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- Liverpool-Real Madrid (2-0)
Taille patron, Liverpool plonge le Real dans le doute
Liverpool a repris la tête de la Ligue des champions avec autorité en s’offrant le scalp du Real Madrid à Anfield (2-0). Avec cinq victoires en cinq matchs, les Reds ont déjà un pied en huitièmes de finale là où le Real, à la traîne, n’est que 24e.
Liverpool 2-0 Real Madrid
Buts : Mac Allister (52e), Gakpo (76e)
Ce n’est pas une claque comme le 4-0 de mars 2009, mais Liverpool a eu le mérite de remettre les pendules à l’heure. Après huit matchs sans victoire face au Real Madrid (un nul, sept défaites), les Reds ont dit stop. Le leader de la Premier League a totalement maîtrisé son sujet mercredi à Anfield, concrétisant sa domination en deuxième période (2-0). Pas en mesure de rivaliser, le Real a manqué l’occasion inespérée de revenir dans la partie lorsque Kylian Mbappé a raté son penalty à l’heure de jeu. Liverpool continue son parcours sans-faute, tandis que le champion d’Europe sortant se retrouve sur un siège éjectable.
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À sens unique
Enfin positionné sur l’aile gauche en l’absence de Vinícius, Kylian Mbappé se savait surveillé. Il a vite pris la température avec les sifflets d’Anfield à son encontre et un ballon piqué dans ses pieds par Mohamed Salah au départ de la première action dangereuse du match. Thibaut Courtois a cependant répondu présent sur la frappe au sol de Darwin Núñez, avant que le bizut Raúl Asencio ne dégage le ballon sur la ligne (4e). Le défenseur de 21 ans, lancé dans le grand bain par Carlo Ancelotti il y a deux semaines à peine, n’a pas démérité face à l’attaquant uruguayen, à l’image de sa couverture impeccable en profondeur (19e). Ce qui n’a pas empêché le 9 des Reds, déchaîné, de se heurter à ce diable de Courtois à bout portant (23e), puis de placer un coup de tête au ras du montant (32e).
Dominé dans les duels, le Real n’a pas su trouver la solution face à une charnière particulièrement autoritaire. Arda Güler a vendangé un coup franc idéalement situé en envoyant le ballon au-dessus (22e). Pas plus de réussite en contre, où Conor Bradley s’est permis un tacle de grande classe pour stopper Mbappé, lancé à toute vitesse (32e). Le symbole d’un premier acte maîtrisé par les Reds, à qui il n’aura manqué qu’un brin d’efficacité.
Big Mac, petit Kyky
Les Anglais ont maintenu leur étreinte au retour de la mi-temps. La défense merengue a contré deux tirs de Curtis Jones (46e, 47e) et Courtois a fait parler ses réflexes pour repousser la tête smashée par Bradley (51e), mais la digue a logiquement sauté lorsqu’Alexis Mac Allister, bien relayé par le Nord-Irlandais, a croisé sa frappe au sol (1-0, 52e). Le Real s’est vu offrir une occasion inespérée de recoller sur penalty avec une faute largement évitable d’Andy Robertson sur Lucas Vázquez, tout juste entré en jeu. Une balle de 50e but en Ligue des champions pour Mbappé, cependant mis en échec par le spécialiste Caoimhín Kelleher (61e).
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Pas de jaloux : Salah a lui aussi manqué le sien. Le Pharaon a donné le tournis à Ferland Mendy et a voulu se faire justice lui-même, mais a tiré à côté alors que Courtois était parti de l’autre côté (70e). Sans conséquence pour son équipe, puisque Cody Gakpo, libre de tout marquage, a crucifié Courtois à la réception d’une galette de Robertson (2-0, 76e). Le Belge a évité l’humiliation en s’opposant à Díaz (90e+1), mais cette fois, pas de tour de magie de Vinícius pour faire basculer le match : avec un compteur bloqué à six points, le Real, qui a perdu Eduardo Camavinga sur blessure, devra batailler. La Maison-Blanche rétrograde à une précaire 24e place, celle du dernier qualifié pour les barrages. La tête du roi tombera peut-être le 29 janvier à Roudourou…
Liverpool (4-3-3) : Kelleher – Bradley (Gómez, 87e), Van Dijk, Konaté, Robertson – Mac Allister, Jones (Szoboszlai, 83e), Gravenberch – Díaz, Núñez (Gakpo, 67e), Salah. Entraîneur : Arne Slot.
Real Madrid (4-3-3) : Courtois – Mendy (Fran, 71e), Rüdiger, Asencio, Valverde – Bellingham, Camavinga (Ceballos, 56e), Modrić (Endrick, 79e) – Güler (Vázquez, 57e), Brahim, Mbappé. Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Par Quentin Ballue