- Ligue 1
- 1ere journée
Lille et Lyon répondent présents
Et bah voilà, la première est presque terminée. On retiendra forcément le nul du PSG, mais surtout les victoires à l'extérieur de Lyon, Lille et Bordeaux...
Nice – Ajaccio : 0-1
Belle soirée pour le football corse puisque comme ses voisins bastiais, Ajaccio s’est imposé à l’extérieur. Les Ajacciens ont fait preuve d’une grande solidarité pour résister aux assauts des Niçois suite à l’ouverture du score rapide d’Eduardo. Réduit à dix après l’expulsion de Mostera sur le coup d’envoi de la seconde période, l’ACA peut aussi remercier sa barre transversale, salvatrice sur un penalty de Monzon.
St-Étienne – Lille : 1-2
Annoncé comme le seul véritable concurrent du PSG dans la course au titre, Lille n’a pas déçu. Très séduisants dans le jeu avec un Martin déjà adopté par ses collègues de l’entrejeu, les Dogues ont ouvert le score sur… coup-franc. Payet au départ, Chedjou à la conclusion. Entré à l’heure de jeu, Hamouma n’a eu besoin que de dix minutes pour faire rugir Geoffrey-Guichard une première fois, et ce, grâce à un bon service de Cohade, lui aussi remplaçant au coup d’envoi. Bousculé, le LOSC est allé chercher la victoire en toute fin de rencontre suite à une frappe de Payet repoussée par Ruffier et reprise victorieusement par Pedretti, sur la pelouse depuis à peine trois minutes. C’était la soirée des remplaçants.
Troyes – Valenciennes : 0-1
Troyes a vraiment une gueule à finir dans la charrette. Une domination stérile, de la naïveté, un but contre son camp de Rincon, un joker qui s’appelle Jean-Christophe Bahebeck, un Penneteau qui sort l’un de ses trois bons matches de la saison et au final une défaite contre l’une des plus mauvaises équipes à l’extérieur du dernier exercice. Bienvenue en Ligue 1.
Sochaux – Bastia : 2-3
Pour son grand retour dans l’élite après sept ans de purgatoire entre la Ligue 2 et le National, Bastia ne s’est pas manqué. En déplacement à Sochaux, les Bastiais ont d’abord fait preuve de naïveté, à l’image de Novaes, dont la mauvaise sortie a permis à Privat d’ouvrir le score contre le cours du jeu. Sûrs de leur force, les hommes de Frédéric Hantz n’ont pas paniqué et ont logiquement égalisé par l’intermédiaire de Modeste à l’heure de jeu. Profitant des espaces laissés par les Sochaliens, les Corses ont pris l’avantage quinze minutes plus tard grâce à Maoulida sur un bon travail de Khazri. L’ancien attaquant de l’OM aura l’occasion d’afficher sa fameuse bandelette une seconde fois, grâce à un nouveau service de Khazri sur corner cette fois. La réduction du score de Doumbia ne fera pas douter des Bastiais très bien entrés dans leur championnat.
Evian – Bordeaux : 2-3
Vilipendé pour son recrutement inexistant et sa préparation estivale peu convaincante, Bordeaux a fait taire les critiques ce soir à Evian. Deux buts dans le premier quart d’heure signés Obraniak au terme d’un beau mouvement collectif, et Gouffran d’une madjer inspirée, une réduction du score quasi immédiate de Wass sur coup-franc, mais une maîtrise globale bordelaise, et ce, malgré un but refusé à Bérigaud pour un hors-jeu peu évident. Après avoir refait le break grâce à une tête de Saivet sur corner dès l’entame de la seconde période, les hommes de Francis Gillot ont tranquillement géré la rencontre. Peut-être même un peu trop, Khelifa ayant réduit le score au bout du temps additionnel. Suffisant pour avoir droit à un Gillot boudeur en conférence de presse.
Rennes – Lyon : 0-1
Rennes a vécu une soirée cauchemardesque. Rapidement menés suite à un centre de Briand parfaitement repris par Gourcuff, les Rennais ont surtout dû jouer en infériorité numérique pendant plus d’une heure, la faute à une charge de Kembo sur Vercoutre. Sévère, l’expulsion a eu le mérite de réveiller des Bretons amorphes. Un réveil en douceur qui ne s’est pas traduit au tableau d’affichage. Nous, on attend le premier tacle appuyé de Frédéric Antonetti à l’encontre de l’arbitrage.
Nancy – Brest : 1-0
On ne va pas vous le cacher, ce n’était pas le match le plus sexy de la soirée. Entre deux équipes adeptes du « on bétonne et on verra ce que ça donne », il ne fallait pas s’attendre à prendre son pied. Le match nul et vierge aurait parfaitement collé à la qualité de la rencontre, mais c’était sans compter sur l’énorme bourde de Thébaux sur un coup-franc direct de Mollo dans le temps additionnel. Jean Fernandez 1, le jeu 0.
Quentin Moynet