- Serie A
- J2
- Roma-Inter (1-3)
L’Inter remercie Icardi et sa bonne étoile
Après avoir encaissé un but de Džeko et été sauvée trois fois par ses montants, la Beneamata a remonté le score par un doublé de son inévitable attaquant argentin et un but de Vecino.
Roma 1-3 Inter
Buts : Džeko (15e) pour la Roma // Icardi (67e et 77e) et Vecino (87e) pour l’Inter
Contrôle, demi-tour et frappe placée. Que ce soit sur le premier ou le second but, Icardi sort la panoplie du buteur racé et s’offre un deuxième doublé en deux journées. Il va maintenant pouvoir rejoindre l’Argentine pour les qualifs du Mondial avec la ferme intention de prendre la tête de l’attaque de l’Albiceleste. Vecino alourdira la marque et l’Inter s’impose finalement 3-1 chez la Roma (une première depuis 2008), et rejoint donc la Juve en tête du classement. La Roma, elle, maudit les dieux romains.
Accro aux poteaux
Le « sifflomètre » n’a pas explosé, plutôt que de conspuer Spalletti, les tifosi giallorossi ont préféré dépenser leur souffle en chantant à la gloire de Francesco Totti, installé en tribunes, dans son nouveau rôle de dirigeant. Pas de surprises concernant les formations avec les équipes types actuelles, hormis pour le poste d’arrière droit de la Roma victime d’une malédiction (5 joueurs à l’infirmerie), c’est Juan Jesus qui y est titularisé. L’Inter s’empare de suite de la possession, mais ses offensives ne donnent rien, tout le contraire de la Roma qui exploite parfaitement ses situations favorables. Džeko ouvre le score avec un enchaînement contrôle poitrine, volée à bout portant en réceptionnant un superbe service lobé de Nainggolan. Mais deux poteaux sont également à signaler sur des lourdes frappes à l’entrée de la surface de Kolarov et Nainggolan. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes, puisque la Louve avait touché le montant plus de vingt fois la saison passée (record en la matière). L’addition aurait donc dû être plus lourde, Alisson ne devant s’employer que pour boxer un tir d’Icardi, l’Argentin ayant croqué la feuille en début de rencontre à la suite d’une action billardesque dans la petite surface.
L’Inter s’accroche et frappe
Spalletti n’attend pas et sort Gagliardini pour João Mario (nouveau porteur du numéro 10), Borja Valero redescendant d’un cran dans le 4-2-3-1. Pas de changement notable, pis, la Roma rattaque tambour battant et n’est pas loin d’obtenir un penalty sur un débordement de l’intenable Perotti, stoppé par Škriniar en corner. Tout le monde est convaincu que le VAR changera le verdict, mais rien. Bon. Entre-temps, Dalbert fait ses débuts en Serie A, Di Francesco répond par El Shaarawy à la place d’un généreux Defrel, et dans la foulée son pendant argentin touche le troisième poteau de la soirée d’une frappe limpide des vingt mètres. Et ce qui devait arriver arriva, restée miraculeusement dans le coup, l’Inter égalise par Icardi. Les balles de but s’enchaînent, un sauvetage de Dalbert, une reprise de volée de Maurito au-dessus, Nainggolan trop court pour bien conclure un contre avant le 2-1 de l’avant-centre argentin servi par Perišić. Il passe même proche du triplé, mais Alisson s’interpose, tandis que l’ex-Nicois se montre encore décisif en contrant une mine du Ninja. De son aile droite, Perišić se jouera encore de Juan Jesus pour servir un Vecino qui n’a plus qu’à dégainer son plat du pied. Trois buts de la 67e à la 87e. Personne ne l’avait vu venir. On aurait dit la Juve… Quel meilleur compliment pour un prétendant au titre ?
Résultats et classement de Serie A Retrouvez toute l’actualité de la Serie APar Valentin Pauluzzi