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Mika Biereth, sans pression

Par Jérémie Baron
3 minutes

Arrivé en janvier, rapidement productif sous les couleurs monégasques, l’attaquant anglo-danois ressemble à la bonne pioche de l’hiver. À confirmer dès ce mercredi, en barrages de Ligue des champions contre Benfica.

Mika Biereth, sans pression

Nul (1-1 contre Lille en 8es de C4, en mars), défaite (2-1 contre Brest en C1, en septembre), défaite (3-2 contre Lille en C1, en décembre) : en 2024, Mika Biereth a découvert la France, à l’occasion de déplacements européens sous le maillot de Sturm Graz, et ça ne lui a pas spécialement réussi. Lors de son dernier passage à Pierre-Mauroy, il avait tout de même réussi à marquer, égalisant juste après la pause en piquant dans les six mètres sur un service de William Bøving. Et c’était plutôt annonciateur : depuis qu’il a pour de bon posé ses bagages dans l’Hexagone – ou plutôt en principauté –, en janvier, l’attaquant de 22 ans (il les a eus samedi passé) a continué sur cette lancée, plantant le Stade rennais (3-2) et collant un triplé en huit minutes à l’AJ Auxerre (4-2), à chaque fois à domicile.

Après tout, c’est pour ça qu’il a atterri sur le Rocher : marquer, Biereth l’avait fait 23 fois en 47 rencontres, du côté de l’Autriche. Il n’y sera resté qu’un an, le temps de plier un doublé coupe-championnat, taper dans l’œil des scouts monégasques et rapporter 13 millions (plus bonus) aux Schwoazn. « Avoir joué pour Sturm Graz était vraiment top, blablatait-il la semaine passée. Mais je pense que j’avais donné le maximum de ce que je pouvais. » C’est peut-être l’amical entre Autrichiens et Asémistes, cet été (2-2, à Windischgarsten), qui a convaincu l’ASM de l’enrôler.

Citoyen de l’Europe

Père germano-danois, mère bosnienne, naissance en Angleterre : avant même d’avoir quitté la maternité, Mika Biereth possédait déjà un sacré CV – il parle d’ailleurs un peu des trois langues, sans compter l’allemand. Et il n’est pas allé bien loin, puisque c’est à Chelsea (deux mois) et Fulham qu’il a appris à manier un ballon, puis à Arsenal qu’il a touché du doigt le monde pro. Sans avoir le droit à plus que la réserve et quelques bancs en coupes, lors de ce qui deviendra son seul et unique exercice chez les Gunners, à 18 ans. « Si vous aviez demandé à l’époque à n’importe qui au club s’il avait la finesse et la classe pour jouer au haut niveau, la majorité des gens auraient répondu non », soufflait un responsable de l’académie, dans les colonnes de L’Équipe. Force est de constater que le buteur, façonné ensuite lors de prêts en Eredivisie (RKC Waalwijk) et Scottish Premiership (Motherwell), a fermé quelques bouches après son départ pour Graz (où il a aussi été loué, puis acheté), se distinguant notamment sur la scène européenne : trois pions en quatre matchs de C4 la saison passée, deux en six apparitions en C1 cette saison.

Beaucoup de mes buts ne sont pas les plus beaux, ne font pas des highlights sur YouTube.

À son arrivée à La Turbie, l’international espoir danois mettait les choses au clair : « Je me décrirais un peu comme une espèce d’attaquant en voie de disparition, un peu old school. Je comprends qu’il faille que les attaquants participent au jeu, mais finalement, je suis un avant-centre et j’aime marquer des buts. […] Beaucoup de mes buts ne sont pas les plus beaux, ne font pas des highlights sur YouTube, mais pour moi, peu importe comment le ballon arrive au fond des filets. Pour moi, un but est un but. » Ses trois réalisations contre l’AJA, mélange de flair, de réussite, de génie et de disgrâce, en témoignent. Il se définissait même, il y a un an, comme « un mauvais Haaland et un mauvais Kane, un mélange des deux, mais à un niveau bien pire ». Ça promet.

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Par Jérémie Baron

Propos de Mika Biereth via asmonaco.com, L’Équipe et inews.co.uk

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