- C1
- Tirage au sort
Un groupe rempli d’étoiles pour le PSG
Placé dans le groupe F en compagnie du Borussia Dortmund, de l’AC Milan et Newcastle, le PSG hérite du tirage le plus relevé de cette édition 2023-2024. Un casting de rêve qui va pousser Paris à sortir le meilleur pour poursuivre son sans-faute en phase de poules depuis dix ans.
Chaque supporter du PSG fera sa propre analyse de ce groupe F cuvée 2023-2024 dans lequel s’est retrouvé le Paris Saint-Germain. Certains vont le trouver excitant, d’autres mettront l’accent sur son côté relevé, équilibré ou parleront même volontiers de “groupe de la mort”. Mais tous s’accorderont sur le plaisir qu’ils vont prendre devant les six prochaines rencontres européennes de leur club adoré, que ce soit au pied dur Mur jaune du Westfalenstadion, au cœur de la Scala du foot de San Siro ou dans l’antre de St James’ Park des « nouveaux riches » (chacun son tour !) de Newcastle.
Dortmund, Milan, comme on se retrouve !
Une bonne dose de souvenirs plus ou moins récents, c’est ce que vont proposer deux des trois adversaires du club de la capitale en attendant le coup d’envoi de la première journée les 19-20 septembre 2023. À commencer par le BvB, virtuel champion d’Allemagne jusqu’à la dernière journée l’an passé, dont la double confrontation en mars 2020 est un souvenir impérissable de l’ère qatari en C1. Ce huitième de finale remporté 2-0 dans un Parc des Princes vide de ses supporters, du fait de la pandémie de Covid, avait mis fin à trois échecs cuisants à ce stade de la compétition marqués notamment par les désastres Barcelone et Manchester United. Derrière, le PSG s’était qualifié – via le Final 8 certes – pour sa première et seule finale de C1 de son histoire. Paris devra donc ressortir le grand jeu face à une formation qui a de l’expérience derrière (Süle, Hummels ou l’ancien Rennais Ramy Bensebaini) et une belle force de frappe devant (Malen, Reus, Brandt ou encore Sébastien Haller).
Autre cador européen de ce groupe F : l’AC Milan. Les Rossoneri ne sont peut-être plus aussi impressionnants qu’en 1995 et 2001, les deux fois où ils ont croisé la route de Paris dans la reine des compétitions européennes, mais quand même. Après un été où les figures italiennes et milanistes que sont Sandro Tonali (parti à …Newcastle !) et Paolo Maldini ont été poussées dehors, le Diavolo s’est néanmoins renforcé à tous les postes et tentera de confirmer sa belle demi-finale de l’an passé. Pour Paris, qui n’a jamais battu Milan en compétition officielle dans son histoire, le challenge s’annonce excitant à relever. Sauf peut-être pour Gianluigi Donnarumma, dont le retour à San Siro sera scruté de près, tout comme celui de Mike Maignan au Parc. Mais rien que pour rendre hommage à Nico Anelka et son maillot gris Corsa, le jeu en vaut la chandelle.
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Paris, la passe de dix ?
Enfin, puisqu’il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin, le PSG a récupéré l’épouvantail du chapeau 4 avec Newcastle, qui fait son retour en Ligue des champions 20 ans après. Passés sous pavillon saoudien en 2021, les Magpies ont les moyens de leurs ambitions et brillent surtout par un recrutement jusque-là réfléchi et sportivement très cohérent. Pas forcément de grosses stars, mais un collectif bien huilé capable d’enquiquiner n’importe quel cador anglais ou européen, dirigé par Eddie Howe, l’un des managers anglais les plus prometteurs outre-Manche.
Jamais éliminé dès la phase de poules de Ligue des champions depuis son rachat par le Qatar, le PSG a pour lui surtout l’expérience des phases de poules compliquées. On pense forcément à l’an passé avec Benfica et la Juve, à 2018-2019 avec Liverpool et Naples ou encore à 2014-2015 avec le Barça et l’Ajax. La Ligue des champions n’est jamais plus belle que lorsqu’elle est relevée, au PSG maintenant de la sublimer.
Par Andrea Chazy