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  • Bayern/Inter (0-2)

L’Inter champion d’Europe !

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L’Inter champion d’Europe !

L'Inter-galactique. Ce qui devait arriver arriva. José a retrouvé son bien, la Champion's League. Tout le mérite revient à l'Inter, et surtout au fait d'avoir engagé le meilleur entraîneur du monde.

Van Gaal a comme d’ahbitude organisé son Bayern de Monique en 4-4-2: Butt – Badstuber, Van Buyten, Demichelis, Lahm – Schweinsteiger, Van Bommel, Altintop, Robben – Olic, Müller. En face, José aligne les siens en 4-2-3-1: Julio César – Chivu, Samuel, Lucio, Maicon – Cambiasso, Zanetti – Pandev, Sneijder, Eto’o – Milito. Soit la tactique dite tactique « Pandev » en raison de la présence dans ses rangs du macédonien. Configurée ainsi, plus encore que d’habitude, l’Inter est là pour gagner. Il s’agit de laisser le ballon au Bayern, pour mieux le cueillir en douce. Et çe ne fait pas un pli. Le Bayern domine franchement le début de rencontre. En défense, l’Inter cherche avant tout à en profiter pour découper Robben. L’Inter est bas et subit, mais le Bayern n’a pas vraiment d’occasions franches. Van Bommel rappelle sa présence en y allant de sa petite béquille sur Pandev. Coup franc de Sneijder, mais Butt repousse bien, à la Oliver Kahn, des deux poings. Parfaitement placés, les joueurs de Mourinho quadrillent le terrain. L’Inter prend la mesure du Bayern assez facilement, en lui laissant la balle mais en s’assurant bien entendu qu’il ne puisse rien en faire. Au moins, ça se frotte un peu. Il y a de belles salopes de part et d’autres, et au petit jeu des préliminaires, c’est Demichelis qui prend le premier carton jaune. Pas en reste, la bande de bataves ne se fait pas de fleurs ; Van Bommel, Sneijder et Robben ont beau avoir une coupe du monde à jouer ensemble, cela ne les empêche pas pour autant de se faire plaisir. Plaisir…

Diego Militooooooooo ! Sur la première occasion réelle de l’Inter, l’argentin ouvre le score. Le Bayern s’est fait endormir. Long dégagement de Jules César, tête de Milito pour Sneijder qui lui remet plein axe, dans la course parfaitement, Diego fixe et crucifie le gardien. Joli. Et facile: il suffit d’aspirer le Bayern pour mieux le contrer. Reculer pour mieux sauter. La preuve, avec ce deuxième contre qui a failli être payant: Milito fixe sur la gauche et glisse tranquille pour Sneijder qui choisit de préserver le suspense. Deux zéro à la mi-temps, c’eut été plié.

La rencontre continue sur les mêmes bases. Vers l’heure de jeu, le Bayern n’en finit plus de posséder la balle. Alors, vont-ils revenir ou se faire breaker? En attendant, les bonnes situations se succèdent pour les Allemands. Comme quoi, il n’y a pas que le FC Barcelone qui est capable de dominer l’Inter. Mais dominer n’est pas gagner. Alors Van Gaal décide de faire entrer maison Kloser pour Altintop, même si c’est Müller qu’il fallait sortir. Coté Inter, Chivu sort pour Stankovic, Zanetti passe latéral gauche, histoire de mieux gérer Robben que Chivu, qui mordait un peu plus la poussière. Dans un monde qui va de plus en plus vite, la vitesse n’est rien, c’est la vision qui fait tout. Alors Javier, environ mille fois moins rapide que Robben, regarde, anticipe et intervient, juste, toujours juste. Robben Island a beau continuer de faire du slalom sur son coté droit, l’inéluctable a pour qualité de ne jamais se faire attendre trop longtemps.

Eto’o fils Samuel en position de dix lance Milito, qui mystifie Van Buyten d’un crochet de tango avant de convertir tout en sang froid. 2-0. Ex-cep-tion-nel. Un succès Milan, Milito. Action- réaction, Olic sort pour Gomez. Muller est toujours sur le terrain, et Gomez est nul à chier. Le « maître » Van Gaal est définitivement dépassé, et Robben met trop de temps à lâcher son ballon, dommage pour les teutons flingués. Le Bayern finit avec un jeu de plus en plus stéréotypé ; l’Inter peut voir venir. A la quatre vingtième minute de jeu, un instant à lui seul résume la rencontre: Robben est à l’arrêt, dans le camp de l’Inter, sans aucune solution. Désarmant. L’autre club de Milan tient enfin sa Champion’s. L’Inter des hommes, mais surtout le succès d’un homme: José « The Special One » Mourinho. Et quoi qu’il en dise, du football à l’italienne. D’ailleurs, suprême cerise sur le gâteau, l’entrée en jeu de Marco Materazzi, en position d’avant-centre. Allégresse.

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Rétro - Coupe du Monde 2006
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