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Live : une journée de finale en France

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Live : une journée de finale en France

Ce 10 juillet 2016 ne sera jamais comme les autres. Aujourd'hui, c'est jour de finale à la maison. On vous emmène en balade, jusqu'au coup d'envoi de cette finale France-Portugal.

20h00. Les compositions officielles des équipes de cette finale d’Euro 2016.

Côté Portugal, qui, officiellement, reçoit ce dimanche soir pour cette finale, Fernando Santos propose un 442, avec Pepe qui retrouve une place de titulaire en charnière centrale. Portugal : Patricio – Guerreiro, Fonte, Pepe, Cedric – William Carvalho, Adrien Silva, Renato Sanches, Joao Mario – Nani, Ronaldo.

Côté français, Didier Deschamps ne fait aucun changement par rapport à l’équipe victorieuse contre l’Allemagne. Umtiti conserve son rôle en défense, Moussa Sissoko a fait du couloir droit au milieu sa chose et Griezmann va rôder autour d’Olivier Giroud. Le dernier 4231 de cet Euro 2016 pour les Bleus. France : Lloris – Evra, Koscielny, Umtiti, Sagna – Pogba, Matuidi – Payet, Griezmann, Sissoko – Giroud.

19h45. Dernier tube.

Avant les compos officielles, on ne pouvait pas terminer sans saluer celle qui avait inauguré le grand live d’ouverture du 10 juin dernier, au tout début de l’histoire. Et elle avait raison, Miss Wendy.

19h25. Et les Démons de Moussa qui poursuivent leur chemin…

19h03. Alors qu’un autre championnat se termine…

En Mayenne, avant de penser ballon, certains ont dû finir une autre sorte de compétition. Ce week-end se tenait sur le site des grottes de Saulges une étape du championnat de France de tir aux armes préhistoriques. Dans cette vallée de 1,5 km de long traversée par une rivière, les participants ont pris part à des épreuves de tir à l’arc et de tir au propulseur. Philippe Guillonnet, l’organisateur du tournoi, vient de finir de ramasser les cibles : « On va boire l’apéro pour mettre fin au week-end. L’Euro 2016 n’était pas dans nos têtes, ni le fait que la France puisse être en finale. Certains compétiteurs sont partis plus tôt pour pouvoir regarder le match. Moi, je ne vais pas regarder le match car je serai sur la route du retour. Je soutiendrai les Bleus par la pensée. »

18h49. Un coup de Gaz

Allez, plus qu’un peu plus de deux heures à baver. Clément Maury, le gardien du Gazélec, est déjà en poste : « J’ai prévu de le regarder tranquillement à la maison » . Dernier représentant français des cheveux en pics sur la tête, le portier corse voit « un match qui part très fort, même si l’enjeu va peut-être fermer un peu tout au début. Une victoire de la France me paraît objectif. » Le reste n’est qu’histoire.

18h26. Avec la cousine du Snake

Annie et ses deux enfants sont devant l’hôtel des Bleus. Pas tant pour gratter un coucou de Giroud que pour montrer qu’ils sont là pour pousser les gars. Annie en sait l’importance, elle qui est cousine de Youri Djorkaeff : « En 98, le soutien populaire les a galvanisés. Les joueurs doivent sentir qu’on est derrière eux, qu’il y a une symbiose avec le public. Je connais pas Deschamps personnellement, mais c’est un sélectionneur à la fois paternaliste et vigilant, qui a réussi à créer un groupe et d’ores et déjà réussi son pari. » Mais son cousin le Snake le sait : à la fin, seule la victoire est belle.

18h01. Affiche de gala oblige…

Puisqu’on est dans la musique, vous avez un bisou de ce coeur de Gala.

17h54. Une pensée pour Richard Anthony.

Le bus de la FANS (Fédération des associations nationales de supporters), l’un des groupes de supporters de l’équipe de France, est garé le long de l’avenue François Mitterrand, celle qui part de la station du RER D « Stade de France – Saint-Denis » . Les membres ont déplié une table de camping sur le trottoir et y ont posé des bouteilles de champagne, de Coca et de Ricard. La sono crache « Amoureux de ma femme » de Richard Anthony. L’ambiance est en train de monter.

