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Lisandro Lopez à Lyon, un transfert raccord ?

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Lisandro Lopez à Lyon, un transfert raccord ?

Fini le temps des recrutements judicieux signés Lacombe. Comme l'année dernière, il se pourrait bien que l'OL rejoue l'entubé de l'été. Après le départ précipité de Benzema pour 35 millions d'euros –soit l'estimation la plus basse–, les Lyonnais viennent de signer Lisandro Lopez en quatrième vitesse. Au prix fort cette fois –24 millions d'euros, assortis de 4 millions selon les résultats. Un montant qui en fait le joueur le plus cher de l'histoire du club, devant Kader Keita. Tout sauf une garantie au moment de se demander comment Puel va pouvoir faire jouer l'Argentin la saison prochaine.

Lisandro Lopez, dit El Pelado, n’est pas sans rappeler Fred. Grosse accélération sur les vingt derniers mètres, excellent jeu de tête malgré ses 175 cm, frappe lourde et puissante à mi-distance, ne rechignant pas à donner dans les basses œuvres quand il faut temporiser seul en attaque et prendre des coups de la défense adverse sur les longs ballons qu’on lui envoie. Le genre de grand attaquant qui plaît forcément à Bernard Lacombe. Le genre que réclamait à cors et à cris Benzema depuis des mois. Le genre surtout à sombrer entre Saône et Rhône maintenant que le kid de Bron-Terraillon s’est barré pour le Real.

A moins que l’OL ne s’inspire de ce qui s’est passé ces deux dernières saisons sur les rives du Douro. Débarqué à Porto du Racing Club en 2006 avec le statut de meilleur buteur de l’Apertura, Licha se traîne sur le côté droit pour sa première saison chez les Dragoes. Avant que Jesualdo Ferreira ne reprenne les affaires en mains et envoie l’Argentin tout éclater seul en pointe, profitant des décalages et des passes au millimètre de son pote Lucho Gonzalez. La formule fait tellement d’étincelles qu’au terme de la saison 2007-2008, le tonsuré gagne le titre de meilleur buteur de Superliga avec 24 buts en 27 matchs.

Trouver l’intervalle

Sans Benzema parti voir ailleurs, ni Lucho qui doit sévir dans l’autre boutique olympienne, celle d’en face, Licha va donc devoir se trouver des affinités avec un passeur lyonnais. Un rôle pour lequel ça se bouscule à Tola Vologe depuis le départ de Juninho, sans qu’aucun des prétendants ne sorte vraiment du lot pour l’instant.

Dans le prolongement de sa dernière saison, Delgado semble pour l’instant tenir la corde. Il a montré son talent quand il s’agit de trouver les intervalles et sa couverture défensive, façon chiot de service qui mordille les pattes adverses, n’a pas laissé Puel insensible. Surtout, il a pour lui d’être Argentin. Et ça, c’est un drôle d’atout pour se comprendre avec un autre ex’ de l’Albiceste, jamais aussi bon que lorsqu’il reçoit le ballon dans les pieds.

De son côté, le vestiaire lyonnais a consacré Pjanic comme le meilleur d’entre tous à ce petit jeu. Reste à savoir si le prodige messin a eu le temps de digérer sa saison en pointillés, premier coup d’arrêt dans un début de carrière où il avait jusque-là grillé toutes les étapes avec une facilité désarmante. Pour le moment, il souffre toujours d’un physique trop léger quand le système mis en place par Puel exige densité physique et débauche d’efforts. Il y a donc fort à parier que le coach lyonnais soit amené à privilégier d’autres pistes à l’heure où ses nouveaux lieutenants, Toulalan et Boumsong en tête, répètent en chœur le même mot d’ordre : le collectif, rien que le collectif.

L’heure d’Ederson ?

Dernière possibilité, Ederson. Arrivé à Lyon dans la peau du successeur désigné de Juninho, le Brésilien est le seul à avoir trouvé du temps de jeu la saison passée. Il a surtout pour lui d’avoir pu se frotter aux soirées de Ligue des Champions, se montrant brillant à l’occasion. Reste qu’il n’est pas encore au niveau où l’attendent les suiveurs de la Ligue 1. Avant tout parce qu’il n’a fait qu’enchaîner les piges à tous les postes de l’offensive pour sa première saison, jusqu’à la pointe de l’attaque lyonnaise. Et lorsqu’on veut se souvenir de la dernière fois où l’on a vraiment situé ce joueur, il faut remonter à ses années niçoises. Ederson était alors au-dessus du lot.

Passé cette revue de passeurs, rien ne dit qu’avec sa manie du turn-over, Puel ne précipite comme ses prédécesseurs la perte du « grand attaquant » qui vient se refaire ou confirmer à l’OL, plante ses 8-10 buts par saison et s’en va sans que personne ou presque ne s’en aperçoive. Sauf que cette fois, en cas de disparition prématurée, c’est 24 millions d’euros qui s’envoleraient d’un coup. Pas sûr que les services d’OL Comptabilité soient alors les seuls à s’en émouvoir…

Les notes de Koh-Lanta : la tribu maudite

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