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L’Italie qualifiée, l’Espagne rattrapée sur le gong
Mission accomplie avec brio pour l'Italie ! En infligeant une ultime défaite à la Grèce (2-0) ce samedi soir, les Azzurri sont déjà qualifiés pour l'Euro 2020. Au contraire de l'Espagne, toujours largement en tête de son groupe, mais qui a laissé quelques plumes contre une vaillante Norvège (1-1). Dans les autres rencontres de la soirée, la Suède a éclaté Malte à l'extérieur (4-0), tandis que le Liechtenstein s'est offert son deuxième match nul consécutif face à l'Arménie (1-1).
Norvège 1-1 Espagne
Buts : King (90e+4, sp) pour la Norvège // Ñiguez (47e) pour la Roja
Pourtant assez remaniée, l’armée espagnole met d’emblée les choses au clair en imposant un siège à ses adversaires norvégiens. Qui se replient dans leur forteresse, laissent passer l’orage avant de placer leur première banderille : un joli coup du foulard signé Elabdellaoui pour la tête captée de King. L’Espagne ne paraissant pas prendre ombrage de cette sédition, les Løvene (les Lions) peuvent alors porter un nouveau coup de bélier, mais Elabdellaoui négocie très mal une situation ultra-favorable devant le but. Pour la Roja, il était temps que le cessez-le-feu arrive.
De retour de l’arrière, gonflé à bloc, le canonnier Ñiguez fonce au front et plante la première attaque décisive grâce à un coup de mortier dévastateur. Et si Ruiz fracasse la barre de Jarstein sur un missile de loin, ce sont bien les partenaires d’Ødegaard qui vont finir comme une balle, avec un florilège d’escarmouches à leur crédit. Fort logiquement, la récompense arrive : un penalty offert par Kepa, auteur d’une sortie infâme. King ne tremble pas, et cela fait désormais 14 matchs que la Norvège n’a plus perdu à domicile. Et sans son crack Håland s’il vous plaît.
La Norvège réalise l’exploit de faire match nul face à l’Espagne ! ?? Norvège 1️⃣-1️⃣ Espagne ??#lequipeFOOT pic.twitter.com/lMJ6yJI1hw
— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) October 12, 2019
Norvège (4-4-2) : Jarstein – Elabdellaoui, Nordtveit, Ajer, Aleesami – Johansen (c), Berge, Henriksen, Selnæs – Ødegaard, King. Sélectionneur : Lars Lagerbäck.
Espagne (4-3-3) : Kepa – Navas, Albiol, Ramos, Bernat – Ruiz, Busquets, Ñiguez – Oyarzabal, Ceballos, Rodrigo. Sélectionneur : Robert Moreno.
Malte 0-4 Suède
Buts : Danielson (11e), Larsson (57e sp, 71e sp), Agius (66e, CSC) pour la Suède
Facile comme la Suède. Obligée de s’imposer pour conserver la deuxième place de son groupe, la 18e nation mondiale a fait le job contre un adversaire très limité. C’est d’abord Danielsson, défenseur central de son état, qui jaillit sur corner pour ouvrir le score d’un plat du pied limpide. La suite ? Une succession d’erreurs grotesques des iliens, qui ont idéalement organisé le séjour de leurs hôtes scandinaves. On parle quand même d’un but contre son camp et de deux penaltys provoqués (et transformés comme il se doit par Larsson). Non, les Blågult n’impressionnent plus autant que par le passé, mais oui, ce sont bien eux qui devancent actuellement la Roumanie et la Norvège pour faire la chasse à l’Espagne. Et ça, ça vaut tous les prix Nobel du monde.
Malte (4-4-2) : Bonello – Muscat, Agius, Shaw, Zerafa – Mbong, Vella, Muscat, Gambin – Effiong, Nwoko. Sélectionneur : Ray Farrugia.
Suède (4-4-2) : Olsen – Lustig, Danielsson, Granqvist, Bengtsson – Larsson, Olsson, Ekdal, Forsberg – Quaison, Berg. Sélectionneur : Jane Andersson.
Italie 2-0 Grèce
Buts : Jorginho (62e, sp), Bernardeschi (78e) pour l’Italie
D’un côté : une Italie sur le chemin du renouveau, qui n’a connu que la victoire lors de ses sept derniers matchs. De l’autre : une Grèce indigente, minée par quatre défaites et deux matchs nuls, dont un dernier humiliant contre le Liechtenstein à domicile. Ajoutez à cela un Stadio Olimpico en verve pour soutenir ses ouailles et des visiteurs abandonnés par leur meilleure arme offensive Fortounis… Mais contre toute attente, c’est bien « le bateau pirate » qui se montre dangereux le premier sur une reprise de Limnios, repoussée par Donnarumma. Un feu de paille puisque les Azzurri reprennent immédiatement le contrôle des opérations, sans toutefois inquiéter Paschalakis.
Si Koulouris, le buteur de Toulouse, fait passer une grosse frayeur aux Italiens à l’heure de jeu, ce sont bien les partenaires de Verratti qui vont prendre les devants. Avec un peu de réussite, quand Bouchalakis contre une frappe d’Immobile du bras. Penalty, enfourné par Jorginho. Libérée, toute l’Italie voit déjà sa Squadra Azzurra qualifiée pour l’Euro 2020. Ce sera chose faite grâce à l’entrant Bernardeschi, qui se charge du pion du break comme un grand. La bonne nouvelle de la soirée : Fratelli d’Italia va de nouveau retentir à l’Euro.
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— ِ (@FIXRole) October 12, 2019
Italie (4-3-3) : Donnarumma – D’Ambrosio, Bonucci, Acerbi, Spinazzola – Barella, Jorginho, Verratti – Chiesa, Immobile, Insigne. Sélectionneur : Roberto Mancini.
Grèce (4-4-2) : Paschalakis – Bakakis, Chatzidiakos, Siovas, Stafylidis – Zeca, Kourbelis, Bouchalakis – Bakasetas – Limnios, Koulouris. Sélectionneur : John Van’t Schip.
Liechtenstein 1-1 Arménie
Buts : Frick (72e) pour le Liechtenstein // Barseghyan (19e) pour l’Arménie
L’Arménie avec Mkhitaryan, ça ne fait déjà pas peur à grand-monde, mais alors sans lui… Pourtant, les partenaires du milieu romain pouvaient compter sur un autre homme en forme : Adamyan, révélé aux yeux de la Bundesliga grâce à un récent doublé contre le Bayern. Raté. Incapable d’assumer son statut, l’attaquant d’Hoffenheim a laissé son Arménie faire avec les moyens du bord : ceux qui lui permettent tout juste de faire match nul contre le modeste Liechtenstein. Le héros du soir est bien local : Frick, qui a répondu à Barseghyan, offre à son équipe la joie de décrocher un deuxième match nul consécutif dans ces éliminatoires. L’histoire est en marche dans les Alpes.
Liechtenstein (3-4-1-2) : Büchel – Malin, Kaufmann, Doppel – Rechsteiner, Polverino, Büchel, Meier – Hasler – Salanovic, Gubser. Sélectionneur : Helgi Kolvidsson.
Arménie (4-3-3) : Hayrapetyan – Hambardzumyan, Ishkhanyan, Haroyan, Hovhannisyan – Hovsepyan, Pizzelli, Ghazaryan – Barseghyan, Adamyan, Karapetian. Sélectionneur : Armen Gyulbudaghyants.
Par Douglas de Graaf