17h50. Karaoké.

Un présentateur vietnamien organise un concours d’hymne nationaux avec des supporters des deux camps. Cela devient vite un bordel cacophonique sans nom mais il semble content et son cameraman aussi.

17h40. Étienne Didot, de Santiago à Guingamp

Pour Étienne Didot, les vacances au Chili – pays de sa douce, l’ex candidate de la Nouvelle Star Maria Paz – c’est fini. Le petit milieu de terrain a repris l’entraînement avec l’En Avant Guingamp. Résultat, le match c’est « en famille, au calme, en Bretagne » . Aucune folie au programme ce dimanche soir, pour mieux enflammer les terrains une fois le temps de la Ligue 1 revenu.

17h35. Générale au SDF

Répétitions de la remise du trophée. Mais ils ne donnent pas le nom du vainqueur. Les petits rentrent avec les maillots géants sur la pelouse. On dirait une classe verte.

17h33. Les soutiens de Dédé Gignac.

Les Portugais sont nombreux, mais au moins la France peut compter sur le soutien du Mexique. Maillot jaune des Tigres floqué au numéro de Gignac ou maillot vert de la Tri sur le dos, les Sud-américains sont français ce soir. Surtout quand il s’agit de prendre une photo avec une belle Française.

17h31. Les formalités du Stade de France

Nabil est à cheval sur les consignes de sécurité. Ce steward en chasuble orange reprend de volée son collègue Alassane. La faute de ce dernier ? Ne pas avoir correctement vérifié l’accréditation de la dernière personne qu’il a laissée passer. « Qu’est-ce que tu as vérifié là ? Rien du tout, il avait son doigt sur le sigle FRA. » Son collègue proteste « j’ai scanné et cela dit passage autorisé, c’est bon ! » Mais Nabil est intransigeant « bien sûr que c’est autorisé car il est accrédité, mais s’il n’est accrédité qu’à Lille ou Toulouse, tu ne dois pas le laisser passer » . Ici c’est Saint-Denis !

17h22. Schneiderlin fait tomber Bertrand Renard.

Si l’Angleterre a triomphé avec les Renards bleus de Leicester, on est parti défier notre Renard à nous, Bertrand Renard, sous un parasol de qualité. Coup de lettres proposé : SCHNEIDERLIN. Pas simple.

17h10. Les places sont chères à Strasbourg.

Sur la place St Nicolas aux Ondes, à Strasbourg, le foule afflue sur les terrasses de bar. Plusieurs centaines de maillots bleus, perruques et autres visages maquillés s’activent à préparer le match avec les premières bières. Pour s’occuper, ça joue aux cartes ou à la pétanque. A 4 heures du début de la rencontre, il est déjà difficile de trouver de la place. « Si vous trouvez une table installez vous tant que vous pouvez, ca va bientôt être l’anarchie » conseille un barman du Zouave.

16h59. Les basketteurs tricolores montrent la voie.

​Ils l’ont fait ! Troisièmes du dernier championnat d’Europe de basket, les Bleus de Vincent Collet devaient se farcir un tournoi de qualification à Manille pour composter leur billet vers Rio. Victorieux cet après midi des Canadiens 83-74, l’équipe de France est officiellement qualifiée pour les Jeux Olympiques. Aux grands hommes les grands rendez-vous, Tony Parker a claqué 26 points ! Si la soirée pouvait se terminer aussi bien pour la bande à Grizou’…

16h53. Superstition du septième art

Benjamin Guedj, réalisateur du drolatique Libre et Assoupi, est plutôt en pression à quelques heures du match. Mais il a ses petits trucs vestimentaires pour amadouer le sort : « Je suis superstitieux pessimiste. Du coup, je vais mettre les mêmes baskets que depuis le début du tournoi. J’avais commencé à les mettre un peu par hasard parce qu’elle étaient bleus, mais c’est resté. Pareil, j’ai pas de maillot, mais je me débrouille à chaque match pour porter un slip français ou avec un petit liseré. Le patriotisme du slip, ça compte » . Même le choix des victuailles est touché : « On regarde le match chez des amis, chez qui on a fait presque toute la compétition, avec un rétroprojecteur. Je vais pas emmener du champagne au cas où, j’espère que personne ne le fera. Je préfère qu’on gagne et qu’on se dise « merde, on n’a pas de champagne », que de perdre et d’avoir pour rien » .

