- Serie A
- J13
- Inter-Napoli (3-2)
L’Inter fait tomber le Napoli
Au terme d'un match débordant d'intensité et d'occasions, c'est l'Inter qui est sorti vainqueur de ce choc face au Napoli à San Siro (3-2). Un succès de prestige pour les hommes de Simone Inzaghi qui reviennent à quatre points du tandem Naples-Milan en tête de la Serie A. Oui, le suspens est total.
Inter 3-2 Napoli
Buts : Çalhanoğlu (25e, SP), Perišić (43e), Lautaro Martínez (61e) pour l’Inter // Zieliński (17e), Mertens (79e) pour le Napoli
Pour qu’une affiche ait de la gueule, il faut deux titans en pleine bourre. Les feuilles A4 placardées aux abords de San Siro ces derniers jours en avaient, de la gueule, et pour cause : sur la pelouse de la meilleure attaque de Serie A (l’Inter), c’est l’invaincu leader muni de la meilleure muraille d’Italie (Naples) qui venait tester la solidité de ses fondations. Alléchant sur le papier, délicieux dans l’assiette : cet Inter-Napoli fut agréable en bouche notamment grâce à la puissance offensive nerazzurraqui a fait valdinguer le roi de Campanie. Les Partenopei n’ont donc plus que quatre points d’avance sur leurs adversaires du soir, la lutte sera folle jusqu’au bout.
L’Inter prend le lead
La défaite du Milan à Florence combinée à la victoire de la Juve sur la Lazio, quelques heures auparavant, ont presque redonné aux suiveurs de la Serie A l’impression de retrouver les Sette Sorelle. Les stars ne sont plus là, ou plutôt d’un moindre calibre, mais il apparaît que la plupart de ces sœurs sont sportivement plus proches que depuis un bon bout de temps en ce début de saison. Si Stefan de Vrij, Edin Džeko et Matteo Politano manquent à l’appel au coup d’envoi, Napolitains et Intéristes se jettent les uns sur les autres d’entrée au cœur de l’arène lombarde.
Le premier coup de poignard sera à mettre à l’actif des visiteurs : à la suite d’un ballon gratté dans les pieds de Nicolò Barella, Piotr Zieliński se voit servi quelques secondes plus tard par Lorenzo Insigne et expédie sa frappe sous la barre de Samir Handanovič (0-1, 17e). De quoi réveiller l’Inter qui ne va pas tarder à réagir : Barella claque une volée contrée par la main de Kalidou Koulibaly. Vous l’avez deviné : Hakan Çalhanoğlu ne se fait pas prier au moment d’égaliser sur penalty (1-1, 25e). Les deux formations se rendent coup pour coup, mais c’est bien l’Inter qui rejoint les vestiaires en tête. Sur corner, Ivan Perišić coupe au premier poteau et trompe David Ospina, occupé à se défaire du marquage d’Alessandro Bastoni (2-1, 44e).
Le Napoli se bagarre, en vain
Le deuxième round entre les deux camps débutent avec de la casse : à la suite d’un duel engagé tête contre tête avec Milan Škriniar, Victor Osimhen est obligé de céder sa place à Andrea Petagna. Naples pousse néanmoins pour égaliser et se fait piéger en contre : avant de céder sa place à Edin Džeko, Joaquín Correa remonte tout le terrain pour offrir à Lautaro Martinez le soin de faire le break (3-1, 61e). L’affaire est dans le sac ? Bien sûr que non.
Entré en jeu à un quart d’heure de la fin pour suppléer Lorenzo Insigne, Dries Mertens catapulte une frappe chirurgicale dans la lunette d’Handanovič pour relancer le suspense (3-2, 79e). Les huit longues minutes de temps additionnel sont interminables, Handanovič tente de faire un miracle (un peu heureux ?) face à Mario Rui en déviant la tête du latéral napolitain sur sa barre avant de voir un missile de Mertens dans ses cinq mètres s’envoler après un travail génial de Zambo Anguissa. Comme Milan, Naples tombe à son tour au terme d’un spectacle de premier plan.
Inter (3-5-2) : Handanovič – Škriniar, Ranocchia, Bastoni – Darmian, Barella (Dimarco, 76e), Brozović, Çalhanoğlu (Vidal, 62e), Perišić (Satriano, 88e – Lautaro (Gagliardini, 76e), Correa (Džeko, 62e). Entraîneur : Simone Inzaghi.
Napoli (4-3-3) : Ospina; Di Lorenzo, Rrahmani, Koulibaly, Mario Rui; Anguissa, Fabian – Lozano (Elmas, 75e), Zieliński, Insigne (Mertens, 75e) – Osimhen (Petagna, 55e). Entraîneur : Luciano Spalletti.
Résultats et classement de Serie APar Andrea Chazy