fois leur salut qu’à un très bon Fofana, à la maladresse de Mané, qui ne transforme pas une offrande de Firmino (54e) Et, enfin, au poteau de Schmeichel, qui détourne une tentative opportuniste du Brésilien en panne de réalisme (56e).
C’est à l’heure de jeu que Leicester décide de rentrer dans la partie. Et les Foxes manquent de peu l’occasion de revenir, privés de la réduction du score par une double intervention d’Alisson (61e). Mais les Renards ronronnent : Firmino est à deux doigts d’en profiter, mais ses deux tentatives sont stoppées par le poteau puis sur la ligne, pour quelques millimètres (76e). Mais la chance finit par sourire à l’avant-centre : la lumière vient d’un corner, parfaitement coupé par le Brésilien (3-0, 86e). Ce sera tout pour Liverpool, qui profite de sa victoire pour revenir en tête du championnat, aux côtés de Tottenham. Pour battre son record d’invincibilité à domicile (64 rencontres), également. Le hasard fait parfois bien les choses, Ray Clemence n’était pas loin.
Liverpool (4-3-3) : Alisson – Milner (c), Fabinho, Matip, Robertson – Wijnaldum, Jones, Keita (Williams, 53e) – Jota (88e), Firmino, Mané (Minamino, 88e). Entraîneur : Jürgen Klopp.
Leicester (5-4-1) : Schmeichel (c) – Albrighton, Fofana, Evans, Fuchs (Praet, 62e), Justin – Barnes (Under, 62e), Tielemans, Mendy, Maddison – Vardy. Entraîneur : Brendan Rodgers.
Résultats et classement de Premier LeaguePar Valentin Lutz