16h37. Rent a spot.

Pour Jarod, habitant de Saint-Denis, cette finale de l’Euro est l’occasion de monter un petit business. Le jeune homme propose ainsi des places de parking à louer dans la cité dionysienne en marge de la finale au Stade de France « pour regarder le match tranquille » . Et ses petites annonces sur Twitter semblent marcher du tonnerre : « Y’a de l’oseille à mort ! On vend tout ce qui bouge. En moyenne, on vend ça entre 10 et 30 euros, ça dépend des places. C’est surtout des supporters français qui sont demandeurs plutôt que des touristes. Là, je dois avoir une bonne dizaine de réservations, mais ça fait que commencer, ça va chauffer en fin de journée. C’est à ce moment-là que je saurai exactement combien j’en ai louées, parce que la plupart des gens arrivent au dernier moment. » Easy money.

16h19. Grégory Thil, corsaire légendaire

Journée de repos ce dimanche pour Grégory Thil et tout l’US Boulogne Côte d’Opale. Mais le

buteur et une dizaine de ses coéquipiers se retrouveront quand même ce soir, devant le match : « On le fait depuis le quart contre l’Islande, dans un petit resto-bar de la ville. Il y avait quelques nouveaux, un peu seuls, donc pour l’intégration c’est très cool. » Mais en pleine période de préparation, attention aux excès : « Une petite bière pour l’apéro, pas plus. Même si on gagne on restera soft. Faut rester vigilant, surtout pour moi qui vieillit ! »

16h03. Cedric Barbosa, l’ancien le plus cool

Pour Cedric Barbosa, ce soir c’est « tranquille, je suis déjà champion d’Europe ! Ben ouais, ma maman est Française, mon père Portugais ! » Et s’il ne penche pas spécialement pour l’une ou l’autre des équipes, Cedric confie une inclinaison pour le petit poucet portugais. L’incertitude reste sur le lieu du match, « chez moi à la maison, ou avec un pote portugais. Si c’est dehors, on va commencer à taquiner l’apéro vers 19h. Si c’est à la maison, je m’installe devant la télé à 20h, pour me mettre en condition, comme un vrai match. Je sors les crampons, les protèges… (rires) » En attendant, il y a quelques cartons d’un déménagement à porter. « Mais ils sont prévenus : on fait vite pour ne pas être en retard. Sinon, je me casse ! » Et Barbosa de kiffer sa finale rêvée, entre ses deux pays.

15h48. Retour vers le futur ?

Ce bus a été aperçu aux environs de midi, « sur la route d’Angers en remontant vers Rennes sur la D173. Il allait probablement prendre la rocade de Rennes pour se diriger vers Paris. » selon l’auteur de la vidéo.

15h31. Virgule sur les Champs.

Dans un magasin de sport connu pour sa virgule, sur les Champs-Elysées, à Paris, c’est la cohue. 30 minutes de queue pour rentrer dans le magasin, 1 heure de queue pour payer le maillot et 2 heures pour le faire floquer. Les employés sont à bout ils disent. « C’est pire qu’à Disney » nous glisse-t-on. Leur ventilateur a lâché et il n’y a plus de flocage Griezmann et Payet. Bref, c’est la crise.

15h14. Chacun son match.

Aux abords du Stade de France, un homme forme son jeune padawan dans le rachat de places : « Tu vois là, c’est une finale, ce n’est pas un match normal. Si tu veux avoir une chance de racheter une ou deux places, c’est maintenant, parce qu’après 17h, ce sera beaucoup trop cher. Mais si tu chopes des places maintenant, tu as moyen de faire une grosse marge vers 20h, 20h30. »

14h57. En préparation avec l’équipe de Braga.

