- C1
- 8es
- Inter-Atlético (1-0)
Première manche pour l'Inter
Sérieuse et beaucoup plus tranchante que l'Atlético, l'Inter l'a logiquement emporté (1-0) face à son adversaire du soir et abordera la manche retour à Madrid avec un léger avantage. Soirée noire en revanche pour les Français, puisque Marcus Thuram et Antoine Griezmann sont sortis sur blessure.
Inter Milan 1-0 Atlético de Madrid
But : Arnautović (79e) pour l’Inter
Il fallait forcément une grande équipe pour faire tomber l’Atlético, jusque-là invaincu cette saison en Ligue des champions. Après son parcours jusqu’en finale l’an dernier, où l’Inter avait déjà démontré qu’elle avait les armes pour justifier sa place, la formation de Simone Inzaghi donne l’impression d’avoir encore progressé. Lors de cette manche aller à San Siro, elle n’a rien donné à son adversaire et pris une petite option en ayant remporté cette première manche grâce à un but de Marko Arnautović. Une neuvième victoire consécutive pour l’Inter qui a remporté tous ses matchs en 2024.
Premier acte fermé
C’est dans un brouhaha propre aux grandes soirées européennes que l’Inter démarre sa délicate mission du soir : faire flancher ce mur menthe fluo madrilène qui se dresse devant elle. Les blocs sont en place, l’Inter réalise d’impressionnantes sorties de balle, l’Atlético colmate bien les brèches au milieu d’un déluge de courses et de variations qui feraient tourner la tête d’un spectateur assidu des matchs de Ligue 1. La moindre imprécision technique est punie, et c’est pour cela qu’il faut attendre la demi-heure de jeu pour entrevoir enfin l’ombre d’une situation franche.
Sur un centre de Nicolò Barella, Lautaro Martínez place un premier coup de tête bien capté par Jan Oblak. Les Nerazzurri vont mieux finir le premier acte, et se procurer deux énormes occasions via leur duo Martinez-Thuram : le Français intercepte une passe trop en détente de Rodrigo de Paul et sert l’Argentin qui met trop de temps à conclure à l’entrée de la surface. Puis va placer une frappe trop molle, la faute à une blessure à l’adducteur qui signera la fin de sa présence sur la pelouse milanaise ce mardi soir. Un coup dur pour l’Inter, qui perd donc l’un de ses hommes forts en rentrant au vestiaire.
Arnautović, de l’ombre à la lumière
Logiquement, Simone Inzaghi fait entrer son remplaçant connu de tous : Marko Arnautović. Un homme fort dans les déplacements, mais en réelle crise face au but depuis plusieurs mois. Ce second acte va plus que jamais l’illustrer, car si dans le jeu, l’Inter prend de plus en plus l’ascendant et trouve bien son attaquant, face au but c’est une autre histoire. D’abord sur un centre tendu de Dimarco, Arnautović manque sa reprise en pleine course, même si celle-ci était difficile. Autour de l’heure de jeu, là en revanche, il manque l’immanquable à la suite d’un joli une-deux avec Martinez qui l’avait mis dans une position idéale en pleine surface espagnole.
La tête est baissée, la bave aux lèvres, Arnautović ne sait pas encore que son heure est sur le point d’arriver. Sur une mésentente de la défense espagnole pas loin du rond central, Lautaro Martínez file au but et perd son duel face à Oblak. Arnautović a bien suivi et pousse le ballon au fond des filets, ce qui fait hurler de plaisir San Siro (1-0, 79e). Le dix-septième tir de l’Inter est le bon, l’Atlético accuse le coup, d’autant que les Colchoneros perdent Antoine Griezmann sur blessure. En toute fin de rencontre, un bon ballon de De Paul au second poteau vers Álvaro Morata verra le buteur espagnol manquer la plus belle opportunité de l’Atlético du match. Trop peu pour espérer mieux que de repartir de Milan avec un but à rattraper.
Inter (3-5-2) : Sommer – Pavard, De Vrij, Bastoni – Darmian (Dumfries, 70e), Barella, Çalhanoğlu, Mkhitaryan (Frattesi, 72e), Dimarco (Carlos Augusto, 69e) – Lautaro Martinez (Alexis Sánchez, 89e), Thuram (Arnautović, 45e). Entraîneur : Simone Inzaghi.
Atlético de Madrid (3-5-2) : Oblak – Giménez (Savić, 45e), Witsel, Hermoso (Reinildo, 68e) – Molina, De Paul, Koke, Saúl (Morata, 54e), Lino – Llorente, Griezmann. Entraîneur : Diego Simeone.
Par Andrea Chazy