Pour ceux qui ne sont pas en équipe nationale, ce n’est plus les vacances. Pour Vincent Sasso, de retour dans le squad de Braga, après un an à Sheffield, c’est même l’heure de la préparation de la saison. « Je suis dans le sud du Portugal là, avec toute l’équipe de Braga. Je vais être obligé de me fader le match avec mes coéquipiers. Ce soir, je serai tout seul avec Willy Boly. Deux contre le reste du monde… ! » Bon courage.

14h24. Sur la route du Tour…

C’est déjà fini pour Alberto Contador. Après 6 passages du côté de la voiture de son directeur sportif, le cycliste espagnol met pied à terre sur cette 9ème étape du Tour de France 2016, en terres espagnoles, et abandonne à 100 bornes de l’arrivée, au bas de la descente du Port del Canto.

13h56. Autour du Sacré-Coeur, à Paris

Sur la touristique butte Montmartre, c’est l’Euro dans tous ses états. D’abord parce qu’il y a « moins d’activité, sûrement à cause de la sécurité » selon Airin, vendeuse au Sacré Souvenirs. Ses drapeaux et autres produits estampillés Euro ne partent pas, les magnets du Sacré Coeur ont bien plus de succès. Ensuite parce que les meilleurs visiteurs sont « les Américains et les Russes » , chose pas forcément remarquée pendant un mois aux abords des stades. Enfin parce que les premiers supporters croisés sont… Mexicains. Javier et Miguel seront au stade ce soir, maillot de la Tri sur les épaules. Mais coeur bleu le temps d’une soirée : « para la fiesta ! »

13h28. Just Fontaine au marché.

« C’est tellement con ce jeu des fois… » . Un dimanche comme un autre pour Justo.

13h00. Didier Deschamps a dit « insister sur la récupération »

On a pris DD au mot et on est allé voir ceux qui récupéraient non loin des Champs-Elysées samedi soir. Il y avait Lou, Hardi, Sylvain, Joseph, Robert, Anissa, Sophia, Pomme ou encore Evelyna.

12h37. Looking for Michel, à Cassis

Ici, les cigales chantent sans relâche. Et on n’entend pratiquement qu’elles. Dans les hauteurs de Cassis, aucun risque de bouchon ou de tapage nocturne, le calme y est roi. C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que Michel Platini vient s’y reposer pendant les vacances. Alors que SON Euro est sur le point de rendre son verdict final, lui préfère rester discret. Trop discret. À tel point qu’il a refusé une place pour le Stade de France. À tel point que personne ne sait vraiment s’il est actuellement, ou pas, dans sa maison de vacances. Une voisine sait qu’il vient de temps en temps, mais ne l’a pas croisé depuis un bon bout de temps : « La dernière fois que je l’ai vu ? Je ne m’en souviens même pas. » Idem à la boulangerie et à la presse à quelques centaines de mètres de chez lui : « On voit parfois Tigana, ou d’autres footballeurs, notamment pour son jubilé dernièrement. Michel Platini était invité mais pas sûr qu’il y soit allé. »

12h14. Sortie de messe

Le match est lancé à l’église Jeanne d’Arc du 13e arrondissement de Paris. À gauche, le kop portugais fait face au kop français avec pour arbitre central, un prêtre aux airs de Marcel Desailly, le rire avec. Des maillots se font voir avec pour derniers mots : « Allez en paix, vers la victoire finale. Plus que jamais, c’est le destin de cette équipe. » Le prono de l’Église ? 2-1.

12h00.

Ça y est, le Vélodrome et l’Allemagne sont vraiment derrière soi. Il a fallu digérer l’exploit d’une demi-finale remportée sans jamais dominer, contre l’Allemagne de Manuel Neuer, en lui marquant deux buts sans en prendre en seul. Et puis il a fallu digérer un second exploit : l’entrée fracassante de Moussa Sissoko dans le showbiz des Internets….

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